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Ba'al Célèbre Sa Victoire Sur Yam :
... "N'abaissez pas vos têtes."
Alors Radamin (Pardamenni) sert le puissant
Ba'al; il attend le prince, le seigneur de la terre.
Il se lève, il place la nourriture sur la table
et la lui donne pour manger;
il coupe une poitrine devant lui,
avec une lame pointue
il coupe vers un (..?..). Il se lève,
il fait prêt un festin et lui donne la boisson ;
il place une tasse dans sa main,
un récipient hanap dans ses deux deux mains,
un grand bocal, grand à voir, un bocal ra'idân
pour les hommes du ciel, une tasse sacrée
telle que ne devrait jamais voir aucune femme,
un gobelet hanap tel que ne devrait jamais voir Athirat ;
il prend mille pichets du vin du nouvel automne,
dix mille qu'il mélange dans la cuvette de mélange
pour être mélangé dans dix mille parties.
Tandis qu'il le mélange,
On se lève, on psalmodie et chante,
Les cymbales sont dans les mains du troubadour No'am;
Le jeune chante avec une voix douce
pour Ba'al dans les hauteurs du mont Tsaphon, au nord.
Les (..?..) Baal aperçoit les filles,
il place son oeil sur Pidraya (Pidray) , fille de la lumière;
également sur Talaya (Talay) fille de la pluie;
Pidar connait (...?...)
(...?...)
(...?...)
(...........?..........)
Elle vient , baigné dans le parfum
avec assez de henné pour sept filles,
avec un parfum de coriandre, de safran et d'ambre gris.
'Anat a fermé les portes de la maison
et rencontre les messagers à la base de la montagne.
Et la, 'Anat commence la bataille dans la vallée ;
Puissamment elle coupe et taille en pièces les personnes des
deux villes;
Elle abat les personnes du rivage occidental ;
Elle détruit les hommes de l'aube orientale.
Sous elle comme des boules roulent les têtes,
Au-dessus d'elle comme des sauterelles
volent les paumes de mains,
comme les sauterelles sont les mains des guerriers rapides.
Elle accroche les têtes coupées sur son dos ;
elle lie les mains à sa ceinture.
Jusqu'à ses genoux elle marche dans le sang des soldats rapides,
et ses cuisses dans le sang des guerriers rapides.
Avec ses flêches elle élimine ses ennemis ;
et elle ligotte ses adversaires.
Et 'Anat arrive à sa maison,
(..?..) elle-même est la déesse à son palais.
Mais elle n'est pas assouvie des combats dans la vallée,
par son massacre des fils des deux villes.
Elle a installé des chaises pour les soldats rapides ;
elle a installé des tables pour les troupes ;
des tabourets pour les héros.
Elle a vu beaucoups de batailles;
'Anat taille, fend et observe ;
Son ventre est gonflé par ses rires,
rempli est son coeur avec sa joie,
rempli est le foie d''Anat avec son triomphe.
Jusqu'à ses genoux elle marche dans le sang des soldats rapides,
et jusqu'à ses cuisses dans le sang des guerriers rapides.
Jusqu'à ce qu'elle soit assouvie elle combat dans la maison.
Elle taille et fend parmi les tables.
puis on nettoit dans la maison e sang des soldats rapides
;
On verse dehors l'huile de la paix. Dans une cuvette.
'Anat lave ses mains, Batalat 'Anat, la demoiselle, lave ses
doigts,
Yabamat Li`imim : la parente des peuples d'Ugarit ;
Elle se lave les mains du sang des soldats rapides,
se lave les doigts du sangs des guerriers rapides.
Elle remet les chaises avec les chaises,
les tables avec les tables, les tabourets avec les tabourets.
Elle écope l'eau de lavage,
dans la rosée des cieux, l'huile de la terre,
la pluie du cavalier des nuages,
la rosée que les cieux versent dehors,
la pluie que les étoiles versent, la vapeur perdue par les
étoiles.
Elle s'orne avec du murex, loin de sa source en mer.
(...?...)
(...?...)
Elle prend la lyre à sa disposition,
Elle met l'instrument
sur son sein, et chante l'amour
le puissant.Ba'al ressent
de l'affection pour Pidraya bat 'Ar, fille de la lumière,
du désir pour Talaya bat Rab, fille de la pluie,
de l'amour pour Aretsaya bat Ya´abdar, fille de l'inondation.
"Immédiatement, ô pages,
entrez, aux pieds d'Anat et son arc
et tombez ; prosternez-vous, rendez-lui hommage,
Et apportez ce mot à Batalat 'Anat, la demoiselle,
répétez à Yabamat Li`imim, l'a parente des peuples
et la belle-soeur des1000 déités :
"Voici le message du puissant Aliyan Ba'al,
le mot du plus puissant des guerriers :
Banissez la guerre de la terre,
offrez (...?...) poussières de l'amour,
versez la paix au milieu de la terre,
Faites pleuvoir le miel d'un pot
comme une libation d'amour au coeur des champs.
