Freud et la psychanalyse :
On croit souvent que Sigmund Freud (1856 -1939) était un grand savant et qu'il a fait des découvertes importantes.
Cependant … serait-il possible qu'il n'ait été qu'une sorte de gourou dogmatique à l'esprit peu rigoureux qui aurait manipulé des admirateurs naïfs ? Serait-il possible que la psychanalyse ne soit qu'une imposture ?
Pour se faire une idée, il suffirait d'examiner sa vie en observant bien comment s'est développé sa pensée.
A-t-il fait preuve d'objectivité scientifique et d'honnêteté intellectuelle ou pas ?
Voici ce que fut sa vie :
- 06 mai 1856 : Naissance de Freud.
- 04 septembre 1872 : Dans une lettre à Edouard Silberstein, Freud avoue qu'il est tombé amoureux de sa belle-soeur Gisela … ou de sa mère… il est incapable d'être plus précis.
- 1876-1882 : Freud travail au laboratoire de Ernst Wilhelm Von Brücke, le fondateur de l'histologie. Il y étudie la sexualité des poissons puis l'anatomie cérébrale humaine.
- 31 mars 1881 : Freud obtient son diplôme de médecine.
- Novembre 1881 : Freud rejoint Josef Breuer qui soigne depuis 1880 une patiente hystérique, la fameuse "Anna O" (Bertha Pappenheim).
- Avril 1882 : Freud rencontre Martha Bernays, une amie de Bertha Pappenheim.
- 07 juin 1882 : Freud déclare la "fin définitive" de la maladie d'Anna O. Il la dit "débarrassée de tous ses symptômes" et prétend que "depuis, elle jouit d'une parfaite santé".
- 27 juin 1882 : Freud se fiancée avec Martha Bernays.
- 12 juillet - 10 novembre 1882 : Anna doit retourner en clinique … pas du tout guérie. Et elle est devenue dépendante à la morphine que lui administrait Joseph Breuer pour la traiter.
- 05 aout 1883 : Freud dit à sa fiancée Martha que Anna "ne se remettra jamais, qu'elle est complètement détruite". Elle est hospitalisée une fois de plus.
- 30 avril 1884 : Freud découvre la cocaïne et commence à en consommer… même s'il le niera toute sa vie. Il s'empresse aussitôt après d'en faire prendre également à son ami Fleischl von Marxow pour essayer de le guérir de son addiction à la morphine. Le seul résultat sera de rendre Fleischl dépendant également à la cocaïne.
- 12 mai 1884 : Freud écrit à sa fiancée Martha : "Avec Fleischl, les choses vont si mal que je ne puis me réjouir d'aucun succès."
- 06 - 18 juin 1884 : Freud écrit le texte "Über Coca", un plaidoyer pour la cocaïne … rempli d'erreurs. Malgré ce qu'il a observé avec Fleischl, il y prétend que la cocaïne ne produit pas de dépendance, contrairement à la morphine.
- 01 juillet 1884 : Freud publie son texte "Über Coca".
- 09 novembre - 04 décembre 1884 : Freud fait des expériences sur la force musculaire. Il n'utilise qu'un seul sujet pour cette étude : lui-même.
- 31 décembre 1884 : Freud publie son étude … bâclée.
- Fin 1884 - début 1885 : L'état de Fleischl se dégrade.
- 05 mars 1885 : Freud fait une conférence devant la Société Psychiatrique de Vienne où il continue de prétendre avoir démontré que la cocaïne permet de guérir l'addiction à la morphine. Son étude n'a pourtant été basée que sur un seul sujet : son ami Fleischl qu'il prétend faussement avoir guéri.
- 28 avril 1885 : Freud détruit le texte de cette conférence, afin que disparaisses les preuves du manque de sérieux de ses études.
- Juin 1885 : Freud met en garde sa fiancée Martha contre l'accoutumance à la morphine (il lui en envoyait régulièrement).
- Juillet 1885 : Albrecht Erlenmeyer critiques l'utilisation de la cocaïne par Freud pour soigner les gens.
- 31 aout 1885 : Freud détruit à nouveau ses documents en quittant l'hopital général de Vienne, pour cacher les preuves de ses erreurs. Les traces de 14 années de travail disparaissent ainsi.
- 05 septembre 1885 : Freud est nommé enseignant en neuropathologie. Mais, suite à une erreur de diagnostic (il prendra une névrose pour une méningite) ses étudiants se détourneront de lui.
- 13 octobre 1885 - 28 février 1886 : Freud va suivre les cours de Jean-Martin Charcot à Paris sur l'utiisation de l'hypnose pour soigner l'hystérie. Il se calme alors avec la cocaïne.
- 13 octobre 1886 : Freud se marie avec Martha.
- 15 octobre 1886 : Freud présente la thèse de Charcot sur l'hystérie à la société de médecine de Vienne … alors que celle-ci est déjà connue. Il décrit aussi sa découverte de l'existance d'une hystérie masculine. Plus tard il prétendra qu'on l'a conspué pour cela et qu'on lui a alors fermé l'accès au laboratoire d'anatomie du cerveau … ce qui est totalement faux. Freud ouvrira ensuite un cabinet d'électrothérapie. Plus tard il détruira son exposé.
- 09 juillet 1887 : Freud répond aux critiques de Erlenmeyer. Il prétend n'avoir jamais préconisé des injections de cocaïne aux patients mais seulement des prises orales. Il prétend aussi que seuls les gens déjà dépendants à la morphine peuvent ensuite devenir dépendants à la cocaïne.
- Automne 1887 : Freud rencontre Wilhelm Fliess qui l'initie à sa croyance en des cycles numérologiques de 23 et 28 jours (biorythmes) inventés en 1904 par Hermann Swoboda.
- 28 décembre 1887 : Dans une lettre à Fliess, Freud dit "Je me suis mis à l'hypnose et je suis parvenu à toutes sortes de succès, petits mais remarquables (!)". Freud pratique alors l'électrothérapie et l'hypnose.
- 1887 : Anna O doit de nouveau retourner en clinique pour soigner ses troubles hystériques avec Joseph Breuer.
- 1888 : Freud continue cependant à affirmer que la méthode de son ami Joseph Breuer, qui soignait Anna O, "amène des succès thérapeutique impossibles à obtenir autrement". D'un autre côté, il affirme que "la prescription de narcotiques dans une hystérie aiguë n'est rien moins qu'une grave erreur technique"… hors c'est pourtant ainsi que lui et Breuer soignaient leurs patients.
On peut penser que les vantardises de Freud manifestent seulement son désir de dépasser son rival, Pierre Janet, dans les études sur l'hystérie.
- 1889 : Freud rencontre Hippolyte Bernheim qui lui parle de son emploi de la suggestion.
- 1890 : Bien avant que Freud ne parle de l'inconscient, William James, dans son traité de psychologie, étudie la façon dont Schopenhauer (1819), Eduard Von Hartmann (1869), Binet, Janet et d'autres avaient utilisé ce terme. Il reconnait l'importance de processus inconscients, tout en mettant en garde contre les explications passe-partout basées sur ce mot : "La distinction entre les états inconscients et conscients du psychisme est le moyen souverain pour croire tout ce que l'on veut en psychologie".
- 22 octobre 1891 : Fleischl von Marxow meurt de son addiction aux drogues.
- 1892 : Fred renonce à l'hypnose à cause de son "caractère trop mystique". Il préfère désormais utiliser la suggestion et la méthode des associations libres, qu'il maîtrise plus facilement. Avec Breuer il se tourne vers le traitement cathartique (recherche d'événements traumatiques survenus dans le passé du patient).
- 22 juin 1893 : Freud fait des calculs numéro logiques pour conclure qu'il mourra d'une crise cardiaque entre 40 et 50 ans.
