Le
vrai Mahomet :
Mahomet serait né vers 570 ou 571 après JC
en Arabie, à La Mecque dans le clan des Hashim, tribu de Quraysh
(Quoraïchites). Son clan était spécialisé dans le commerce
des caravanes. Mais peu après sa naissance, il perdit son
influence.
Le père de Mahomet était un marchand du nom d'Abdallah. Il
meurt en voyage deux mois avant que n'accouche sa femme Amina
en 570. Lorsque celle-ci meurt à son tour, Mahomet n'a que
six ans.
L'orphelin est élevé par son grand-père,
le chef du clan des Bani Hachem (les Hachémites), puis par
son grand-oncle, Abou Talib (père de son futur gendre, Ali).
On dit que Mahomet ne savait ni lire ni écrire. Mais en fait il était "ummy" (Sourate 7 verset 158) tout comme son peuple (Sourate 62 verset 2), ce qui ne semblait pas vouloir dire "illettré" mais "sans Livre révélé". D'ailleurs, d'après Said bin Jubair, Mahomet aurait dit : "Cherchez-moi de quoi écrire, de sorte que je puisse écrire quelque chose pour vous après quoi vous ne vous égarerez jamais."(Sahih Bukkari, Volume 4, livre 52, Nombre 288)
Il assure cependant sa fortune
en épousant à 25 ans une riche veuve de quinze ans plus âgée
que lui : Khadidja.
Waraqa, le cousin de cette Khadidja, était un ancien prêtre
chrétien Nazaréen. (La Sira dit "...Elle
se leva alors, s'habilla et alla chez son cousin Waraqa b.
Nawfal b. Asad b. 'Abd al-'Uzzä b.Qusä, qui s'était converti
au christianisme, avait lu l'Ecriture et avait appris maintes
choses des Gens de la Tora et de l'Evangile....")
Il est trés probable qu'il ait influencé les idées religieuses
de Mahomet.
Devenu un notable, Mahomet organise des caravanes vers la
Syrie et peut-être s'y rend-il lui-même.
Vers l'âge de 40 ans, en 610, le futur Prophète prend l'habitude
de se retirer dans une grotte du désert, sur le mont Hira,
à cinq kilomètres de La Mecque.
C'est là que, selon ses dires, l'ange Jebrail (Gabriel) lui
apporte pour la 1ère fois la parole de Dieu.
A son retour à La Mecque, l’apôtre Mahomet (il ne se dit pas
encore Prophète) se présente comme l'envoyé de Allah, le Dieu
unique, et il commence à révéler ses visions dans les 90 sourates
Mecquoises.
Mais les riches marchands de la ville s’opposent à lui à cause
de ses critiques véhémentes contre leur mode de vie. Ils craignent
pour leurs revenus, liés aux pèlerinages à la kaaba, et le
pourchassent, le traitant de fou, et battent ses disciples.
Pour tenter de se concilier leur bonne grâce, Mahomet admet
alors publiquement (dans la sourate Nadjm, dite de l'Étoile)
que les divinités païennes de la Mecque (Al-Lât, Al-Uzza et
Manât, les trois "filles d'Allah") existent bien et peuvent
intercéder auprès de Dieu.
Tabari écrit à ce sujet :
Puisque le Prophète de l'islam s'était aperçu que la tribu
Quoraïchite était réticente à son égard et puisque cela lui
fut pénible à supporter, il souhaita que quelque chose vînt
de la part de Dieu pour les rapprocher à lui ; lorsque cette
idée a émergé dans son esprit, Dieu a révélé ces versets :
"Ce sont les déesses
éminentes et leur intercession est admise." (Sourate Nadjm, versets 19 et 20)
Lorsque les Quoraïchites ont entendu la vénération de leurs
dieux (par Mahomet), ils s'en sont réjouis et lorsque Mahomet
est, dans son énonciation, arrivé au moment où il fallait
prosterner, il a fait la prosternation et les autres qui étaient
dans la mosquée, contents de la vénération de leurs dieux
par Mahomet, en ont fait autant. Tout croyant ou renégat s'est
prosterné... et quand les Quoraïchites sont sortis de la Mosquée,
ils furent joyeux et disaient : Mahomet a rappelé nos dieux
en bons termes et les a traités d'éminents dont l'intercession
est approuvée... (Ces faits ont été relatés par Al Tabari
et Ibn Sad).
Les relations s'apaisent aussitôt avec les Mecquois Quoraïchites
mais, chez ses disciples de la première heure, c'est la consternation.
Ils se demandent à quoi rime ce polythéisme déguisé et cet
opportunisme religieux envers les idolatres.
Par chance (!), l'ange Gabriel apporte alors à Mahomet une
sourate dite de Youssouf par laquelle il est dit que les deux
versets incriminés (les fameux "versets sataniques") avaient
été inspirés par Satan et donc qu'il fallait les effacer (rapporté
par At Tabari et Ibn Sad).
Et dans la sourate Hadj (le pèlerinage de la Mecque),verset
52, Allah explique alors :
"Avant lui aussi, les prophètes
avaient des souhaits et Satan a fait venir leurs souhaits
dans leur énonciation ..."
Et selon le Tarikh al Moulouk va al Rossal - page 880, Allah
aurait dit aussi :
"...Avant toi, nous n'avons
chargé aucun envoyé ni apôtre, sans qu'au moment de leur énonciation
le Satan n'y fasse des suggestions. Mais Dieu abroge ce que
le Satan a suggéré."
Cette rétractation déclencha une sévère persécution contre
les pauvres de La Mecque, qui avaient suivi le Prophète.
En 619, l'horizon s'obscurcit encore plus avec la mort de
l'épouse dévouée, Khadidja, ainsi que du puissant Abou Talib.
Se sentant menacé, Mahomet essaie de partir pour l'oasis de
Taïf, à une centaine de kilomètres, mais il en est chassé
par les habitants.