Dépêchez-vous ! Accélérez ! Précipitez-vous !
Que vos pieds courrent pour moi.
Laissez accélérer vos jambes.
Vraiment j'ai un une chose à dire,
un mot à raconter,
un conte d'arbres et un charme de pierres
le murmure des cieux à la terre,
qui s'infiltre vers les étoiles,
Je connais la foudre non connue des cieux,
un mot non connu de l'humanité,
ni compris par les multitudes de la terre.
Venez, priez, et moi-même
je le révèlerai au milieu de ma montagne, la divine Tsaphon
(Sapon) du nord,
dans le lieu sacré, la montagne de mon héritage,
dans l'endroit plaisant, la colline de mon triomphe."
'Anat aperçoit les deux dieux, prés d'elle, ses pieds
se secouent, son dos , ses hanches semblent prêtes d'éclater.
Son visage est en sueur, elle a des convulsions,
des tremblements aux articulations de ses hanches,ses muscles
deviennent faibles,
son dos frémit.
Elle élève la voix et
crie :
"Pourquoi Gapen et ` Ugar sont-ils venus ?
(les messagers de Ba'al)
Quel ennemi se lève contre Ba'al,
quel ennemi est contre le cavalier des nuages ?
N'ai-je pas démoli le chéri de EL, Yam de la mer ?
N'ai-je pas éliminé Nahar, le fleuve, le grand dieu Rabim,
n'ai-je pas captuté le dragon Lothan (Léviatan) ?
J'ai démoli le serpent sortueux, Shaliyat aux sept têtes ;
J'ai démoli le chéri des dieux, ` Arsh, le désir,
J'ai annihilé le veau divin de EL, 'Atik, le querelleur, le
rebelle.
J'ai détruit ` Ishat, la chienne des dieux, la furie,
J'ai éliminé Zabib / Zebub : Dhabib, la fille de EL, la flamme.
J'ai lutté pour de l'argent et je combattrai encore et,
étant dépossédée, je reprendrai possession de mes richesses.
Ba'al a chassé loin des hauteurs du Tsaphon, au nord,
celui qui arrètait la bise comme un oiseau,
(..?..) l'a chassé du trône de son royaume,
loin du siège de son royaume.
Quel ennemi se lève alors contre Ba'al,
quel ennemi contre le cavalier des nuées ?"
Et les serviteurs répondent et donnent cette réponse :
"Aucune adversaire ne monte contre Ba'al,
aucun ennemi contre le cavalier des nuées.
Le message du puissant Ba'al,
le mot du plus puissant des guerriers est :
Banissez la guerre de la terre,
offrez (...?...) poussières de l'amour,
versez la paix au milieu de la terre,
Faites pleuvoir le miel d'un pot
comme une libation d'amour au coeur des champs.
Dépêchez-vous ! Accélérez ! Précipitez-vous !
Que vos pieds courrent pour moi.
Laissez accélérer vos jambes.
Vraiment j'ai un une chose à dire,
un mot que je raconterais,
un conte d'arbres et un charme de pierres
le murmure des cieux à la terre,
qui s'infiltre vers les étoiles,
Je connais la foudre non connue des cieux,
un conte non connu de l'humanité,
ni compris par les multitudes de la terre.
Venez, priez, et moi-même
je le révèlerai au milieu de ma montagne, la divine Tsaphon
du nord,
dans l'endroit sacré, la montagne de mon héritage."
Et 'Anat, répond alors,
Yabamat Li`imim dit :
"Je banirai la guerre de la terre,
J'offrirai (...?...) poussières de l'amour,
je verserai la paix au milieu de la terre,
Je ferai pleuvoir le miel d'un pot
comme une libation d'amour au coeur des champs.
Laissez ensemble dans les cieux Ba'al et sa foudre,
Laissez ses éclairs briller!
Alors je banirai la guerre de la terre,
J'offrirai (...?...) poussières de l'amour,
je verserai la paix au milieu de la terre,
Je ferai pleuvoir le miel d'un pot
comme une libation d'amour au coeur des champs.
En outre un mot de plus, je dirai :
Allez, serviteurs divins !
Ne vous attardez pas alors que je pars,
Ughar, vers le plus éloigné des dieux,
pour le plus éloigné des esprits.
En deux bonds au-dessous des bords de la terre.
en effet, elle se dirige vers Ba'al
dans les hauteurs du Tsaphon, au nord,
à travers mille champs, dix mille régions."
Ba'al aperçoit sa soeur qui vient,
l'approche rapide de la belle-fille de son père.
Il enlève les femmes de sa présence
et place un boeuf devant elle, (..?..) devant elle.
Elle ramasse l'eau et se lave,
dans la rosée des cieux, l'huile de la terre,
la rosée que les cieux versent dehors,
la pluie que les étoiles versent, la bruine que perdent les
étoiles.
Elle s'orne avec des murex,
éloignés de mille régions de leur source en mer,
avec de la rosée (..?..)