- 20 aout 1893 : Dans une lettre à Fliess, Freud révèle qui est devenu abstinent sexuel. Il a déjà six enfants et n'en veut pas plus.
- 1893 : Freud préconise le massage de l'utérus pour lutter contre l'hystérie.
- 25 décembre 1894 : Freud analyse Emma Eckstein et prétend que sa gastralgie est due à la masturbation. Lui et Fliess, croyant que la muqueuse nasale est corrélée à la muqueuse vaginale.
- Fin février 1895 : Freud demande à Fliess de pratiquer l'ablation chirurgicale d'une partie du nez d'Emma pour la débarrasser de ses manies masturbatoires.
- 03 mars :1895 Freud évoque le "succès thérapeutique surprenant" de la méthode de Fliess.
- 04 mars 1895 : Freud avoue que, en fait, sa patiente ne va pas bien du tout. Il est obligé de lui donner de la morphine pour soulager sa douleur.
- 08 mars 1895 : Emma montrant des signes d'infection, le médecin Rosanès l'examine et retire … une bande de gaze de 0,5mètres oubliée dans le nez de la patiente. Voyant cela, Freud tourne de l'oeil … et Emma se moque de lui.
- 23 mars 1895 : Emma ayant du subir une nouvelle opération à cause de l'infection, Freud écrit : "Ce n'était rien, et on n'a rien fait"» puis "Elle échappera au défigurement."… Pourtant la nièce d'Emma dira "Son visage a été défiguré (…) l'os a été creusé et l'un des côtés s'est affaissé."
Emma sera ensuite hospitalisée et devra subir plusieurs opérations pour réparer les dégâts.
- Mai 1895 : Freud et Breuer publient une "Etude sur l'hystérie" où ils présentent leur découverte de l'influence des souvenirs traumatiques chez les hystériques … hors ils ne font que reprendre la découverte de Pierre Janet qui, en 1889, avait écrit "L'automatisme psychologique" où il parlait du rôle des traumatismes psychologiques sur la fragmentation de l'esprit et soulignait l'importance des souvenirs subconscients. Il ne faut pas non plus oublier Moriz Benedikt (un ami de Breuer) qui, en 1864, utilisait l'hypnose pour retrouver les traumatismes sexuels de l'enfance, sources d'hystéries et de troubles mentaux (il avait cependant ensuite abandonné cette méthode car l'hypnose favorisait trop les suggestions et les mystifications).
Freud et Breuer affirment aussi que "Anna O" avait été complètement guérie par eux en juin 1882… ce qui est faux. Freud prétend également qu'à cette époque il avait déjà employé le traitement cathartique … ce qui est également faux. Freud avoue cependant "…mes histoires de malades se lisent comme des romans et elles ne portent pour ainsi dire pas ce cachet sérieux propre aux écrits des savants."
Freud avouera également qu'il manie difficilement l'hypnose et il décide de remplacer cette méthode par celle des associations libres et de leur interprétation.
- 12 juin 1895 : Dans une lettre à Fliess, Fred confesse "J'ai besoin de beaucoup de cocaïne."
- 08 octobre : Freud encourage Fliess à publier un livre parlant de sa théorie sur la corrélation entre la muqueuse nasale et la muqueuse vaginale.
- 29 novembre 1895 : Dans une lettre à Fliess, Freud se confie : " Je ne comprends plus l'état d'esprit dans lequel je me trouvais quand j'ai élucubré la Psychologie; je n'arrive pas à concevoir comment j'ai pu te l'infliger" . Pourtant, dans une lettre du 20 octobre 1895, il trouvait ces idées géniales. On trouve probablement ici l'indice de son instabilité mentale due à la cocaïne.
- 05 février 1896 : Le terme de "psycho-analyse" apparaît pour la première fois dans un article de Freud : "Je dois mes résultats à l'emploi d'une nouvelle méthode de psychoanalyse, au procédé explorateur de J. Breuer."
- 01 mars 1896 : Dans une lettre à Fliess, Freud fait des calculs numérologique pour vérifier si sa fille Anna est née à la bonne date. (Bien plus tard, Anna voudra censurer tous les textes prouvant que son père croyait aux cycles numérologiques).
- Mars 1896 : Fliess opère le nez d'une autre patiente atteinte de dysménorrhée … avec le même résultat catastrophique. Il préfère cependant expliquer l'hémorragie massive qui s'ensuit par des considérations numérologique plutôt que de reconnaitre son erreur.
- 30 mars 1896 : Dans son article "Hérédité et étiologie des névroses", Freud emploie à nouveau le mot "Psycho-analyse" (qui deviendra plus tard "psychanalyse"). Il attribue l'invention de cette méthode à Breuer.
- 21 avril 1896 : Dans une conférence sur l'étiologie de l'hystérie, Freud prétend que TOUTES les hystéries sont dues à un traumatisme sexuel dans l'enfance, refoulé dans l'inconscient ( c'est la "théorie de la séduction"). Il dit qu'il a eu la preuve de cela chez la totalité de ses 18 patient … mais n'en avoir eu une confirmation directe que chez deux seulement. Il reconnait cependant qu'avec la méthode de Breuer "le malade conserve ses symptômes inchangés". Il présente donc une méthode Breuer modifiée (la psychanalyse).
En réalité on peut prouver qu'il n'a jamais eu le temps d'effectuer cette étude sur 18 patients durant l'année 1896.
En fait, on peut penser que Freud n'a fait que recopier les travaux de Pierre Janet qui, dés 1888, insistait sur le rôle des souvenirs traumatiques refoulés dans l'inconscient et utilisait déjà les cures cathartiques. Et même Moriz Benedikt (un ami de Breuer… que Freud dénigrait) avait, dés 1868, expliqué l'hystérie par des souvenirs secrets de traumatismes.
En outre, Freud explique également ceci : "Les malades ne racontent jamais ces histoires spontanément. On ne réussit à réveiller la trace psychique de l'événement sexuel précoce que sous la pression la plus énergique du procédé analyseur et contre une résistance énorme, aussi faut-il leur arracher le souvenir morceau par morceau. (…) Dans la plupart des cas, les souvenirs n'étaient retrouvés qu'après plus de cent heures de travail"… Hors tout cela implique que Freud faisait pression sur ses patients et donc manipulait leurs souvenirs comme cela l'arrangeait (La continuation de cette pratique par certains praticiens débouchera d'ailleurs plus tard sur le scandale des faux souvenirs : http://www.noosphere.pe.hu/souvenirs.php )
Cela ne l'empèche pas d'affirmer : "Il faut peut-être voir une conséquence de mes recherches psychanalytiques dans le fait que je suis PRESQUE incapable de mentir."
- 26 avril 1896 : Freud prétend que les hémorragies d'Emma étaient due au fait que celle-ci cherchait à l'accaparer et à le séduire… et la bande de gaz n'y était donc pour rien. Il lui dit "Tes saignements étaient hystériques". (Bien plus tard on apprendra que ses saignements génitaux étaient dus à une tumeur bénigne et non pas à la masturbation comme l'affirmait Freud).
- 04 mai : Freud continue a nier que les saignements d'Emma avaient une cause physique : "Elle a saigné du fait de sa désirance."
- 29 septembre 1896 : Dans une lettre à Fliess, Freud essaie de déterminer si la mort de son père a lieu prés d'une date fatidique calculable numérologiquement.
- 26 octobre 1896 : Dans une lettre à Fliess, Freud parle pour la dernière fois de son utilisation de la cocaïne.
- 17 décembre 1896 : Dans une lettre à Fliess, il reconnait bien qu'aucun de ces cas de malades n'a encore été mené jusqu'à son terme. Donc on ignore sur quoi il se base pour être si sûr de lui dans sa théorie sur l'hystérie.