Il épouse alors une veuve du nom de Saïda puis la très jeune
fille de son disciple Abou Bakr. Elle s'appelle Aïsha et n'a
que six ans alors que lui en a cinquante. Elle devint l’épouse
préférée de Mahomet, détail qui révèle ses goûts très intimes.
(Ces faits sont relatés dans l’un des textes officiels de la tradition islamique, le hâdith 67 39).
D'aprés le père de Hisham,
dans le Hadith de Bukhari LVIII 236 :
“Khadija est morte trois
ans avant que le Prophète parte à Médine.
Il y est resté environ deux ans et il se maria ensuite
avec Aisha qui était une fillette de six ans; elle
était âgée de neuf ans quand il a consommé
le mariage.”
Le Hadith de Sahih Bukhari 7,62-64 dit :
"D'aprés Ursa : Le Prophète a écrit le contrat de mariage avec Aisha
quand elle avait six ans et il a consommé son mariage quand
elle avait neuf ans, et alors elle est resté avec lui pendant
neuf années (c'est à-dire, jusqu'à sa mort)." (Celà indique, d'ailleurs, que Mahomet savait bien écrire.)
Le Hadith de Sahih Bukhari 1,4-229 dit :
Aisha a relaté : "J'avais
l'habitude de laver les traces de sperme des vêtements du
Prophète et il avait l'habitude d'aller à la prière avec de
l'eau encore dessus. (les traces d'eau étaient encore visibles)."
Le Hadith, Volume 8, livre 73, N° 151dit :
Aisha a relaté : "J'avais
l'habitude de jouer à la poupée en présence du Prophète, et
mes jeunes amies avaient l'habitude également de jouer avec
moi. Quand l'apôtre d'Allah entrait, elles avaient l'habitude
de se cacher, mais le prophète les appelait à le rejoindre
et jouer avec moi."
Le Hadith, Volume 7, livre 62, N° 17 dit :
Jabir bin 'Abdullah a relaté
: Quand je me suis marié, l'apôtre d'Allah m'a dit : "A quel
type de dame t'es tu marié ?" J'ai répondu : "J'ai épousé
une matrone". Il a dit : "Pourquoi, tu n'as pas de penchant
pour les jeunes vierges et pour les caresser?" Jabir a également
indiqué : L'apôtre d'Allah a dit : "Pourquoi tu n'as pas épousé
une jeune fille de sorte que tu pourrais jouer avec elle et
elle avec toi ?" (récit
de Jabir ibn Abdullah, Bukhari )
Le 23 juin 622, à Aqaba, sur les bords de la mer Rouge, les
représentants de Yathrib (Médine), une oasis à 350 km au Nord-Est,
signent avec le Prophète un pacte d'alliance et acceptent
d'accueillir ses disciples mecquois, au total 70 personnes.
Mahomet quitta alors finalement la Mecque en septembre pour
s'installer à Médine. Cette période correspond à l’Hégire,
ou début de l’ère islamique.
Médine était la proie de rivalités entre deux tribus arabes
(Les Aws et les Khazraj) ; trois tribus juives y arbitraient
ce conflit au gré de leurs intérêts. Mahomet y fut accueilli
comme un médiateur et un législateur. Pour lui c'est le début
d’un radicalisme politique qui ira crescendo : Désormais,
dans ses 24 sourates de la période Médinoise, il ne se dit
plus "apôtre" mais "Prophète" et son ton est bien plus dur.
Les Juifs jouent alors un rôle non négligeable dans la vie
de la communauté. Il faut dire que Mahomet n'avait pas encore
la prétention de professer une religion "nouvelle". Il n'y
avait donc pas d'opposition avec les Juifs. D'ailleurs, la
prière était tournée vers Jérusalem.
La communauté, en fait, est surtout une association politique
: Le chef des musulmans se comporte en guerrier et il multiplie
les razzias contre les caravanes des Mecquois pour réunir
du butin.
Ayant alors surpris Zaynab bint Khuzaima (30 ans), épouse
de son fils adoptif Ali, en petite tenue, Mahomet fut ébloui
par sa beauté, et eut envie d'elle. Pour se justifier contre
toute accusation d’inceste, Mahomet inventa une histoire incroyable
: Une opportune (!) révélation d’Allah l’autorisa à transgresser
l’interdit social et à épouser sa belle-fille :
"O prophète ! Il t'est
permis d'épouser les femmes que tu auras dotées, les captives
qu'Allah aura fait tomber entre tes mains, les filles de tes
oncles et de tes tantes maternels et paternels qui ont pris
la fuite avec toi, et toute femme fidèle qui aura donné son
âme au prophète. C'est une prérogative que nous t'accordons
sur les autres croyants. " (Sourate 30, 49-51) (il y a aussi la sourate 33, 2-37).
Bien évidemment son fils Zaid accepta de divorcer pour répondre
au désir légitime de son père et aux ordres d'Allah.
Les hadiths de Boukhari Vol. 7,48 disent à ce sujet :
Lorsque fut révélé le verset
coranique permettant à Muhammad de retarder le tour de n'importe
laquelle de ses épouses, et lorsque Muhammad déclara qu'Allah
lui avait permis de se marier avec la femme de son fils adoptif,
Aïcha lui dit ironiquement : "Ô envoyé d'Allah, je vois
que ton Dieu s'est vite empressé de t'exaucer."
La sourate 66, 1-5 fut également révélée inopinément (!) pour
permettre au Prophète de délaisser ses épouses s'il le voulait
afin de coucher avec Marya Qibtiya bint shamun appelée aussi
Maria la copte (une esclave sexuelle qu'on lui avait donné
en cadeau).
A partir de Médine, Mahomet organisa alors avec ses partisans
trois razzias infructueuses contre les caravanes mecquoises.
