Le
"Sceau de Salomon" :
L'Hexagramme étoilé appelé
"Sceau de Salomon", "Etoile de David"
ou "Bouclier de David" (Magen David) est un tracé
assez ancien mais qui n'a pas toujurs été associé
de manière exclusive au judaisme.
Il servait comme figure ornementale et comme symbole magique
mais, au début, il fut précédé
et concurencé par le Pentagramme ou Pantalpha (étoile
à cinq branches) ainsi que par l'Octogramme ou Astérisque
(étoile à huit branches).
La plus ancienne représentation de
l'Octogramme date de 4300 - 3600 av.JC, à Teleilat
el Ghassul en Jordanie. Peu aprés, chez les Sumériens
et Babyloniens, il deviendra l'"Etoile d'Inana"
ou "Etoile d'Ishtar", emblème de la déesse
de l'amour. Chez les Sumériens il sera aussi le signe
"DINGIR" qui signifie "dieu". Et dans
le Vaudou, une figure semblable est appelée "Etoile
d'Ifé".
>Voir
quelques illustrations (1)
>Voir
quelques illustrations (2)
Les plus anciennes représentations connues du Pentagramme
étoilé datent des Sumériens, vers 3000
- 2000 av JC. Chez eux il était le signe "UB"
et il représentait les 5 directions (est, nord, sud,
ouest et zénith). Au 4ème siècle av.JC,
il sera utilisé pour orner les sceaux de la ville de
Jérusalem. A la même époque il orne également
les monnaies de nombreuses autres villes du bassin méditerranéen
: Pitane en Mycie, Chersonèse en Thrace, Velia en Lucanie,
puis Benevent au Samnium au 3ème siècle.
>Voir
quelques illustrations.
En ce qui concerne l'Hexagramme étoilé, sa plus
ancienne représentation a été retrouvée
sur un sceau de Sidon (en Phénicie / Liban) datant
du VIIème siècle av.JC et appartenant à
un certain Josuhua ben Assayahu (joshua ben Asaïah).
Un autre hexagramme datant du V ème siècle av.JC
a été trouvé sur une cruche venant peut-être
du temple de Jérusalem..
D'autres représentations dateraient peut-être
du IXème siècle av.JC, à Megiddo
(mais le symbole est trop effacé pour qu'on le lise
avec certitude), et du XIIIème siècle sur des
poteries de Gezer (à vérifier).
Dés le III ème siècle av.JC au moins,
l'Hexagramme étoilé est déja connu en
Inde où il est appelé "Sat-Kona".
Il sera ensuite employé pour composer de nombreux mandalas
/ yantras par les Indouhistes et les Bouddhistes.
Par contre aucune monnaie, aucune amulette ni aucun objet
objet israélien ou judéen de la période
hellénistique et Hasmonéenne ne porte d'Hexagramme
ou de Pentagramme. Les seuls symboles qui apparaissent à
l'époque hellénistique sont la Ménorah
(le chandelier à sept branches) et les deux lions de
Juda entourant l'arche de la Torah ou l'arbre de vie.
>Voir
des menorahs avec le lion de Juda.
En Judée, c'est seulement à
l'époque de la domination romaine que l'Hexagramme
devient un motif ornemental assez fréquent. On le trouve
ainsi à Betel sous Hérode.
Une pièce datant également d'Hérode semble
représenter un autre Hexagramme au-dessus du dome du
temple de Jérusalem ... mais il s'agit plutôt
d'une simple étoile à six branches. (>Voir
ici.)
On prétend aussi parfois qu'Akiva (10 - 132 ap.JC),
un grand rabbi de cette époque, aurait utilisé
l'hexagramme ... mais c'est une pure légende.
L'historien Flavius Josèphe (37 - 100 ap.JC) raconte
pour la première fois que le roi Salomon possédait
une bague lui permettant de dominer les démons ...
mais nulle part il ne prétend que celle-ci était
ornée d'un Hexagramme.