- 03 janvier - 06 avril 1897 : Freud estime que le traumatisme infantile qui provoque l'hystérie doit avoir lieu avant l'âge de trois ans … puis entre les âges de 6 et 7 mois. Il affirme à une de ses patientes que son père a du la violer dans son enfance. Comme elle refuse de le croire, il dit : " Je l'ai menacée de la renvoyer."
- 08 février 1897 : Dans une lettre à Fliess, Freud dit que son père, qui vient de mourir, était un pervers (violeur) : "Mon propre père a été l'un de ces pervers et a été responsable de l'hystérie de mon frère et de celle de quelques unes de mes plus jeunes soeurs."
- 07 mars 1897 : Freud écrit "Je n'ai encore achevé aucun cas, je suis encore aux prises avec les difficultés du traitement et de la compréhension". Il n'a donc toujours pas de preuves solides pour valider sa théorie.
- 29 mars 1897 : Freud écrit "J'ai toujours les mêmes difficultés et je n'ai achevé aucun cas". La psychanalyse ne repose donc toujours sur rien.
- 14 août 1897 : Freud commence à s'auto-analyser et écrit : "Je connais maintenant une période maussade. Le principal patient qui m'occupe c'est moi-même. Ma petite hystérie, fortement accentuée par le travail, a un peu avancé dans sa solution."
- 21 septembre 1897 : Dans une lettre à Fliess, Freud dit qu'il abandonne sa "théorie de la séduction" (neurotica) : "Je ne crois plus à mes neuroticas".
Il avoue que sa théorie ne se basait que sur trois cas (et non pas sur 18 !) et qu'il n'a pu en guérir aucun.
Il accuse : "Les déceptions continuelles dans les tentatives pour mener une analyse à son véritable terme, la fuite des personnes qui pendant un certain temps avaient été les mieux accrochées, l'absence des succès complets sur lesquels j'avais compté, la possibilité de m'expliquer autrement, de la manière habituelle, les succès partiels."
Il écrira plus tard : "Un épisode intéressant de l'histoire de la recherche analytique m'a valu bien des heures pénibles. A l'époque où l'intérêt principal était dirigé sur la mise à découvert de traumas sexuels de l'enfance, presque toutes mes patientes féminines me racontaient qu'elles avaient été séduites par le père. II me fallut finalement m'apercevoir que ces comptes rendus n'étaient pas vrais, et j'appris ainsi à comprendre que les symptômes hystériques dérivent de fantaisies, non d'événements réels."
- 03 octobre 1897 : Dans une lettre à Fliess, Freud continue à parler de l'influence des cycles numérologiques sur la santé. Il continue l'analyse de ses rêves et souvenirs et dit qu'il cherche toujours à "résoudre sa propre hystérie". Il écrit (en latin) qu'il aurait vu sa mère nue alors qu'il avait 2 ou 3 ans. Et à cause de cela, il éprouverait depuis du désir pour elle. (En fait il ne se souvient même pas vraiment de cette scène : il ne fait que la supposer).
Freud avoue aussi que, finalement, son père n'était pas un pervers comme il l'avait affirmé : "Je ne peux seulement indiquer que chez moi le vieux ne joue pas un rôle actif."
- 15 octobre 1897 : Freud invente le complexe d'Oedipe à propos de son seul cas personnel qu'il généralise arbitrairement au monde entier : "Il m'est venu une seule pensée ayant une valeur générale. Chez moi aussi j'ai trouvé le sentiment amoureux pour la mère et la jalousie envers le père, et je les considère maintenant comme un évènement général de la prime enfance." Il avoue cependant qu'il ne s'est pas documenté sur la légende d'Oedipe.
-14 novembre 1897 : Dans une lettre à Fliess, Freud avoue son échec dans son auto-analyse : "Mon auto-analyse reste interrompue. J'ai compris pourquoi. Je ne peux m'analyser moi-même qu'avec des connaissances objectivement acquises, l'auto-analyse proprement dite est impossible, sinon il n'y aurait pas de maladie."
- 1897 : Freud signe une pétition s'opposant à l'abrogation d'une loi condamnant les homosexuels.
- 15 mars 1898 : Dans une lettre à Fliess, Freud avoue : "Je dors pendant les analyses de l'après-midi."
- 30 juillet 1898 : Dans une lettre à Fliess, Freud, qui croit aux cycles numérologiques inventés par celui-ci, lui demande de calculer la date de la mort de Bismarck. Lui-même essaie ensuite de pratiquer les mêmes calculs numérologiques pour vérifier la date de la mort de son père.
- Aout 1898 : Freud part en vacances au Tyrol avec sa belle-soeur Minna Bernays … qui est manifestement sa maitresse. Elle était pourtant fiancée avec un ami de Freud (Les lettres à Minna seront interdites de consultation pour tenter d'empêcher la connaissance de ce fait.)
- 1898 Freud publie un article où il écrit que la cause de la neurasthénie est toujours " la masturbation excessive ou des pollutions accumulées". Il affirme avoir observé ce fait dans "plus de 200 cas".
- 09-12-1898 : A propos de cet article, Freud écrit à Fliess que "les cas avancent ma" et "Je n'en terminerai d'ailleurs aucun cette année ; pour l'année prochaine je n'aurai plus le moindre matériel de patients". On peut donc se demander où sont ces "plus de 200 cas" sur lesquels il s'est basé pour créer sa théorie. (Il avouera d'ailleurs en 1912 : "on n'a pas encore procédé à des investigations soigneuses sur la neurasthénie.")
- 21 septembre 1899 : Dans une lettre à Fliess, Freud dit "Mon moral dépend beaucoup de mes gains. L'argent est pour moi mon gaz hilarant."
- 1899 - 1900 : Freud écrit l' "Interprétation des rêves".
Il y présente sa première topique, qui définit trois pôles : l'inconscient, le préconscient et le conscient.
Il y explique un rêve qu'il a fait le 24 juillet 1895 ("L'injection faite à Irma") en se basant sur des souvenirs de faits ... ayant eu lieu en mars 1897.
Il y parle d'une de ses patientes qui était morte à cause d'une erreur de prescription médicamenteuse. Il justifiera sa mort par le fait que tout le monde ignorait la toxicité du remède … et qu'elle portait le même nom que sa fille Mathilde !
Il y parle également du décès de son ami Fleischl : "… Malheureux ami qui s'était empoisonné à la cocaïne. Je lui avais conseillé l'utilisation par voie interne, oralement, pendant que la morphine lui était retirée; mais il s'était une fois administré des injections de cocaïne (…) Comme je l'ai dit, je n'avais jamais songé qu'on pût prendre la drogue par injection." … Ce qui contredit totalement ce qu'il avait affirmé en 1885 : "Sans hésitation, je conseillerai d'administrer la cocaïne par injection." (article "Sur la cocaïne" disparu opportunément de sa bibliographie officielle).
Il y écrit également : "Je suis un chercheur des sciences de la nature."…
- Janvier 1900 : Dans une lettre à Fliess, Freud dit qu'il a acheté les livres de Nietzsche… Mais, plus tard, il niera l'avoir lu.
- 01 février 1900 : Dans une lettre à Fliess, Freud écrit : "Je ne suis absolument pas un homme de science, un observateur, un expérimenter, un penseur. Je ne suis rien d'autre qu'un conquistador." Alors pourquoi avait-il dit, un peu avant : "Je suis un chercheur des sciences de la nature" ?
- Septembre 1900 : Freud part en vacances à Berchtesgaden avec sa maîtresse et belle-soeur Minna (Celle-ci semble avoir fait également un séjour à Merano pour se faire soigner des bronches … ou plutôt pour se faire avorter.)
- 14 octobre 1900 : Dans une lettre à Fliess, Freud dit qu'il traite la jeune Dora (Ida Bauer) qui a repoussé un violeur (Hans Zellenka) alors qu'elle avait 13 ou 14 ans. Freud estime que c'est une hystérique car elle a alors éprouvé du dégout et non de l'excitation sexuelle.