Mais en janvier 624, en un lieu appelé Nakhlah, douze disciples
de Mahomet attaquent par surprise une caravane de La Mecque,
tuent un homme d'une flèche et font deux prisonniers. L'affaire
cause un grand scandale car elle s'est produite pendant le
mois de rajab. Il s'agit d'une période sacrée où toute hostilité
et tout meurtre étaient proscrits.
Mais opportunément (!), Allah dicta à ce moment une sourate
l’autorisant à rompre la trêve (sourate 2, 217). Allah accorda
en plus une large part à son Prophète (il pu s'approprier
un 5ème du butin !).
A cette époque Mahomet garde les juifs de Médine en haute
estime. il s’attendait à ce que ceux-ci fussent les premiers
à accueillir favorablement son message monothéiste; mais il
fut rapidement déçu par leur méfiance et leur frilosité. En
effet, les juifs ne le recevaient pas comme leur prophète
et ils critiquaient même les libertés qu’il prenait avec le
récit biblique.
Au comble de l’amertume, il se détourna du judaïsme et développa
une religion qui tira désormais sa source mystique dIsmaël
fils d’Abraham, et non plus de Moïse.
Le 11 février 624, une révélation divine (sourate 2, 138)
enjoint à Mahomet et à ses disciples que la prière rituelle
se ferait désormais en se tournant non plus vers Jérusalem
mais vers la pierre noire de la Kaaba, le sanctuaire des idolâtres
de La Mecque. (en fait les chroniques occidentales indiquent
que ce changement se serait fait bien plus tard). La rupture
avec les juifs avait commencé.
Parallèlement, Mahomet fit peu à peu assassiner, avec l’accord
d’Allah, tous ceux qui lui étaient opposés ou qui l’avaient
critiqué
Ainsi Abu Afak, un juif centenaire avait osé composer une
satire lyrique du Prophète (selon le Kitab al Tabaqat al Kabir, Volume
2, par Ibn Sa’d, page 32). Mahomet s'est exclamé : "Qui
me vengera sur cette crapule ?" et Salim ibn Umayr est parti le tuer dans son sommeil.
Ensuite, selon Aba Dawud Livre 38, 4348 :
"Puis la poétesse Asma bint Marwan, mère de 5 petits enfants,
écrivit une poésie critiquant les Arabes pour avoir laissé
Mahomet assassiner un vieil homme. Apprenant ses dires, Mahomet
questionna : 'N’y aurait-il
donc personne pour me débarrasser de la fille de Marwan ?' Umayr ibn Adi, un musulman (aveugle ?) se porta volontaire
et poignarda la malheureuse dans son lit, alors qu’elle donnait
la tétée à son plus jeune enfant.(Sirat Rasul Allah).
Lorsque, pris de remord, Umayr exprima ses craintes d'être
puni de ce meurtre par Allah, Mahomet le rassura en lui disant
que 'Même deux chèvres
ne se disputeraient pas pour cela.'
Il dit aussi : 'Oh sois témoin,
aucune revanche n'est payable pour son sang !'
Selon Waqidi , Livre des expéditions 10 :
"Vers le cinquième jour du mois de ramadan, il y eut l'assassinat de Asma bint Marwa , une femme...
Elle offensait et provoquait le parti musulman. A cause de cela , Umayr annonça qu'il allait la tuer, dès que le prophète rentrait de Badr.
Ainsi , la nuit , il se faufila chez elle pendant que ses enfants dormaient autour d'elle. Le plus jeune était encore accroché à son sein. Avec le sabre , il la transperça.
Pour la prière du matin , il était déjà de retour à Médine. Muhammad lui demanda aussitôt s'il l'avait tuée. Il avait peur de la question. Ensuite , il fut tout de suite rassuré."
Selon Ibn Sa , Tabaqat 2/30-1 :
"Puis advint le raid d'Umayr ibn Adi ibn Kharashah al Khatmi contre Asma bint Marwan , des Banu Umayyah ibn Zayd , quand il restait cinq nuits au mois de ramadan , au début du dix-neuvième mois de l'Hégire de l'apôtre d'Allah. Asma était la femme de Yazid ibn Zayd ibn Hisn al Khatmi. Elle avait coutume de dénigrer l'islam, s'offenser le prophète et de pousser les gens contre lui. Elle composait des poèmes. Umayr ibn Adi alla à sa rencontre de nuit , entra chez elle. Ses enfants dormaient autour d'elle. Il y en avait même un qui pendait à sa poitrine, qu'elle allaitait. Il la chercha de sa main, car il était aveugle, et écarta l'enfant. Il plongea son sabre dans sa poitrine jusqu'à ce qu'il ressorte dans le dos. Ensuite, il fit la prière du matin à Médine avec le prophète.
L'apôtre d'Allah lui dit :
-'As-tu assassiné la fille de Marwan ?'
Il dit :
-'Oui. Dois-je faire autre chose ?'
Il dit :
-'Non. Deux chèvres ne se cogneront pas pour elle'.
C'est une formule qui fut entendue pour la première fois provenant de l'apôtre d'Allah.
L'apôtre d'Allah appelait Umayr 'le voyant'."
Selon Ibn Hisham, Conduite de l'envoyé d'Allah 996 :
"Ensuite , il y eut une grande émotion parmi les Banu Khatma, le jour de l'affaire de Asma bint Marwan. Elle avait cinq fils, et quand Umayr vint les voir de la part de l'apôtre, il leur déclara :
-'J'ai tué Asma bint Marwa , ô fils de Khatma. Affrontez-moi si vous le voulez, ne me faites pas attendre !'
C'est ce jour où l'islam est devenu puissant parmi les Banu Khatma; avant, c'étaient le musulmans qui devaient cacher leur état.
Le premier d'entre eux qui accepta l'islam fut Ummayr ibn Adiy, appelé 'le lecteur', puis Abdullah ibn Aws et Khuzayma ibn Thabit. Le jour après l'assassinat de Bint Marwan, les hommes des Banu Khatma devinrent musulmans, parce qu'ils avaient vu la puissance de l'islam."