Mais Ba'al n'a pas de maison comme les dieux,
aucune cour comme les fils d'Athirat, comme la maison de EL,
d 'abri comme ses fils, de maison comme Athirat la dame de
la mer,
d'abri comme Pidray / Pidraya bat `Ar, fille de la lumière
( ou de la brume),(..?..)
comme Tallay / Talaya bat Rabb, fille de la pluie (ou de la
bruine),
comme le logement d'Arsay / Artsaya, fille de ya'abdar, le
grand flux,
de logement comme les jeunes mariées si belles.
La jeune fille Anat répond :
"Que m'assiste EL le Taureau, mon père ;
il m'écoutera et je lui dirai ce qu'il faut faire.
Je le traînerai sûrement comme un agneau à terre,
Je trainerai ses cheveux gris dans le sang,
et les poils gris de sa barbe aussi,
s'il ne donne pas à Ba'al une maison comme celles les dieux
et une cour comme celle des fils d'Athirat."
Elle plante ses pieds et fait trembler la terre;
alors en effet elle dirige son visage vers EL
à la source des deux fleuves,
au milieu des sources des deux océans
à la grande profondeur; elle pénètre les montagnes et
ouvre le pavillon de EL
et entre dans le sanctuaire du roi, le père des années,
elle entre dans la montagne (..?..)
Le père de EL, le Taureau, entend sa voix (...?...)
des sept chambres, par les huit entrées
de la salle fermée (...?...)
il regarde (...?...)
au-dessus de (...?...)
aux pieds des pages (...?...)
beaucoup (...?...)
Shapash, la lumière des dieux,
a sa lueur obscurcie par la poussière;
les cieux sont épuisés par la main du divin MOT
Et la jeune fille 'Anat parle :
"Dans le bâtiment de votre manoir,
ô EL, dans le bâtiment de votre manoir,
ne vous réjouissez pas dans les hauteurs de votre palais,
de peur que je les saisisse avec ma main droite (...?...)
par la force de mon long bras,
de peur que je fracasse votre tête,
que je traine vos cheveux gris dans le sang,
et les poils gris de votre barbe !"
EL répond à travers les sept chambres,
par l'entrée de la salle fermée :
"Je sais, fille, que vous êtes comme un homme,
et qu'il n'existe pas parmi les déesses
de mépris comme le vôtre.
Que désirez-vous, ô demoiselle 'Anat ?"
La jeune fille 'Anat répond :
"Vos décrets, EL, sont sages ; votre sagesse est éternelle.
Une vie de bonne fortune est votre décret.
Notre roi est le puissant Ba'al, notre juge.
Il n'y a pas plus haut que lui.
Son calice, nous deux devons le porter.
Mais gémissant, il pleure et il crie à EL le Taureau,
son père.
A EL, le roi qui l'a créée, il pleure dehors.
Ses cris font venir Athirat et ses fils, la déesse Elat
et tous les courtisans.
Mais il n'y a pas une maison pour Ba'al comme pour les dieux
aucune cour comme pour les fils d'Athirat, comme la demeure
de EL,
d 'abri comme son fils, de logement comme celui d'Athirat
de la mer,
d'abri comme pour Pidray / Pidraya bat `Ar, fille de la lumière
/ brume,(..?..)
comme pour Tallay / Talaya bat Rabb, fille de la pluie / bruine,
comme le logement d'Arsay / Artsaya, fille de ya'abdar, le
grand flux,
de logement comme celui des jeunes mariées si belles.
(....?....)
(....?....)
(....?....)
(....?....)
(....?....)
(....?....)
Byblos,
croisez Qa'al / Qeilah,
croisez les îles de Noph sur l'horizon lointain.
Allez, ô pêcheur d'Athirat,
avancez, Qodesh et Amrur, saints et bénis ;
Allez vers Heq-ka-ptah (= Memphis en Egypte)
vers le dieu de Kaphtor (= Crète)
dont le trône est à Heq-ka-ptah (= Memphis en Egypte)
la terre de son héritage
à travers mille champs, dix mille acres.
Aux pieds de Kothar
rendez hommage et prosternez-vous et honorez-le.
E t dites à Kothar-Khasis, répétez à Hayani,
l'ouvrier habile des mains, à l'artisan intelligent
:
"Voila le message de Ba'al le puissant,
le message du plus puissant des guerriers :
(.........?..........)
"Hommage à Athirat,dame de la mer,
Obéissance à la mère des dieux,
Ainsi elle donnera une maison à Ba'al comme celle des dieux,
et une cour comme celle des fils d'Athirat"
Devant son page Ba'al pleure bruyammant :
"Regardez,
Gapan / Gupen et `Ugar, dans l'obscurité,
le jour est voilé ; voilé dans l'obscurité
(...?...). Les oiseaux de (...?...)
flambants sont voilés.
Les bandes de nuages entourent en rond.
Dans les cieux les oiseaux encerclent
(...?...) la neige (...?...)
la foudre (...?...)"
(........?........)...
SUITE ...
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