- 31 décembre 1900 : Dora (Ida Bauer) met fin d'elle-même à la cure, après à peine trois mois.
- 25 janvier 1901 : Freud termine la rédaction de son article sur le cas de Dora. Celui-ci sera refusé deux fois, par deux directeurs de rédaction, car ils estiment que le secret médical y est violé.
- 1901 : Dans la "Psychopathologie de la vie quotidienne", Freud parle d'une jeune fille de 14 ans qui se plaignait d'une douleur abdominale. Et qu'il diagnostiqua comme étant une hystérique … Elle mourra deux mois plus tard d'un sarcome des ganglions abdominaux.
- 11 mars 1902 : Dans une lettre à Fliess, Freud raconte qu'une de ses cliente, la baronne Ferstel, a accepté d'intervenir auprès du ministre pour le pistonner afin qu'il puisse obtenir une promotion. Il en dira ensuite : "J'ai fait ma première courbette devant l'autorité, je peux donc espérer être récompensé." … et il obtiendra ce qu'il voulait.
- Aout-septembre 1902 : Freud part en vacances en Italie avec sa maîtresse et belle-soeur Minna.
- Aout 1903 : Freud part en vacances au Tyrol avec sa maîtresse et belle-soeur Minna.
- Septembre 1905 : Freud part en vacances en Italie avec sa maîtresse et belle-soeur Minna.
- Aout 1903 : Freud part en vacances au Tyrol avec sa maîtresse et belle-soeur Minna.
- 1905 : Dans ses "Trois essais", Freud dit qu'il n'a pas surestimé la fréquence des traumatismes sexuels dans l'enfance. Mais en même temps, il rédige une réponse aux critiques de Leopold Löwenfeld dans laquelle il avoue qu'il avait surestimé la fréquence des cas de traumatismes sexuels dans l'enfance.
- 1906 : Rupture de Freud avec Fliess. Ce dernier avait publié deux lettres de Freud dans sa brochure "Pour ma propre cause" où il dénoncait le plagiat dont il avait été l'objet de sa part.
- 04 décembre 1906 : Dans une lettre à Freud, Jung avoue : "J'ai considéré comme plus prudent de ne pas trop m'appuyer sur le succès thérapeutique, sinon on aura vite rassemblé un matériel apte à y montrer que le résultat thérapeutique est très mauvais, ce qui ferait du mal à la théorie." Il indique ainsi que la psychanalyse est plus un dogme à défendre qu'une vérité démontrée.
- 1907 : Freud prétend que le petit Herbert (Herbert Graf), âgé de quatre ans, a été immunisé contre les troubles névrotiques grâce à ses conseils pédagogiques… on verra plus tard que c'est faux. Freud cite aussi Emma Eckstein, son ancienne patiente qui est devenue psychanalyste. Il la loue pour avoir utilisé cette science dans l'éducation de son fils … hors Emma Eckstein n'a jamais eu d'enfant.
- Septembre 1907 : Freud part en vacances à Rome avec sa maîtresse et belle-soeur Minna. Jung dit à propose de cette dernière : "Elle était très troublée par ses relations avec avec Freud et se sentait coupable. Elle m'apprit que Freud était amoureux d'elle et que leurs rapports étaient extrêmement intimes."
- 19 avril 1908 : Dans une lettre à Jung, Freud avoue qu'aucun de ses patients n'est encore guéri.
- 30 mars 1908 : Freud revient sur le cas de l'enfant Herbert Graf, appelé cette fois "Petit Hans" … qui n'est plus immunisé puisqu'il vient de sombrer dans une "hystérie d'angoisse" : Freud dit maintenant qu'il est devenu un "modèle de perversité". Herbert avait en effet développé une phobie des chevaux depuis qu'il en avait vu un chuter (le 7 janvier 1908); mais Freud va le psychanalyser et faire pression sur lui pour le faire avouer que c'est le pénis des chevaux qui l'effraie… ce qui confirmerait ses propres théories.
- 05 mars 1908 : Freud écrit à sa fille Mathilde que s'il gagne au loto "j'interromprais ici le blanchissage des nègres"… Les « nègres » ce sont ses patients.
- 15 avril 1908 : Freud fonde la Société psychanalytique de Vienne, dont Alfred Adler devient le premier président.
- 19 mai 1908 : Dans une lettre à Jung, Freud prétend qu'il est parvenu à guérir le petit Herbert Graf …Pourtant, en 1922, ce dernier ne se reconnaitra pas du tout dans le récit de son cas.
- Septembre 1908 : Freud part en vacances au Tyrol avec sa maîtresse et belle-soeur Minna.
- 25 janvier 1909 : Freud dit à Jung : "Pour apaiser ma conscience, je me dis souvent 'Surtout ne cherche pas à guérir, apprends et gagne de l'argent !' Voilà les buts conscients les plus utiles".
- Juillet 1909 : Freud publie son études sur l' "homme aux rats", un patient qu'il aurait suivi en 1907-1908. Mais en comparant avec ses notes cliniques, on constate que cette publication comporte de nombreuses contradictions, omissions, inventions et mensonges. Et, contrairement à ce que Freud prétend, son patient, mort en 1914, n'a jamais été guéri.
- 01 décembre 1909 : Freud expose une étude sur Léonard de Vinci, personnage qu'il psychanalyse 400 ans après sa mort. Se basant sur la vision d'un vautour par Léonard, il en déduit que celui-ci était homosexuel. Hors Léonard avait écrit qu'il avait vu un milan et non un vautour… et on peut démontrer que Freud le savait parfaitement. Cependant la transformation du milan en vautour était nécessaire pour soutenir son argumentation … et ses présupposés.
- 1909 : Freud reconnait que c'est Breuer qui a inventé la psychanalyse… mais il niera cela plus tard.
- 1910 : Dans un livre, Ludwig Frank accuse Freud d'avoir déformé la vraie psychanalyse inventée par Breuer.
- 10 janvier 1910 : Freud, dans une lettre à Sándor Ferenczi, dénigre son ancien ami Fliess : Il prétend que celui-ci souffrait d'une psychose paranoïaque due au refoulement de son désir pour lui.
- Février 1910 : Freud commence à psychanalyser le riche Serguèï Constantinovitch Pankejeff, qu'il appellera "l'homme aux loups". Cet homme avait vu des chiens Huskies dans un rêve … mais ceux-ci deviendront des loups sous la plumes de Freud car cela lui permettait une plus riche interprétation. Sergueï témoignera : "C'est quand même plus ou moins tiré par les cheveux" et "Je souffre d'un certain mal intestinal que j'ai attrapé, malheureusement, à cause de la psychanalyse." (En effet, Freud récusait tout traitement médical autre que sa psychanalyse).
- Mars 1910 : Avec l'aide de Sándor Ferenczi, Freud fonde l'Association psychanalytique internationale (API), dont Jung prend la présidence. Le grand psychiatre Eugen Bleuler y adhère.
- 09 et 21 avril 1910 : Dans des lettres à Binswanger, Freud parle de son psychrophore, appareil permettant d'injecter de l'eau froide dans le pénis de ses patients pour les empêcher de se masturber.
- 25 mai 1910 : Dans une séance de la Société psychanalytique, Freud prétend que "la neurasthénie est causée par une masturbation excessive"… On est loin là du mythe d'un Freud adepte de la libération sexuelle.
-14 mars 1911 : Dans une lettre à Jung, Freud fait passer ses opposants pour des détraqués : "Stekel représente l'inconscient pervers, non corrigé ; Adler, le moi paranoïaque".
- 14 avril 1911 : Daniel Paul Schreber décède et Freud écrit une analyse de son cas. Hors il ne l'a jamais psychanalysé ni même rencontré et son texte se base sur une biographie qu'il déforme à sa guise pour lui faire dire ce qui l'arrange. En outre, Jung s'oppose à lui, refusant de voir dans la répression de la libido la cause de la "folie" de Schreber.