En 624, le Prophète attaqua victorieusement une caravane Mecquoise
au puits de Badr (avec l'appui d'anges invisibles !) : "Les musulmans les tuèrent à coup de sabres et firent des prisonniers."
En souvenir,
ce mois devint le Ramadan.
Mahomet dit à ses hommes: "Quiconque
d'entre vous rencontrera Abou-Djahl, qu'il ait soin de ne
pas le laisser échapper. Si vous ne le rencontrez pas, cherchez
le parmi les morts ; car Dieu m'a promis qu'il serait tué
aujourd'hui. Si vous ne le reconnaissez pas à son visage qui
pourrait être couvert de poussière, vous pourrez le distinguer
à une cicatrice qu'il a au pied (...) tranchez lui la tête
et amenez la moi !"... ce
qui fut fait.
Ibn Hisham, dans la Sirat de Mahomet, raconte ceci :
Deux jours après, à mi-chemin
vers Médine, Uqba, un autre prisonnier, avait été ordonné
à l’exécution. Il tenta de protester et demanda pourquoi il
devait être traité avec plus de rigueur que les autres captifs.
"En raison de ton inimité avec Allah et son prophète», répondit
Mahomet. "Et ma petite fille ! cria Uqba dans l’amertume de
son âme, qui prendra soin d’elle ?". "Les feux de l’enfer
!" s’exclama le Prophète. Et à cet instant, la victime fut
fendue jusqu’aux pieds. "Misérable que tu es !" continua-t-il,
"Et persécuteur ! Mécréant qui ne crois ni en Allah, ni en
son prophète, ni en son livre ! Je remercie le seigneur qui
t’as tué, et ainsi a consolé mes yeux !".
Uqba n’était n'avait pourtant pas persécuté les premiers musulmans
: Il mourut pour la simple et bonne raison qu’il refusa l’Islam,
fidèlement à ses convictions personnelles.
Selon une autre version :
"Mahomet dit à Uqba bin Abi Mu`ayt : je fait le vœu que je te saisis en dehors de la Mecque, je te ferai couper la tête (...) le Prophète et ses compagnons, ayant remporté la victoire sur les incrédules de la Mecque firent beaucoup de prisonniers. Lorsqu'on amena au Prophète un à un ces prisonniers, et parmi eux Oqba qui lui avait craché au visage, ce pourquoi il avait fait le vœu de le tuer, avec une corde au cou, Mahomet dit à Ali : Allons, accomplis le vœu du prophète de Dieu ! Ali tira son épée et la brandit. Oqba dit : ô Mahomet, si tu me fais mourir, qui soutiendra mes enfants après ma mort ? Oqba avait beaucoup d'enfants et était pauvre. Le Prophète répliqua : Ta place et la leur sont dans l'enfer ; s'ils ne deviennent croyants, je les ferai tous mourir, et ils iront avec toi dans l' enfer. Et il le fit décapiter sur le champs. Ensuite on fit passer devant le Prophète Nadhr qui avait dit : ô Dieu, si cela est vrai, fait pleuvoir sur nous des pierres ! Sur l'ordre du Prophète, Acim fils de Thâbit fils d'Abou-Aqlah, tua Nadhr."
Parmi les prisonniers se trouvait en effet le médecin Al Nadhr
(Al-Nasar Harith). Celui-ci était un cousin du Prophète
et il s’était autrefois moqué de lui à la Mecque en
disant que les sourates n'étaient que des fables et qu'elles
étaient moins divertissantes et instructives que celles
des texte persans. Ivre de vengeance, Mahomet en profita pour
l’exécuter.
Il ordonna également le meurtre du poète critique juif Ka'b ben
al-Ashraf, parcequ'il avait récité à la Mecque un ode funèbre
pour les Mecquois tués par les musulmans (et aussi parcequ'il
taquinait les musulmans en adressant des vers d'amour à leurs
femmes).
Le Prophète dit : "Qui me
débarrasserait d'Ibn Al-Ashraf ?"
Muhammad b. Masiamah répondit : "Moi, ô Envoyé d'Allah, je
m'en chargerai, je le tuerai."
L'Envoyé de Dieu lui dit : "Fais-le si tu peux."
Ibn Masiamah dit : "0 Envoyé d'Allah ! Nous serons obligés
de dire des paroles trompeuses."
L'Envoyé d'Allah répondit : "Dites ce que vous voulez : cela
vous est permis."
Ibn Ishâq a raconté l'assassinat (p. 18 à 25) :
Plusieurs hommes de la tribu
de Aws s'étaient associés pour tuer Ka'b ibn al-Ashraf. La
nuit ils se promenèrent avec le poète près d’une cascade,
aprés l'avoir traitreusement attiré hors de sa forteresse.
Abû Nâ'ilah se montrait fort gentil avec Ka'b ibn al-Ashraf.
Il introduisait sa main dans ses cheveux en disant : "Je n'ai
jamais senti un meilleur parfum." Ils marchaient pendant plusieurs
heures, ceci pour mettre en confiance le poète juif. Puis
soudain Abu Nâ'ilah saisit les cheveux de la tête de Ka'b
ibn al-Ashraf en disant : "Frappez cet ennemi de Dieu !" (Il
était pourtant son frère adoptif). Ils le frappèrent et leurs
épées qui se croisaient sur Ka'b ibn al-Ashraf ne pouvaient
cependant l'achever. Muhammad b. Masiamah dit : "Quand je
vis que nos épées ne serviraient à rien, je me suis souvenu
d'un couteau attaché à mon épée. Je le pris et l'enfonçai
dans son bas-ventre et je me pressai sur lui jusqu'à ce que
j'atteigne le pubis. Alors Kaab tomba par terre."
Quand Abû Nâ'ilah jeta la tête coupée de Ka'b ibn al-Ashraf
aux pieds de Mahomet, celui-ci s’écria : "Cela m’est plus
agréable que le plus beau chameau de toute l’Arabie."