Par la suite l'Hexagramme étoilé
se répendra dans tout l'Emorie Romain comme élément
décoratif, probablement porté par les "missionnaires"
Juifs et Chrétiens.
>Voir
quelques illustrations.
Au I er siècle ap.JC, on le retrouve ainsi à
Pompéi et à Aquilée en Italie, et même
au Pays de Galles.
Au II ème siècle ap.JC, il orne le temple romain
de Bacchus à Baalbeck au Liban, ainsi qu'une villa
romaine (munie semble-t-il d'un baptistère chrétien)
à Ein-Yael en Judée.
Au III ème siècle, il orne une tombe juive de
Tarente.
Au III et IV ème siècles, il orne les synagogues
de Kfar Shura et de Cafarnaüm en Judée (en concurrence
avec le pentagramme étoilé) ainsi que des mosaïques
romaines à Lod, en Bulgarie et à Chypre. Même
les mercenaires saxons l'utilisent en Gaule..
>Voir
quelques illustrations.
Selon le Talmud de Babylone (Gittin 68), écrit
vers de II ème - V ème siècle, l'anneau
magique porté par le roi Salomon lui donnait le pouvoir
de commander aux démons car le plus haut nom de Dieu
était gravé dessus : YHWH, le "Tétragrammaton".
Il n'est encore fait aucune mension de la présence
d'un Hexagramme sur cette bague.
Aux V-VI ème siècle on continue de trouver l'Hexagramme
chez les Juifs et Chrétiens de Palestine : A Akko,
Khirbet el Ribba, Khirbet Carmel, El Makr, Shilo, Khirbet
Sufa et au monastère de Saint Euthymius.
Au VI ème siècle, une tombe
juive de Tarente, en Italie du sud, porte le nom de David
accompagné de l'Hexagramme étoilé. C'est
la première fois que ce symbole se trouve associé
au nom David ... mais celui-ci ne désigne pas le roi
mais un simple particulier.
Au VI ème siècle, on trouve
l'Hexagramme étoilé représenté
sur des amulettes magiques (amulettes de Léningrad
et du British Museum), entouré de deux lions de David.
Cela montre que, dans la légende, le nom ineffable
de Dieu (le Tétragramme qui était inscrit sur
l'anneau du roi Salomon) commence à être remplacé
par l'Hexagramme. Et ce dernier est explicitement désigné
par le nom "Sceau de Salomon", pour la première
fois.
Cependant les sceaux magiques peuvent aussi bien comporter
l'Hexagramme que le Pentagramme : A cette époque les
deux figures semblent encore être interchangeables.
Le musulman Al-Tabari (838-923) décrit cependant encore
l'anneau de Salomon comme portant le nom de Dieu inscrit dessus
:
«Or, cet anneau à quatre
faces, qui avait été apporté du paradis,
devient le sceau de Salomon. Sur une des faces était
écrit ce qui suit : "L’Empire est à
Dieu" ; sur la seconde face était écrit
: "L’excellence est à Dieu" ; sur la
troisième était écrit : "L’autorité
suprême est à Dieu" et sur la quatrième
: "La Toute-puissance est à Dieu"... Les
Juifs convinrent que les choses étaient ainsi.»
Les Musulmans placeront ensuite l'Hexagramme étoilé
sur la bague du roi Salomon et lui donneront le nom de "Sceau
de Salomon" ("Khatam Suleimân / Khâtem
Seyidnâ Suleymân"), et celui-ci sera de plus
en plus utilisé comme une figure magique protectrice.
En Angleterre, le roi Offa de Mercie (757-796)
décide d'utiliser ce symbole pour décorer ses
monnaies, tout comme le feront également les musulmans
Samanides de Transoxiane (874-999).
Le Sceau de Salomon orne même l'intérieur de
la basilique bizantine de Hagia Irène à Constantinople,
dont la décoration est refaite au 8 ème ou 9
ème siècle).
>Voir
quelques illustrations.
Au X ème siècle, un manuel égyptien d'enseignement
de l'hébreu est décoré d'un Sceau de
Salomon associé à une représentation
du candélabre du Temple de Jérusalem (le Ménorah).