- 28 mai 1911 : Freud explique à Binswanger pourquoi il appelle ses patients des "nègres" : "Les nègres proviennent d'une vieille blague courante chez nous ; on appelle la cure psychanalytique 'un blanchiment de nègre'. Je me console souvent en me disant que si nous sommes si peu performants au niveau thérapeutique, nous apprenons au moins pourquoi on ne peut l'être davantage".
- Juin 1911 : Freud se brouille avec Alfred Adler qui quitte la société et fonde la "Société libre de psychanalyse".
- 22 septembre 1911 : Freud lit son exposé sur le cas du président Schreber au Congrès international de psychanalyse.
- 22 novembre 1911 : Dans une séance de la Société psychanalytique, Freud prétend que la masturbation excessive rend dépressif, solitaire, méfiant, peu spontané, etc… On est loin là du mythe d'un Freud adepte de la libération sexuelle.
- 04 décembre 1911 : Bleuler écrit à Freud : "La logique du 'qui n'est pas avec nous est contre nous' ou du 'tout ou rien' est nécessaire aux communautés religieuses et utile aux partis politiques. C'est pourquoi je peux comprendre ce principe, mais je le considère comme nuisible pour la science." Il démissionne donc de l'Association psychanalytique internationale (API), trouvant que Freud est trop dictatorial et travaille de manière non-scientifique, s'isolant de plus en plus de la vraie médecine. Les lettres à Jung montrent en effet que Freud contrôlait totalement l'association et censurait à sa guise tout le contenu de Zentralblatt, sa revue psychanalytique.
- Fin 1911 - début 1912 : Freud pousse Sandor Fecenczi à ne pas épouser la femme qu'il aime, Elma, mais plutôt sa mère, Gizella.
- 1912 : Dans "Conseils aux médecins sur le traitement analytique", Freud interdit aux praticiens de faire des analyses psychanalytiques sur leurs proches… Pourtant, lui-même analysera sa propre fille six ans plus tard.
Freud se brouille avec Wilhelm Steckel qui s'occupait de la revue psychanalytique Zentralblatt. Freud coule alors délibérément cette revue en en créant une autre pour représenter son mouvement. La même année, Freud traite d'hérésie la théorie de l'inconscient collectif que Jung vient d'exposer. Les relations entre les deux hommes deviennent de plus en plus mauvaises.
- 24 janvier 1912 : Dans une séance de la Société psychanalytique, Freud prétend que la masturbation des femmes réactive leur fantasme du viol par leur père … pourtant cela faisait longtemps que Freud prétendait avoir renoncé à sa « théorie de la séduction ».
- 24 avril 1912 : Dans une séance de la Société psychanalytique, Freud prétend que la masturbation excessive crée des névroses et des dommages organiques (on ignore lesquels)… On est loin là du mythe d'un Freud adepte de la libération sexuelle.
- 25/28 mai 1912 : Ludwig Binswanger rencontre Freud et relate : "Je lui ai demandé en quels termes il était avec ses patients. Il a répondu : 'Je leur tordrait bien le cou à tous'."
- Aout 1912 : Freud crée un Comité secret contenant sept élus. Son existence ne sera révélée qu'en 1944.
Freud prononce le bannissement officiel de Jung, exclus du mouvement psychanalytique « orthodoxe »
- 18 décembre 1912 : Dans une lettre, Jung dit à Freud "Vous savez bien jusqu'où peut aller le patient dans son auto-analyse, il ne sort pas de sa névrose, comme vous". Il laisse donc entendre qu'il prend Freud pour un névrosé.
- 03 janvier 1913 : Freud répond à Jung dans une lettre "Celui qui, en se comportant anormalement, crie sans arrêt qu'il est normal éveille le soupçon qu'il lui manque l'intuition de sa maladie. Je vous propose donc que nous rompions tout à fait nos relations privées". Il laisse donc entendre que c'est Jung qui ne voit pas sa propre névrose.
- Septembre 1913 : Rupture définitive entre Freud et Jung. Freud part en vacances au Tyrol avec sa maîtresse et belle-soeur Minna.
- 19 novembre 1913 : Sandor Fecenczi fait une conférence sur la télépathie à la Société Psychanalytique de Vienne… les documents relatant cette conférence seront par la suite détruits.
Bien plus tard, Fecenczi révèlera cette parole de Freud qui l'avait choqué : " les névrosés sont de la racaille, juste bons à nous entretenir financièrement et à nous permettre de nous instruire à partir de leur cas : la psychanalyse comme thérapie serait sans valeur."
-1913 : Freud reconnait que sa méthode de soin basée sur les souvenirs traumatiques récupérés dans l'inconscient ne fonctionne pas : "Ce fut une grave déception de voir le résultat escompté faire défaut. Comment pouvait-il donc se faire que le malade, qui savait maintenant ce qu'il en était de son expérience vécue traumatique, se soit pourtant conduit comme s'il n'en savait pas plus qu'autrefois ? À la suite de la communication et de la description du trauma refoulé, pas même le souvenir de celui-ci ne voulait émerger."
Au congrès international de médecine de Londres, Paul Janet (le vrai précurseur des thérapies basées sur l'inconscient) accuse Freud de ne voir que des problèmes sexuels derrière toutes les névroses … Freud en conclura que ce sont ses origines juives que Janet veut attaquer.
Eugen Bleuler et Alfred Hoche demandent à l'Association allemande de psychiatrie, d'enquêter sur l'efficacité de la méthode freudienne. La conclusion sera : "Dans bien des cas, la thérapie psychanalytique fait carrément du mal au patient". Dés lors, Freud n'ira plus jamais à un congrès de psychiatrie.
-1914 : Jung démissionne de son poste de président de l'API ; il commence à désigner sa méthode psychothérapeutique sous le nom de "psychologie analytique".
- Juillet 1914 : Freud termine sa psychanalyse de "l'homme aux loups". Il le déclare guéri … mais il devra ensuite le psychanalyser à nouveau en 1919-1920, abandonnant pour cela une autre de ses patientes (Hélène Deutsch)… qui sombrera alors dans la dépression. Ensuite "l'homme aux loups" suivra de nombreuses psychanalyses avec des élèves de Freud… et mourra en 1979 sans jamais avoir été guéri. On lui avait accordé une pension, sur les fonds des Archives Freud, à condition qu'il ne raconte rien. Il avait cependant accordé des entretiens avec Karin Obholzer, sous sa promesse de ne les révéler qu'aprés sa mort. Il y expliquais que "au lieu de me faire du bien, les psychanalystes m'ont fait du mal."
- 1914 : Freud prétend qu'Anna O. avait été mal analysée par Breuer alors que lui avait compris la nature sexuelle de sa névrose. Cependant il avoue qu'en 1896, il n'était pas en mesure de faire la différence entre les évènements réels et les souvenirs illusoires de ses malades. En fait, leurs traumatismes sexuels de l'enfance n'avaient jamais eu lieu.
Dans sa Contribution à l'histoire du mouvement psychanalytique, Freud revient sur son utilisation de l'électrothérapie : "Le succès du traitement électrique dans les troubles nerveux était des succès de la suggestion". Il y affirme également avoir lu Schopenhauer mais nie avoir été influencé par celui-ci pour créer sa théorie du refoulement. Il nie également toute influence de la théorie de l'inconscient du schopenhauérien Eduard Von Hartmann. Il prétend que c'est lui et lui seul qui a inventé la psychanalyse … alors qu'en 1910 il disait que c'était Breuer.
- 1915 : Freud reconnait que Pierre Janet avait découvert l'importance des souvenirs inconscients avant lui, et qu'il n'a fait que le recopier.
- 17 décembre 1945 : Dans une lettre à Ludwig Binswanger, Freud parle de "l'élimination de tous les éléments douteux"… c'est à dire de l'exclusion de tous ses disciples qui n'adhèreraient pas à 100% à ses théories.