Puis il le félicita et lui fit don d'un bâton sur quoi s'appuyer
dans le paradis.
(Le récit de cet acte sera justifié par Ibn Ishâq en citant
ces vers de Hassan b. Thâbit : "Ils
cherchaient la victoire pour la religion de leur prophète
regardant comme peu de chose tout acte inique".)
Le lendemain matin du meurtre de Ka'b, Mahomet déclara : "Tuez tout homme juif dont vous vous emparez."
Ce fut alors au tour de Ibn Sunayna d'être assassiné
par son ami musulman Muhayyisa ben Masud parcequ'il était
juif lui aussi. Le frêre de Muhayyisa s’écria alors que "Une
religion qui pousse à faire cela est certainement merveilleuse
!".
Ces assassinats troublèrent cependant quelques âmes sensibles
et le Prophète trouva le moyen de se justifier par une nouvelle
sourate bien opportune (!) : "Il n’appartient pas au prophète de faire des captifs, tant
que, sur Terre, il n’a pas complètement vaincu les incrédules." (sourate 8,67).
Peu après la bataille de Badr, une musulmane ayant été molestée au marché par des
juifs de la tribu des Banû-Qaynuqâ', des batailles entre musulmans
et juifs s'ensuivent. La tribu mise en cause se trouva bientôt
assiégée par les musulmans puis fut expulsée de Médine et
ses biens confisqués.
En 625, la deuxième tribu juive, celle des Banû-Nadhîr, fut
accusée de pactiser avec les habitants de La Mecque (l'ange Gabriel
aurait révélé qu'ils voulaient assassiner le Prophète). Ils
durent s'enfuir à Quaybar après une violente bataille, Mahomet
ayant fait couper et brûler toutes leurs palmeraies : "Ce
que vous coupez de souple ou que vous laissez debout sur sa
tige, c'est sur l'ordre d'Allah et pour confondre les mécréants."
Le prophète fit tuer aussi Kab, chef des Banû-Nadhîr et poête
satiriste, ainsi que sa femme, car ils s'étaient moqué de
lui.
Le Prophète donna la permission d'aller tuer le juif Satam
b. Abî Al-Huqayq qui se trouvait dans la ville de Khaybar
car il était son ennemi. Alors cinq hommes de la tribu des
Khazraj allèrent à Khaybar pour exécuter le plan. Ils se firent
passer pour des acheteurs :
La femme d'Al-Huqayq demanda
: "Qui êtes-vous ?" Ils répliquèrent : "Nous sommes des Arabes
et nous cherchons de l'approvisionnement en grains." La femme
dit : "Voilà votre homme, entrez chez lui." Quand ils entrèrent
ils fermèrent la porte et avec leurs épées ils l'attaquèrent
alors qu'il était sur son lit. L'ayant déjà poignardé, Abd
Allah b. 'Unays lui enfonça encore son épée dans le ventre
de telle sorte qu'elle ressortit de l'autre côté. Ils retournèrent
à Médine. Ils entrèrent chez Mahomet et l'informèrent de la
mort du juif. Mais chacun prétendait l'avoir tué. Alors l'Envoyé
d'Allah dit :
"Apportez-moi vos épées." Ils les lui apportèrent. Il regarda
et se référant à l'épée de 'Abd Allah b. Unays il dit : Celle-ci
l'a tué car j'y vois la trace de la nourriture."
En 626, Mahomet était le maître de Médine. Il devint riche
et puissant grâce au butin des razzias et du tribut qu’il
exigeait des vaincus. Il s'était associé aux pillards Banou
Damréh ainsi qu'à Abouzar de la tribu des brigands de Ghafar.
La tribu des Banou Madlidj qui était idolâtre s'est alliée
aussi au Prophète uniquement dans l'intention de s'emparer
des butins obtenus dans les attaques aux caravanes. Mahomet
a mené alors de nombreuses razzias, ses victoires devant démontrer à ses
fidèles la pertinence de son message.
Les Mecquois, excédés par le pillage de leurs caravanes, montèrent
une expédition avec Abu Sufyan contre Mahomet. Ils le battirent
d’abord à Uhud le 21 mars (où il fut blessé), puis entreprirent le siège de Médine
en 627 pendant 15 jours ("bataille du fossé"). Mais Mahomet
ayant fait creuser un fossé défensif autour de la ville, les
Mecquois durent lever le siège.
Le Prophète en profita pour accuser ("O
vous, singes et cochons...")
et attaquer la dernière tribu juive de Médine : les Banu Qurayza
(qui pourtant avaient participé à la défense). Aprés un siège
d'un mois, il leurs fait dire qu'ils ont le choix entre se
convertir à l'islam ou bien de mourir. Malgré leur rédition,
Mahomet décide de massacrer, sur ordre d’Allah, tous les membres
mâles de la tribu (600 à 800 hommes). Ils furent horriblement
torturés, pour qu'ils avouent où ils avaient cachés leurs
trésors, puis, emmenés par groupe de cinq, ils furent tous
égorgés et jetés dans des fosses communes creusées prés de
la place du marché de Médine. Les femmes et les enfants furent
vendus comme esclaves. Après le carnage, Mahomet pris pour
concubine la belle Rayhana bint umru bin hanafa, veuve de
l’un des suppliciés :
"... Les Qoraïzha / Qurayza sortirent de leur fort et dirent au Prophète : 'Agis avec bonté envers nous, fais nous grâce'. Le Prophète refusa fit lier les mains et saisir les biens des huit cents juifs qui ne se sauvèrent pas. On rentra à Médine au mois de dsou'l qua'da. Les juifs restèrent dans leurs liens pendant trois jours jusqu'à ce que tous leurs bien fussent transportés à Médine. Ensuite, le Prophète fut creuser une fosse sur la place du marché, s'assit au bord, fit appeler Ali, fils d'Abou Talib et Zobaïr, fils Al Awwâm et leur ordonna de prendre leur sabre et d'égorger successivement tous les Juifs et de les jeter dans la fosse."