En 1008 (ou 951 ?), le Codex de Léningrad, une Bible
juive massorétique d'Egypte, esr décorée
elle aussi avec de nombreux Sceaux de Salomon décoratifs
(mais aussi avec des Pentagrammes et des Octogrammes).
A partir du XI ème siècle, le Sceau de Salomon
ornera souvent les minbars et les mihrabs des différentes
mosquées du monde musulman.
Maimonide (1135-1204) reprochera aux Juifs
supersticieux de son époque de rajouter des caractères
magiques entre les mots dans les extraits de la Torah placés
dans les amulettes mazuzahs. Ces caractères magiques
sont le plus souvent des Sceaux de Salomon.
Vers 1150, dans son livre "Eshkol ha-Kofer", le
Juif Karaïte Judah Hadassi le désigne pour la
première fois par le nom de "Bouclier de David"
(parfois traduit faussement par "Etoile de David").
Ce symbole est alors gravé sur les amulettes protectrices
:
"Sept noms d'anges précèdent
la mazuzahs ..... et de même le signe appelé
'Bouclier de David' est placé à côté
du nom de chaque ange."
Il semble cependant que ce passage ait été rajouté
par un imprimeur du livre en 1836.
En 1190, le Sceau de Salomon est utilisé
comme signature par un notaire chrétien de Barcelone.
En 1226, le trône de la cathédrale
d'Anagni est décoré d'un Sceau de Salomon incliné.
En 1248, le Sceau de Salomon est utilisé
comme signature par un agent de finance juif appelé
Vidal Salomon.
Au XIII ème siècle, cette figure est utilisée
à la fois par les Musulmans (pièces abassides
de Bagdad, 1226-1242), par les Chrétiens (Croisés,Templiers
et monarques espagnols) et par les Juifs. Il est employé
également par les alchimistes et les kabbalistes qui
en font des amulettes
magiques.
On prétend parfois que le Zohar, écrit
par Moïse de León entre 1270 et 1280, parle de
l'utilisation kabbalistique de l'Hexagramme... mais c'est
une pure légende.
Dans son livre "Les portes de la justice",
vers 1280 - 1290, le kabbaliste Joseph Gikatilla parle du
"Bouclier de David". Ce mot n'est pas encore associé
à l'Hexagramme étoilé mais décrit
seulement le bouclier magique possédé par le
roi David (il le rendait invincible). Sur ce bouclier était
gravé le nom de Dieu en 72 lettres.
En 1298, la dernière page d'une Bible
hébraïque est décorée d'un Sceau
de Salomon trés entrelacé.
Vers 1300, le livre kabbalistique "Sefer
HaGevul" du Rabbi David ben Yehuda HaHasid donne clairement,
pour la première fois, le nom de "Magen David"
à l'Hexagramme étoilé. Ce mot signifie
"Bouclier de David" (parfois traduit faussement
par "Etoile de David").. Sur les amulettes protectrices,
ce symbole est accompagné du mot Taftafiyah, l'un des
noms de l'ange Métatron. (Mais l'Hexagramme est encore
parfois interchangeable avec le Pentagramme).
En 1307, une Bible du Rabbi Yossef bar Yehuda ben Marvas de
Tolède est décorée d'un Sceau de Salomon
/ Bouclier de David.
Au Maroc, la dynastie Mérinide (1248-1465)
décide d'afficher le Bouclier de David comme emblème
sur son drapeau et sur ses monnaies.
Cet usage se maintiendra ensuite dans le pays jusqu'en 1915,
année où l'Hexagramme sera remplacé par
le Pentagramme.
En 1347, le Bouclier de David est utilsé
comme signature par le trésorier juif de l'archevèque
de Trèves.
En 1354, Charles IV accorde aux Juifs du Ghetto de Prague
le droit d'utiliser une bannière rouge appelée
"Bannière du roi David" car elle porte un
Bouclier de David.