- 1916 : Freud procède à des expériences de télépathie avec sa fille Anna.
- 1916-1917 : Dans ses Leçons d'introduction à la psychanalyse, Freud, se basant sur le seul cas du "petit Hans", prétend que "l'enfant est un pervers polymorphe". Et il continue d'affirmer que son traitement d'Anna O. Avait été un succés.
- 1917 : Dans "Deuil et mélancolie", Freud écrit : "Nous abandonnons d'emblée toute prétention à une validité de nos résultats." Comment alors peut-on se baser sur ses travaux pour soigner les gens ?
- 1917 : Dans sa Conférence d'introduction à la psychanalyse, Freud dit ceci à propos de sa théorie du transfert : "Nous accordons que notre influence repose pour l'essentiel sur le transfert, donc sur la suggestion". Cela ne semble pas trop le gêner alors que ça implique pourtant qu'il manipule ses patients.
- 1918 : Dans "Les voies nouvelles de la thérapie", Freud écrit : "Les nécessités de l'existance nous obligent à nous en tenir aux classes sociales aisées (…) les pauvres sont, moins encore que les riches, disposés à renoncer à leurs névroses parce que la dure existence qui les attend ne les attire guère et que la maladie leur confère un droit de plus à une aide sociale". Un humoriste en conclura que "la psychanalyse ne guérit que les riches bien portants".
- Fin Mars 1919 : Freud demande à son élève Hélène Deutsch d'arréter de psychanalyser Viktor Tausk (un des premiers disciples de Freud) car celui n'arrète pas de se plaindre que Freud a refusé de l'analyser lui-même.
- 03 juillet 1919 : Tausk, se sentant rejeté par Freud, préfère se suicider.
Freud, dans une lettre, dira de lui : "J'avoue qu'il ne me manque pas vraiment : cela fait longtemps que je me suis rendu compte qu'il ne pouvait plus nous être de service, qu'en fait il constituait une menace pour le futur".
- Eté 1919 : Freud part en vacances à Bad Gastein avec sa maîtresse et belle-soeur Minna… pendant que sa femme est soignée de la terrible grippe espagnole.
- 1920 : Freud élabore la seconde topique de l'appareil psychique composée du Moi, du Ça et du Surmoi. Elle se superpose à la première (inconscient, préconscient, conscient). Dans "Au delà du principe du plaisir", il écrit : "Je ne demande pas non plus aux autres d'y croire. Plus exactement : Je ne sais pas dans quelle mesure j'y crois." Cela montre la fragilité de ses théories.
- 1921 : Freud commence à psychanalyser Horace Frink, secrétaire de la Société psychanalytique de New York. Il lui conseille de quitter sa femme Doris Best pour se remarier avec sa maîtresse, la multimillionnaire Angelika Bijur, sinon celle-ci risque de faire une dépression nerveuse. Freud rencontre ensuite Angelika et lui conseille de se séparer de son mari, sinon son amant Frink risque de devenir homosexuel. Frink se sépare alors de son épouse qui part avec ses deux enfants.
- Novembre 1921 : Freud écrit ceci à Frink : "J'ai demandé à Angelika de ne pas répéter à des étrangers que je lui avais conseillé de vous épouser parce que vous étiez dans un état dépressif. Cela serait leurs donner une fausse idée de conseil compatible avec une analyse et se retournerait vraisemblablement contre le bon déroulement d'une analyse." Il lui dit également "Vous n'ètes pas encore conscient de votre fantasme de faire de moi un homme riche. Si les choses se déroulent convenablement, transformons ce don imaginaire en contribution réelle au profit du financement de la psychanalyse"… ce qui semble indiquer que Freud est surtout intéressé par la fortune d'Angelika.
- 1922 : Angelika Bijur demande le divorce, mais son mari, Abraham Bijur, menace de porter plainte contre Freud pour extorsion de fonds et de révéler à la presse que Freud a brisé deux ménages contrairement à toute éthique médicale… mais il meurt très opportunément du cancer en mai 1922 et son épouse hérite de sa fortune. Se sentant coupable, Frink tombe alors dans une dépression sévère et Freud peut le manipuler comme il veut. Il le déclare guéri et le force à épouser Angelika le 27 décembre 1922.
- Janvier 1923 : Freud fait pression sur la Société psychanalytique de New York pour prendre Frink comme nouveau président, ce qui lui permet de contrôler cette société à distance.
- 04 Mai 1923 : Doris Best meurt de pneumonie et ses enfants sont confiés à Frink. Mais celui-ci, pas du tout guéri contrairement à ce qu'affirmait Freud, sombre de plus en plus dans la psychose et ne ressent plus aucune attirance sexuelle pour Angelika (parfois même il la frappe).
- Aout 1923 : Disparition du comité secret pour cause de dissension entre ses membres.
- 1923 : Freud apprend qu'il est atteint d'un cancer à la mâchoire. Il se fait ligaturer ses canaux spermatiques pour lutter contre sa maladie … ou pour essayer de raviver sa sexualité.
- Mars 1924 : Frink cesse de présider la Société psychanalytique de New York pour cause de santé mentale défaillante. Angelika soupçonne alors Freud d'avoir organisé son mariage avec Frink à seule fin d'accaparer ensuite la fortune du couple. Il est vrai que la maison d'édition de Freud est en très mauvaise situation financière; Il est donc de plus en plus obsédé par l'idée de gagner de l'argent. Il venait d'ailleurs de doubler le prix de ses consultations.
- 22 avril 1924 : Otto Rank quitte avec fracas le Comité secret, humilié par Freud pour avoir osé préconiser des thérapies brêves contraires à la "doctrine officielle".
- Juillet 1924 : Angelika, qui prend de plus en plus les psychanalystes pour des charlatans et des névrosés, demande le divorce à Frink. Ce dernier tente alors plusieurs fois de se suicider et finit par être interné.
- 09 décembre 1924 : F.H.Packard, le psychologue de Frink écrit ceci : "Frink soutient que Freud n'a rien compris aux psychoses, que le champs de la psychanalyse se limite aux névroses et que Freud le savait. Selon lui, Freud n'aurait jamais du tenter de le traiter quand il était en phase psychotique. Le traitement et les conseils qu'il lui donnait étaient tous nuisibles, appliqués au détriment des intérêts de son patient."
- Aout et Septembre 1924 : Dans ses "Trois essais sur la théorie de la sexualité" et dans une biographie, Freud soutient le travail de la psychanalyste Hermine von Hug-Hellmuth sur les enfants … hors il sait très bien que le livre que celle-ci a publié en 1919 était une totale supercherie : Dedans, la jeune Rita / Grete Lainer qu'elle prétend avoir psychanalysé n'a jamais existé.
- 1924 : Dans son " Autoreprésentation"» Freud continue d'affirmer que son traitement d'Anna O. Avait été un succés.
- 1925 : Les affaires de Freud semblent aller mieux car, dans une lettre à son neveu Sam, il dit : "Après une longue période de pauvreté, je gagne ma vie sans me fatiguer." Et dans Selbstdarstellung, il écrit : "Il est tout à fait vrai que la psychanalyse travaille aussi par le moyen de la suggestion…". Cela ne semble pas trop le gêner alors que ça implique qu'il manipule ses patients.
- 15 janvier 1925 : Dans "Résistances à la psychanalyse", Freud soulève "la question de savoir si sa qualité de Juif, qu'il n'a jamais songé à cacher, n'a pas été pour une bonne part dans l'antipathie générale contre la psychanalyse." Il accusera en effet souvent ses adversaires d'être des anti-Juifs.
- Mars 1925 : Freud, sa fille et Ferenczi refont des expériences de télépathie. Freud estime alors avoir la preuve qu'il est doué pour la transmission de pensées.