Le Hadith, Sahih Bukhari 5,59,362 dit à ce sujet :
"Il a alors tué leurs hommes
et a distribué leurs femmes, leurs enfants et leurs propriétés
parmi les musulmans, mais certains d'entre eux sont venus
vers le prophète et il leur a accordé la sécurité, et ils
ont embrassé l'islam. Il a exilé tous les juifs de Médine.
Ils y avait des juifs de Bani Haritha et tous les autres juifs
de Médine"
Ibn Ishaq a écrit à la page 466 du Sirat Rasulallah : "Alors
l'apôtre a divisé la propriété, des épouses, et des enfants
des Banu Qurayza entre les musulmans, il a fait connaître
à ce jour les parts concernant les chevaux et les hommes,
et en a pris le cinquième ",(Mahomet et sa famille ont obtenu
un cinquième des prises de guerre). Puis l'apôtre a envoyé
Sa'd. . . avec certaines des femmes captives des
Banu Qurayza à Najd pour qu'il les vende contre des chevaux
et des armes."
Mahomet prétendait que la tribu des Banu Qurayza était ainsi punie pour avoir trahis le pacte de Médine (pacte entre les Arabes musulmans et les tribus juives). Pourtant aucun texte musulman ou hadith ne mentionne cette tribu dans la liste des tribus juives de ce pacte.
Mahomet a également chatié des bédouins qui avaient apostasié et volé ses chameaux.
Abdullah ibn Umar, Dawud XXXVIII 4356, dit :
"Des gens avaient pris les chameaux du Prophète, les avaient montés et avaient apostasié. C'était des bédouins de la tribu de Ukl qui sont revenus à leur religion traditionnelle. Ils ont tué le berger de l'apôtre d'Allah qui était un croyant. Il a envoyé des gens à leur poursuite et ils ont été pris. Il leur a fait couper les mains et les pieds et enlever les yeux."
Le Hadith 669 dit :
Quelques gens de la tribu d'Uraina
sont venus au Prophète et il leur a dit qu'ils pourraient
aller aux chameaux de Sadaqa et boire leur lait et urine (utilisée
à guérir des certaines maladies). D’abord tout était bien
mais alors ils se sont abattus sur les bergers et les ont
tués, sont devenus des apostats de l’Islam et ont enlevé les
chameaux de Muhammad. Il a envoyé des hommes pour les rentrer.
Le Prophète Sacré a ordonné leurs mains coupées, leurs pieds
coupés, leurs yeux éteints et les avait jeté sur la terre
rocailleuse jusqu'à ce qu'ils soient morts.
Le Hadith de Sahih Bukhari 8, 82, 794 dit
:
Anas a relaté : Certains de la
tribu d'Ukl sont venues chez le Prophète et ont embrassé
L'islam. Le climat de Médine ne leur convenait pas, alors
le prophète leur a ordonné de boire l'urine et le lait des
chameau pour se soigner. Ils l'ont fait et ont récupérés
de leur mal. Mais ils se sont détourné de l'islam et ont
tué le berger des chameaux et sont partis avec les chameaux.
Le Prophète envoya certains à leur poursuite et ainsi ils
les ont attrapés et rapportés, et le Prophète a commandé
que leurs mains et jambes devaient être tranchées et que
leurs yeux devraient être marqués au fer rouge et que leurs
mains et leurs jambes coupées ne soient pas cautérisées,
et ceci jusqu'à ce qu'ils meurent. (... "et il furent
jetés à Al-Harra et ils moururent de soif".)
Abu Dawud 38A357 a écrit :
"Quand l'Apôtre de Allah a coupé les mains et pieds de ceux
qui avaient volé ses chameaux et apostasié, et il a ordonné
que leurs yeux soient éteint par feu, Allah l'a réprimandé
et a révélé : 'La punition de ceux
qui font la guerre contre Allah et Son Apôtre et s'efforcent
de toutes leurs forces pour la méchanceté à travers la terre
est l’exécution ou la crucifixion'."
Autre version :
"Le Prophète fit prendre les nomades apostats. Il ordonna qu'on leur coupa les pieds et les mains, leur fit crever les yeux et les fit jeter sur le chemin, à un endroit nommé Harra, où exposés à la chaleur du jour, ils périrent lentement."
A partir de 627 le Prophète lanca une politique d'agression
systématique des autres tribus.
Il attaqua les tribus des Bani Mousatalik et les juifs
de Wadil Qora, enleva les femmes et les enfants de la tribu
des Moshjarik, pilla des caravanes, prit l'oasis juive de
Fadak (qui devint bien personnel de Mahomet) et dit aux
juifs Beni Qainoqa : "Si vous
n'embrassez par l'islam, je vous déclare la guerre !"
Puis il lanca une expédition contre les juifs de Quaybar en 628.
Il commenca par inviter leur chef à un pourparler et en
profita pour le faire assassiner avec toute sa suite en
cour de route.
Dans les Hadiths de Sahih Al Bukhari 7:12: 1, il est dit :
"Une fois entré dans le bourg (de Quaybar), l'envoyé d'Allah s'écria : 'Allah est grand ! Khaybar sera détruite ! Chaque fois que nous descendrons sur le territoire d'un peuple, sinistre sera le matin de ceux qui ont été avertis de nos menaces!' "
Ibn Ishaq rapporte dans sa biographie de Mahomet (Sirat Rassoul Allah) page 515 :
"Il a attaqué la ville juive de
Quaybar où il a pris un des chefs juifs (Kinânah) et l'a
torturé pour le forcer à dire où était enterrée son argent.
Après que l'homme ait refusé de parler, et comme il était
presque mort du fait de la torture, Mahomet a ordonné que
sa tête soit tranchée."