A partir de 1425 au moins, les brasseries
d'Alsace et d'Allemagne du sud emploieront le Bouclier de
David ("Bierstern
= "Etoile de la bière" / "Brauerstern"
= "Etoile des brasseurs") comme enseigne,
donnant ainsi une connotation alchimique à la fabrication
de la bière.
En 1470, en Espagne, Isaac Aroma prétend
que ce n'est pas l'Hexagramme étoilé qu'on trouvait
sur le bouclier du roi David, mais le psaume biblique 67 tracé
en forme de ménorah. (>Voir
ici.)
Lors de l'investiture du roi de Hongrie Matthias Corvin en
1460 (ou 1476 ?), les Juifs de Budapest sont officiellement
représentés par une bannière rouge où
figurent deux Boucliers de David et deux étoiles..
En 1506, le livre cabbalistique Shushan Sodot
parle d'un anneau magique portant le "dessin de Bouclier
de David".
Les imprimeurs juifs de Prague prennent le Bouclier de David
comme emblème en 1492. Ils le difuseront ensuite chez
leurs coreligionnaires de toute l'Europe grace à leurs
livres..Ainsi, un livre de prières imprimé à
Prague en 1512, porte un Bouclier de David sur sa couverture
(>Voir
ici). Idem dans un livre de magie italien vers
1550.
En 1560, Lazarus, un magistrat juif de Strasbourg
utilise le Bouclier de David comme sceau.
En 1566, un certain Mardochée, dit
Gottlieb de Haguenau, eutilise le Pentagramme étoilé
comme sceau;
>Voir
les sceaux.
En 1586, un livre prétend que les disciples d'Isaac
Louria, à Safed, utilisent un "talisman général"
qui est un Sceau de salomon (On dit parfois la même
chose au sujet de Louria lui-même ... mais c'est une
invention datant de 1923.)
En 1592, Mordekhaï Maizel, notable juif de Prague, est
autorisé à hisser sur sa synagogue une "Bannière
du roi David" semblable à celle qui se trouvait
sur la Grande Synagogue.
Vers 1600, un texte juif allemand désigne
le Pentagramme étoilé par le nom de "Bouclier
de David à cinq pointes". Ca montre que l'Hexagramme
et le Pentagramme sont encore mal différenciés.
En 1648, les juifs de Prague obtiennent une nouvelle bannière
: un Bouclier de David jaune sur fond rouge avec, en son centre,
l'étoile de Suède.
Vers 1650, le Rabbi Joël Baal Shem crée
des amulettes ornées d'un Hexagramme étoilé
et appelées "Boucliers de David".
En 1687, un certain Joseph Mach de Rosheim
urilise le Bouclier de David comme sceau.
Le "messie" juif Shabtai Zevi (1625-1676)
en fait l'insigne secret de ses disciples et, depuis au moins
1691, les synagogue allemandes l'utiliseront régulièrement.
En 1724, un livre d'alchimie allemand publié
à Berleburg reprend l'Hexagramme étoilé
pour en faire un symbole alchimique.
C'est seulement au XIX ème siècle que cette
figure sera de plus en plus considérée comme
le symbole exclusif du judaisme. La famille juive des Rothschild
le prendra comme blason en 1822, l' "American Jewish
Publication Society" en fera son symbole en 1873, le
sioniste Théodor Herzl en fera l'emblème du
journal "Die welt" en 1897, et l'état d'Israel
en ornera son drapeau en 1948.
>Voir
quelques illustrations.
Mais quelle symbolique se cache donc derrière
ce symbole ?
Pour les Juifs, les six branches du Sceau
de Salomon représentent les six jours de la création
du monde, et le point central représente le 7ème
jour où Dieu s'est reposé. Ou alors les 6 sommets
des triangles plus leurs 6 intersections représentent
les 12 tribus d'Israêl. Pour les kabbalistes, le triangle
pointe en haut symbolise l'esprit "rua'h", le souffle
divin qui, aprés la mort, monte au ciel. Et
le triangle pointe en bas symbolise l'âme "nèphèsh",
le souffle vital qui, aprés la mort, descend dans le
monde souterrain du Schéol.