- 1925 : Freud explique, à propos de son ancienne théorie de la séduction : "La plupart de mes patients reproduisaient des scènes de leur enfance, dont le contenu était la séduction sexuelle par un adulte. J'ajoutai foi à ces communications. […] Aujourd'hui encore, je ne crois pas que j'ai imposé, 'suggéré' à mes patients ces fantaisies de séduction"… pourtant, en 1896, il disait bien qu'il obtenait ces souvenirs : "sous la pression la plus énergique … arrachant le souvenir morceau par morceau". Quand une patiente refusait de reconnaître la réalité de sévices sexuels, Freud menaçait même d'interrompre le traitement.
- 1925-1926 : Dans sa "Psycho-analyse" Freud continue d'affirmer que son traitement d'Anna O. Avait été un succés. Cependant, dans un séminaire donné à Zurich, Jung révèle que Freud lui avait confié que la malade n'avait pas été guérie.
1926 : Freud avoue "En règle générale, notre thérapie est forcée de se contenter d'amener plus vite, plus sûrement, avec moins de dépense, la bonne issue qui, dans des circonstances favorables, se serait produite spontanément"... Cela implique que les patients pourraient être guéris tout seuls sans avoir besoin de la psychanalyse.
- 05 janvier 1928 : Freud écrit à René Laforgue : "Cela me déroute parfois que les analystes eux-mêmes ne soient pas radicalement changés par leur commerce avec l'analyse".
- 1928 : Freud, dans un essai, prétend que son expérience a démontré que le "complexe de castration" est la "clé de toute névrose". Pourtant, en 1912, il avait désavoué Adler, qui défendait ce complexe, et avait affirmé "Je connais des cas de névrose dans lesquels le complexe de castration ne joue aucun rôle pathogène ou n'apparait pas du tout."
- 1929-1930 : Dans "Malaise dans la civilisation", Freud critique le communisme (par contre il ne critiquera jamais le facisme et le nazisme).
- 28 septembre 1931 : Dans une lettre à Lothar Bickel, Freud prétend qu'il s'est toujours refusé de lire l'oeuvre de Nietzsche afin de ne pas être influencé par celui-ci dans ses théories sur l'inconscient… Mais alors, pourquoi avait-il acheté ses livres en 1900 ?
- 1932 : Sandor Rado, directeur éditorial de deux revues psychanalytiques, se plaint des attitudes dictatoriales de Freud. Celui-ci profite alors de ce qu'il est parti aux USA pour le faire remplacer à la tête des deux revues.
La même année, Freud fait passer le psychanalyse Sandor Fecenczi pour fou parcequ'il osait accorder plus d'importance aux évènements réels de la vie de ses patients qu'à leurs fantasmes. Ferenczi avait aussi révélé une parole de Freud dans son "Journal clinique" : "Les patients c'est de la racaille. Les patients ne sont bons qu'à nous faire vivre, et ils sont du matériel pour apprendre. Nous ne pouvons pas les aider, de toute façon."
Dans "Ma rencontre avec Popper-Lynkeus", on remarquera que Freud s'entête à affirmer que son traitement d'Anna O. avait été un succés.
- 1933 : Freud commence à travailler sur son livre "L'homme Moïse et la religion monothéiste". Il y prétend que Moïse était un Egyptien.
- 10 février 1933 : Dans une lettre à Jeanne Lampl-de Groot, Freud affirme que les thèses pacifistes d'Albert Einstein sont des "sottises".
- 26 avril 1933 : Freud dédicace son livre "Pourquoi la guerre" à "Benito Mussolini, avec le salut respectueux d'un vieil homme qui reconnaît en la personne du dirigeant un héros de la culture."
- Juillet 1933 : Wilhelm Reich est secrètement exclu de l'API (il ne l'apprendra qu'un an plus tard) car c'est un psychanalyste marxiste. (Ca n'empèchera pourtant pas, plus tard, la gauche d'aduler Freud).
- 1935 : Freud dit, à propos des psychanalystes "Beaucoup hélas sont d'une étoffe humaine peu modifiée par l'analyse."
- 01 janvier 1937 : Dans un courrier répondant à Marie Bonaparte qui lui annonce son acquisition de ses lettres à Fliess, Freud dit "Je n'aimerais pas que la soi-disant postérité puisse avoir connaissance de quoi que ce soit dans ces lettres."
- 1937 : Dans son article "Analyse finie et analyse infinie" Freud dit "Il est incontestable que les analystes n'ont pas complètement atteint, dans leur propre personnalité, le degré de normalité psychique auquel ils veulent éduquer leurs patients."
Freud commence cependant (enfin) à s'intéresser aux neurones. Il prétend qu'il en existerait de trois sortes : Les Phi, les Psy et les Oméga.
- 02 mars 1937 : Dans une lettre à Ernest Jones, Freud écrit : "Le seul protecteur que nous ayons eu jusqu'à présent, Mussolini, semble laisser les mains libres à l'Allemagne". S'il ne semble pas favorable aux nazis, il semble l'être aux facistes (il s'était d'ailleurs montré très indifférent face aux massacres perpétrés par les facistes autrichiens).
- 1938 : Dans son "Abrégé de psychanalyse", Freud dit que la psychanalyse pourrait être un jour rendue inutile par les progrès de la chimie … ce en quoi il aura raison.
- 04 juin 1938: Freud fuit les Nazis et part s'installer à Londres. Il avoue : "On ne devrait pas être surpris quand il s'avère à la fin que la différence entre le non-analysé et le comportement ultérieur de l'analysé n'est pas aussi radicale que nous y aspirons".
- 1939 : Freud publie son livre "L'homme Moïse et la religion monothéiste". Celui-ci est mal reçu par les Juifs qui y voient une provocation, surtout que cela se passe à une époque où les Juifs sont opprimés par le Nazisme. (On remarquera que Freud critique plusieurs fois les Communistes mais jamais les Nazis.) Il écrit : "Gardons-nous de laisser faussement croire à certains que la complexité du monde est telle que toute explication doit nécessairement comporter une parcelle de vérité. Non, notre esprit a conservé la liberté d'inventer des rapports, des relations qui n'ont aucun équivalent dans la réalité." Doit-on alors considérer tout ce qu'il a écrit comme de simples inventions sans aucun rapport avec la réalité ?
- 23 septembre 1939 : Freud décède des suites de son cancer à la mâchoire. Sa femme peut alors enfin pratiquer sa religion juive, alors que Freud (pourtant Juif lui-même) le lui avait interdit jusque là.
- En résumé, sur les 31 patients de Freud dont on connaît bien l'évolution, on constate que trois seulement ont été mieux ou ont été guéris. L'état des autres n'a guère changé ou s'est détérioré. Certains patients ont fini à l'asile, trois se sont suicidés, quatre ont tenté de se suicider.
La psychanalyse de Freud semble donc n'être que ça : Une secte dogmatique professant une doctrine qui n'a jamais été prouvée scientifiquement par des faits réels (non mensongers). D'ailleurs Freud disait "La psychanalyse est comme le Dieu de l'Ancien Testament, elle n'admet pas qu'il y ait d'autres diii!eux".
Le philosophe Popper a démontré que la psychanalyse n'est pas une science car elle n'est pas réfutable (elle est construite de manière à empêcher toute tentative de la mettre à l'épreuve).
La France résistera longtemps à la psychanalyse. Mais finalement elle sera convertie par le psychanalyste Jacques Lacan (1901-1981) qui fondera une version française du freudisme.
En Juillet 1963, l'IPA (International Psychoanalytical Association) avait exclu Lacan de ses rangs car il pratiquait des analyse beaucoup trop courtes : "Le Dr. Lacan n'est plus désormais reconnu comme analyste didacticien. Cette notification devra être effective le 31 novembre 1963 au plus tard".