"On fit venir, auprès de Mahomet, l'Envoyé d'Allah, Kinânah b. al-Rabi, qui gardait le trésor des Banû al-Nadîr. L'Envoyé d'Allah lui demanda où était ce trésor. Kinânah nia qu'il savait où il était. Un juif vint à l'Envoyé d'Allâh et lui dit : 'J'ai vu Kinânah fréquenter cette ruine tous les matins.' Alors l'Envoyé d'Allah dit à Kinanâh : 'Si on le trouve chez toi, es-tu conscient qu'on va te tuer ?' Kinanâh répondit 'oui'. L'Envoyé d'Allah ordonna de creuser la ruine. On arriva à en extraire une partie du trésor des Juifs. Il demanda à Kinanâh où se trouvait le reste. Mais Kinanâh refusa de l'indiquer. Mahomet, l'Envoyé d'Allah ordonna à al-Zubayr b. al-'Awwâm de le torturer jusqu'à ce qu'on extraie ce qu'il y a chez lui. "Al-Zubayr se mit à brûler
avec un briquet sa poitrine, jusqu'à ce que Kinânah fût
sur le point de mourir. Puis l'Envoyé d'Allah le livra à
Muhammad b. Masiamah ; celui-ci lui coupa le cou, pour venger
son frère Mahmûd b. Masiamah."
Autre version:
"Or un homme vint dénnoncer Kinânah, fils de Hoqaïq, comme sachant où étaient déposés les trésors des Béni Nadhir. Le Prophète fit venir Kinânah qui refusa d' avouer, résistant à toute persuasion. On le fit jurer sur l'âme de son père mais il ne jura pas. Alors un autre d'entre les prisonnier juif vint faire la déclaration suivante : a tel endroit, près de la porte du fort, il y a un lieu où j'ai vu rôder Kinâna chaque matin. Le Prophète ayant fait appeler Kinânah et interroger en vain lui dit : Si je fais fouiller en tel endroit et que je trouve les trésors, je te ferai mettre à mort. C'est bien répliqua Kinânah. On fit des fouilles et on découvrit une partie des trésors, Kinânah refusant de dire le reste, le Prophète fit venir Zobaïr, fils d'Al Awwam et lui dit : mets le à la question jusqu'à ce qu'il avoue et qu'il meure. Zobaïr lui lia les pieds et les mains et l'étendit par terre et lui mit sur le visage et sur la barbe de l'amidon enflammé qui lui brula la peau. Kinânah n'avouait pas, Zobaïr voyant que Kinânah était près de mourir, vint avertir le Prophète. Celui-ci dit de le livrer à Mohammed, fils de Maslama, pour qu'il le fit mourir... Mohammed, fils de Maslama saisit Kinânah et le tua."
Puis Mahomet fit de Safiyya bint Hayi bin Akhtab (17 ans)
son esclave par les droits de la guerre et l'obligea à partager
sa couche. (Elle était l'épouse de Kinânah que le Prophète
avait fait torturer).
Dans la Sira de Rassoul Allah, il est dit :
"Muhammad n'attendit pas d'être de retour à Médine pour consommer le mariage. Un compagnon resta toute la nuit de noces à veiller, avec son épée, près de leur tente, et dira au Prophète le lendemain quand celui-ci l'interpella sur sa présence : 'Je craignais la réaction de cette femme à ton égard. C'est une femme dont tu as tué le père, le mari et le peuple'."
Safiyya rapporta par la suite :
"Nul ne me paraissait plus détestable que Mahomet car il avait tué mon père et mon époux."
Lors du banquet qui s'ensuivi, La belle Zaïnab de Quaybar,
tenta d'empoisonner Mahomet avec un plat de viande empoisonné,
mais le prophète vomit le poison et guérit. Lorsqu'il demanda
à Zaïnab la raison de son geste, elle répondit : "Tu
as causé à mon peuple de grands maux et j'ai pensé : si
tu n'es qu'un simple chef d'armée, je sauverai mon peuple
en causant ta mort, mais si vraiment tu es prophète, Dieu
t'avertira de mon projet et tu survivras." Mahomet
fit immédiatement mettre à mort l’héroïne juive.
Un autre texte donne la version suivante :
Zaïnab la juive, fille d'Al Harith,
épouse de Sellem ibn Michkam, envoya au prophète un mouton
roti qu'elle avait empoisonné. Elle demandant auparavant
quelle était la partie que le prophète préférait, et comme
on lui apprit que c'était l'épaule, elle mit baucoup de
poison sur cette partie. Dés que le prophète mordit l'épaule
du mouton qui lui avait été offert, il fut averti que la
viande était empoisonnée et il recracha ce qu'il avait dans
la bouche.
Ensuite, il fit réunis tous les Juifs et leur demanda "Direz
vous la vérité si je vous demande quelque chose?" "Oui,
répondirent ils". "Avez vous mis du poison dans ce mouton?"
"Oui dirent ils encore". Et quelqu'un vous a portés à le
faire ?" demanda-t-il. "Nous avons voulu nous débarasser
de toi, au cas où tu aurais été menteur; par contre, si
tu es vraiment un prophète, cela ne te fera rien".
On amena ensuite la coupable auprés du messager de Dieu
et elle confirma qu'elle avait cherché à l'assassiner. Les
musulmans voulurent la tuer mais sur le moment le prophète
ordonna qu'on la libère et il ne la punit pas sur le moment.
Cependant, lsq Bichir Ibn Al barra ibn Maa'rour qui avait
mangé aussi la viande empoisonné mourrut, alors il la fit
tuer.
Après quelques ultimes escarmouches sans succès, les Quoraïchites
de la Mecque comprirent qu’il ne leur restait plus qu'à
faire la paix.
En mars 628 fut signé le pacte de Hudaybiyah qui stipulait
une trève de dix ans. Il autorisait également les musulmans à effectuer
un pèlerinage l’année suivante à la Mecque. Cependant, comme le Prophète l'explique
dans le Coran, "la parole donnée
aux mécréants peut être reprise sans scrupules".