Pour les Chrétiens, les 6 branches du Sceau de Salomon
peuvent symboliser deux fois la Trinité.L'un des deux
triangles représente le bien et pointe en haut, vers
le paradis et l'autre représente le mal et pointe vers
le bas, vers l'Enfer.
En Inde les deux triangles représentent
le positif et le négatif, le masculin et le féminin,
le dieu Shiva et sa Shakti.
Pour les alchimistes (et les brasseurs de
bière allemands) le triangle pointe en haut représente
SOLVE, le spirituel et le positif alors que le triangle pointe
en bas représente COAGULA, la matière et le
négatif.
Le tracé des deux triangles peut d'ailleurs être
décomposé pour former les symboles des quatre
éléments: la terre, l'eau, l'air et le feu (ces
symboles pourraient dater d'Aristote, mais Maimonide les aurait
également utilisé).
Les alchimistes disent que l'union des deux triangles représente
l'union des éléments pour former l'"Eau
incendescente", appelée en hébreu "Esh-Mayyim"
(ce qui est un jeu de mot avec "Shamayyim" qui signifie
"Ciel").
>Voir
la formation des symboles des 4 éléments.
Etrangement le tracé du Sceau de Salomon
peut également être décomposé pour
former le symbole vaudou de l'androgyne primordial, union
du masculin et du féminin.
Ce tracé est utilisé pour composer
de nombreux "vévés" (emblèmes
des différents dieux dans le vaudou).
>Voir
quelques représentations de vévés vaudous.
En Afrique noire, le concept de masculin et de féminin,
ou plus exactement de masculin sur le féminin, évoque
non pas la sexualité mais l'opposition entre le ciel
et la terre. Le même tracé
ressemble également à la figure du compas et
de l'équerre utilisé par les Francs-maçons.
Ici aussi le compas au-dessus de l'équerre symbolise
le ciel au-dessus de la terre, la complémentarité
entre le pole positif et le pole négatif, ou la domination
de l'esprit (compas) sur la matière (équerre).
La lettre "G" placée entre les deux représente
Dieu (G = "GOD").
Selon le Rite Groussier de la Franc-maconnerie (qui amorça
un retour aux sources symboliques du rite français
en 1938), l'équerre est l'image de la Justice et le
compas est celle de la Vérité.
On notera cependant que c'est seulement vers 1710, dans le
quatrième manuscrit Dumfries, que l'équerre
est citée pour la première fois comme étant
l'une des trois colonnes de la Franc-maconnerie, les deux
autres étant le compas et la Bible.
Les Chinois connaissent également le
concept symbolique du compas et de l'équerre. Déjà,
dans les anciennes représentations de Fou-hi et Niu-wa
(les deux fondateurs mythologiques de la Chine) on constate
qu'ils portent chacun un objet : Fou-hi porte une équerre
"kuei" permettant de dessiner le carré, symbole
chinois de la terre. Et Niu-wa porte un compas "kiu"
permettant de dessiner le cercle, symbole chinois du ciel.
Hors en chinois "kuei-kiu" ("compas et équerre")
est une expression signifiant "bonnes moeurs. On peut
penser que ces deux objets ensembles symbolisent la jonction
du ciel et de la terre, l'union sexuelle du mâle et
de la femelle.
Cependant les Chinois ne peuvent pas dessiner le même
symbole que les Francs-maçons car leur compas est d'un
type différent du compas maçonnique européen
: leur compas est un "compas à verge". Le
rapprochement du symbole chinois et du symbole européen
est donc ici conceptuel et non pas graphique.
>Voir
des représentations de Fouhi et Niuwa.
Et pour finir ...
Le Sceau de Salomon des Européens et
celui des Hindous ont-ils une origine commune, ou se sont-ils
développés indépendamment ?
Les vévés du Vaudou, le compas
et l'équerre des Francs-macons et le "kuei-kiu"
des Chinois ont-ils une origine commune ou ont-ils été
inventés indépendamment ?
Coîndidences ou pas ???
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