Pour se venger, Lacan proclamera alors la création, le 21 juin 1964, de sa propre société : l'Ecole Française de Psychanalyse (EFP). Il prétend faire un "retour à Freud"… mais ses théories sont bien éloignées du freudisme; elles doivent surtout à l'nfluence d'Hegel, Husserl et Heidegger, philosophes aux verbiages spécialement obscurs.
Lacan deviendra vite un spécialiste du langage incompréhensible.
Ainsi, dans un texte de 1970, il mélange la psychanalyse et la géométrie afin de paraitre profond et d'épater les lecteurs :
"Ce diagramme peut être considéré comme la base d'une sorte d'inscription essentielle à l'origine, dans le nœud qui constitue le sujet. Ceci va bien plus loin que vous ne pourriez le penser à première vue, car vous pouvez chercher le type de surface capable de recevoir de telles inscriptions. Vous verrez peut-être que la sphère, ce vieux symbole de la totalité, n'est pas approprié. Un tore, une bouteille de Klein, une surface cross-cut, sont capables de recevoir une telle coupure. Et cette diversité est très importante car elle explique beaucoup de choses sur la structure de la maladie mentale. Si l'on peut symboliser le sujet par cette coupure fondamentale, de la même façon on peut montrer qu'une coupure sur un tore correspond au sujet neurotique, et sur une surface cross-cut à une autre sorte de maladie mentale."
Il joue aussi avec les mots pour dérouter les gens.
Dans un passage à la TV, le 9 et 16 Mars 1974, par exemple, il dit :
"L'interprétation doit être preste pour satisfaire à l'entreprêt. De ce qui perdure de perte pure à ce qui ne parie que du père au pire."
Lorsqu'on lui a demandé la signification de cette phrase incompréhensible, Lacan a répondu : "J'ai dit ça pour les assonances".
Lacan se montre également particulièrement délirant dans ses conférences.
Par exemple dans ce passage du 16 juin 1975 :
"Pouvait-on s'attendre à autre chose d'emmoi : je nomme. Que ça fasse jeune homme est une retombée d'où je ne veux retirer qu'une seule chose. C'est que nous sommes z'hommes.
LOM : en français ça dit bien ce que ça veut dire. Il suffit de l'écrire phonétiquement, ça le faunétique (faun…), à sa mesure : l'eaubscène. Écrivez ça eaub… pour rappeler que le beau n'est pas autre chose. Hissecroibeau à écrire comme l'hessecabeau sans lequel hihanappat qui soit ding ! d'nom dhom. LOM se lomellise à qui mieux mieux. Mouille, lui dit-on, faut le faire : car sans mouiller pas d'hessecabeau.
LOM, LOM de base, LOM cahun corps et nan-na Kun. Faut le dire comme ça : il ahun… et non : il estun… (cor/niché). C'est l'avoir et pas l'être qui le caractérise. Il y a de l'avoiement dans le qu'as-tu ? dont il s'interroge fictivement d'avoir la réponse toujours. J'ai ça, c'est son seul être. Ce que fait le f…toir dit épistémique quand il se met à bousculer le monde, c'est de faire passer l'être avant l'avoir, alors que le vrai, c'est que LOM a, au principe. Pourquoi ? ça se sent, et une fois senti, ça se démontre."
Lacan semblait s'en amuser puisqu'il avait prévenu :
"Si vous avez compris, vous avez sûrement tort."
Le linguiste et philosophe américain Noam Chomsky le considérait comme un "charlatan conscient de l'être qui se jouait du milieu intellectuel parisien pour voir jusqu'à quel point il pouvait produire de l'absurdité tout en continuant à être pris au sérieux".
D'ailleurs Lacan lui-même le reconnaissait plus ou moins directement…
Texte du 26 février 1977 : "Notre pratique est une escroquerie : bluffer, faire ciller les gens, les éblouir avec des mots qui sont du chiqué, c'est quand même ce qu'on appelle d'habitude du chiqué (…) Du point de vue éthiques, c'est intenable notre profession; c'est bien pour ça que j'en suis malade, parce que j'ai un surmoi comme tout le monde."
Texte de 1977 : "La psychanalyse est une pratique délirante, mais c'est ce qu'on a de mieux actuellement pour faire prendre patience à cette situation incommode d'être homme. C'est en tout cas ce que Freud a trouvé de mieux. Et il a maintenu que le psychanalyste ne doit jamais hésiter à délirer."
Texte de 1978 : "La psychanalyse n'est pas une science. Elle n'a pas son statut de science, elle ne peut que l'attendre, l'espérer. C'est un délire — un délire dont on attend qu'il porte une science. On peut attendre longtemps ! Il n'y a pas de progrès, et ce qu'on attend ce n'est pas forcément ce qu'on recueille. C'est un délire scientifique."
Alors que la psychanalyse est progressivement abandonnée dans tous les pays du monde (même aux USA depuis les années 80), pour être remplacée par des thérapies plus efficaces (TCC par exemple), elle est restée puissante en France, en Belgique francophone et en Suisse romande qui restent les bastions des Lacaniens. L'Argentine (et un peu aussi le Brésil) forment un second bastion en Amérique du sud.
En France, la psychanalyse reste considérée comme une véritable science dans les milieux pseudo-intellectuels et continue d'imposer ses dogmes dans la société.
Le 05 février 2005, sous la pression du lobby des psychanalystes Lacaniens (dont Miller, le gendre de Lacan), le ministre de la santé Philippe Douste-Blasy a désavoué et fait censurer le rapport de l'INSERM "Psychothérapie : Trois approches évaluées" car celui-ci concluait à la faible efficacité thérapeutique de la psychanalyse. Le directeur général de la santé, William Dab démissionna pour protester.
En 2011, le lobby des psychanalystes Lacaniens s'attaque au film "Le mur, la psychanalyse à l'épreuve de l'autisme", réalisé par Sophie Robert, qui critique la position hégémonique de la psychanalyse dans le traitement de l'autisme. Ce film sera poursuivi en justice par les psychanalystes, censuré pendant deux ans, et intégralement réhabilité par la cour d'appel de Douai le 16 janvier 2014. ( https://www.youtube.com/watch?v=oke70dMEM44 )
La situation déplorable des autistes dans les pays francophones est due principalement aux théories psychanalytiques introduites par Bruno Bettelheim.
Aux USA, le psychanalyste Bruno Bettelheim (1903-1990) a beaucoup travaillé sur les causes de l'autisme … mais toutes ses théories ont depuis été invalidées et n'ont fait que retarder les études scientifiques sérieuses sur cette maladie. Il disait " je soutiens que le facteur qui précipite l'enfant dans l'autisme infantile est le désir de ses parents qu'il n'existe pas" … ce qui a culpabilisé et fait souffrir inutilement bien des parents. A cause de la position hégémonique de la psychanalyse dans les pays francophones, ceux-ci ont plus de 40 ans de retard dans l'accompagnement de l'autisme par rapport aux autres pays développés. Cette situation a valu à la France d'être condamnée à cinq reprises par le Conseil de l'Europe pour ses manquements graves à l'égard des personnes avec autisme.
Bettelheim a été dénoncé comme un homme violent avec ses patients et comme un menteur (son passé de résistant n'était qu'une invention, son CV et ses nombreux diplômes également). Et son livre "Psychanalyse des contes de fées" (1976) a été dénoncé comme un plagiat de "A Psychiatric Study of Myths and Fairy Tales: their origin, meaning, and usefulness" de Julius Heuscher (1974).
Richard Pollak, frère d'un autiste "soigné" par Bettelheim, l'accuse d'être un escroc manipulateur, mythomane et despotique, disposant de puissants soutiens financiers et médiatiques pour réduire ses détracteurs au silence.
On peut en conclure que la psychanalyse n'est pas une science. C'est plutôt une croyance défendue par une secte, une secte pernicieuse, particulièrement en France.
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