Al-Barâ' ibn `Azib a rapporté :
"Lorsque le Prophète a conclu la trêve d'Al-Hudaybiyah avec les polythéistes, (…) une des conditions inscrites fut que les musulmans entrent à Mecque (l'année suivante) pourvu qu'ils la quittent après trois jours et qu'ils ne portent en entrant aucune arme sauf les Julubbâns. Comme je demandai à 'Abû 'Ishâq ce que signifie le mot Julubbân, il me répondit : 'Il s'agit du fourreau et de son contenu'."
Mahomet en profita donc, en 630, pour entrer par surprise dans la
ville à la tête d’une armée de 10 000 hommes et s'en empara
sans même livrer bataille. En quelques heures, les Mecquois
sont convertis ou supprimés (30 exécutions). Mahomet, pour justifier la conquête de la ville, prétendait que les alliés des mecquois avaient violé la trêve en s'attaquant aux alliés des musulmans. Or le traité ne concernait pas les alliés (le contenu de ce traité se trouve dans la Sira d'Ibn Ishaq et les hadiths).
Triomphant,
Mahomet épouse la fille de son ennemi Abu Sufyan. Il fait
ensuite décapiter l'apostat Abdallah ibn Abou Sahr, le poête
satiriste Abdallah ibn Khatal et Howairith ibn Noqaïd. Il
fait aussi condamner à mort l'esclave affranchie Sara et
les chanteuses Qariba et Fartana ainsi que Dubayya prêtre d'Al-Uzza :
"Les quatre femmes dont le Prophète avait ordonné la mort étaient Hind épouse d'Abou Sufyan, Sara affranchie des Beni Abdou'l' Motalib et deux esclaves d'Abdallah fils de Khatal qui avaient chanté des satires contre le Prophète et qui s'appelaient Qarîba et Fartanâ... Le lendemain, le Prophète demanda si l'on avait mis à mort les dix personnes qu'il avait ordonné de tuer. On amena devant lui Abdallah Ibn Abou Sahr qui sollicita son pardon. Sad fils d'Obâda et d'autres Ançar se tenaient auprès du Prophète le sabre à la main. Le prophète baissa la tête et garda le silence pendant quelques temps ; enfin il accorda ce qui lui était demandé. Après, il dit à Sad fils d'Obâda : Aucun de vous ne pouvait trancher la tête à cet hypocrite ? J'ai gardé le silence si longtemps pensant que quelqu'un le tuerait."
Seuls vont échapper à la mort : Ikrima, Hind (femme d'Abou Sufyan) et Cafwan
ibn Ommayya (à qui Mahomet avait dit : "Tu
as à choisir entre le sabre et l'islam !").
Les idoles de la Mecque sont toutes détruites (sauf la pierre
noire), les vignes sont arrachées.
Les juifs et chrétiens de Makna, Eilat et Jarba sont ensuite
soumis, la ville de Taïf est prise, la tribu des Beni Djadsimaa
est massacrée et les musulmans font la guerre contre les
tribus hawazites.
Selon Théophane, les Musulmans sont vaincus à la bataille de Mu'ta (Moteh) en Palestine en 629. Mais la date doit être erronée car cette année-là ils attendaient encore de prendre la Mecque.
En 631 la ville byzantine de Tabouk est soumise et les chrétiens
doivent payer le tribut.
Les tribus chrétiennes des Abdul Qaïs, Nadjranites, et Taghlibites
sont soumises.
Mahomet conduira encore quelques raids vers la Syrie et
les ports de la Mer Rouge.
En 632 il accomplira le pèlerinage annuel devant plusieurs
milliers de fidèles : c'est le même pélerinage que pratiquaient
ses ennemis païens, et devant la même "pierre noire" ; mais
ce pélerinage sera désormais interdit à tout "mécréant",
malgré les accords, suite à la révélation de la sourate
9, 1 et 28. Tous les rituels paiens du pélerinage seront
cependant conservés par les musulmans, en étant justifiés
par des légendes attribuées à des personnages de la Bible.
Mahomet retournera ensuite à Médine où il mourra de maladie
le 8-6-632.
Au dernier moment, Mahomet se couvrit le visage de son "khamisa"
puis, lorsqu'il eut chaud et manqua d'air, il découvrit
son visage et dit : "Qu'Allah
maudisse les Juifs et les Chrétiens, car ils ont élevé des
lieux de prière sur les tombes da leurs Prophètes". (d'aprés Aïsha et 'Abdullah ibn 'Abbas, selon Bukhari
VIII 427 et Muslim IV 1082).
A propos de la maladie du prophète, on rapporte ce hadith
de Aicha : Au cours de la maladie
à la suite de laquelle il mourrut, l'envoyé de Dieu disait
: "O Aicha !, je ne cesse de ressentir la souffrance que
m'a fait éprouver le mets que j'ai mangé à Quaybar. Le moment
est venu où mon aorte va se briser sous l'influence de ce
poison"
Rien ne pouvait arrêter la lente action de ce poison.
Le Prophète avait demandé à ses compagnons de ne pas l'ensevelir
après sa mort, car il serait élevé au ciel. Mais après trois
jours, son cadavre commença à dégager une odeur fétide,
et ses disciples, déçus de son mensonge, le mirent en terre.
La tradition musulmane prétendra que c'est Mahomet qui aurait
finalement choisi, après sa mort, de ne pas s'élever et
de finir comme le commun des mortels... Quand à son compagnon
Omar, il aurait alors dit : "Que
la langue de ceux qui disent qu'il est mort soit arrachée
!"
A sa mort, le pacifique Mahomet possèdait en tout 7 sabres,
3 lances, 3 cuirasses et un bouclier. D'aprés le calcul
d'Al Tabari, il aurait lancé 62 ou 63 expéditions guerrières (contre une seule bataille défensive) en
tout pendant la durée de son existance.
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