Les
déformations dans la Bible :
La Bible contient de nombreuses erreurs de traductions
:
Dans Genèse 2; 21-22, il est écrit :
"Et l’Éternel Dieu fit tomber un profond sommeil sur l’homme, et il dormit ; et il prit une de ses côtes, et il en ferma la place avec de la chair. Et l’Éternel Dieu forma une femme de la côte qu’il avait prise de l’homme, et l’amena vers l’homme".
>>>>>>>> En fait, le mot hébreu que l'on a traduit par "côte" est "TSELA". Hors celui-ci peut aussi bien signifier "côte" que "coté / flanc". Et c'est la même chose avec le mot "PLEURA" dans la Bible en grec (Septante) et le mot "COSTA" dans la Bible en latin (Vulgate). Alors pourquoi traduire par "côte" (qui rabaisse l'importance de la femme) plutôt que par "coté" (qui fait de la femme l'égale de l'homme) ?
Cependant, dans Genèse 1;27, il est écrit :
"Et Dieu créa l’homme à son image ; il LE créa à l’image de Dieu ; il LES créa mâle et femelle."
>>>>>>>> Cette version laisse entendre que l'homme et la femme sont mis au même niveau. On comprend que Dieu à donc créé un premier être bisexué puis l'a coupé en deux pour obtenir un homme et une femme. La bonne traduction devrait donc être que Eve est née d'un coté et non d'une côte d'Adam.
Et on remarquera en passant que, dans Genèse 3;12, il est écrit :
"Et l’homme dit : La femme que tu as donnée pour être liée à moi, elle, m’a donné de l’arbre, et j’en ai mangé."
>>>>>>>> Ici, le mot hébreu traduit par "elle" est en fait un neutre. En effet ses voyelles sont au féminin alors que ses consonnes sont au masculin. Peut-être est-ce une trace de la nature bisexuelle de l'Adam primordial.
Dans Genèse 4;1, il est écrit
:
"Or l’homme (Adam) avait
connu Ève sa femme...."
>>>>>>>> Mais
dans la version de la Septante il est écrit :
"Or l’homme (Adam) connut
Ève sa femme...."
On ne sait donc pas, finalement, si Caïn a été
conçu avant ou aprés l'expulsion d'Adam et Eve
hors du Paradis.
Dans l Chroniques 9:35 il est écrit :
"Le nom de sa sœur était Micah" "
>>>>>>>> Mais dans la Septante (Bible en grec), la Vulgate (Bible en latin) et les Bibles en syriaque, arabe, et chaldéen il est écrit que c'était sa femme qui portait ce nom.
Dans le 1 Rois 17:2-6
il est écrit :
"La parole de l'Eternel lui
fut adressée disant ; Va-t'en d'ici, dirige-toi vers l'Orient,
et cache-toi près du torrent de Kérith, vis-à-vis du Jourdain.
Tu boiras de l'eau du torrent, et j'ai ordonné aux corbeaux
de t'y nourrir. Il partit et agit selon la parole de l'Eternel
; il s'en alla et demeura près du torrent de Kérith, qui est
vis-à-vis du Jourdain. les corbeaux lui apportaient du pain
et de la viande le matin. et du pain et de la viande le soir,
et il buvait de l'eau du torrent ".
>>>>>>>> Il
est trés probable que le mot "Urim" doive être traduit ici
par "Arabes" (comme dans 2Chroniques 21:16) et non par "corbeaux". C'est d'ailleurs ainsi que Jérôme l'avait traduit.
Dans 1 Rois 19:19 il est écrit
:
"Elisée labourait avec
douze paires de bœufs "
>>>>>>>> En
fait il fallait traduire : "Elisée
labourait douze arpents" .
Dans Job5:11 il est écrit :
"... Plaçant en haut ceux
qui sont abaissés ; et ceux qui sont en deuil sont
élevés au bonheur."
Mais dans la version de la Septante il est écrit :
"... Exaltant les humbles et ressuscitant
les morts "
Et dans Job 42:17 il est écrit :
"Et Job mourut vieux et rassasié
de jours.
Alors que dans la version de la Septante il est écrit
:
"Il est écrit qu’il
ressuscita de nouveau avec ceux que le Seigneur ressuscite."
>>>>>>>> On voit bien qu'on a affaire à deux croyances différentes
sur les récompenses que Dieu accorde aux hommes :
Soit le bonheur et une longue vie, soit la résurection.
Dans Job 39:12-15, le mot RE'EM ne devrait pas être traduit
par "licorne" mais par "auroch".
Dans la Septante (Ancien Testament en grec), Samuel est désigné comme "Nazir perpétuel depuis le sein de sa mère" alors qu'on ne trouve aucune trace de cela dans l'Ancien Testament actuel (le seul "Nazir depuis le sein de sa mère" étant Samson, comme il est dit dans "Juges 13.5").
Cependant, dans le traité Nazir, il est bien parlé du nazirat de Samuel. Cela indique donc que l'Ancien Testament, à l'origine, disait bien que Samuel était un Nazir mais que cela à ensuite été effacé du texte actuel.
Dans Matthieu 4:3-6 il est écrit :
"Et le tentateur, s'approchant de lui, dit : Si tu es le Fils de Dieu, dis que ces pierres deviennent des pains (...) et lui dit : 'Si tu es le Fils de Dieu, jette-toi en bas'..."
>>>>>>> Mais, si on traduit correctement le texte grec, ce n'est pas "LE Fils de Dieu" qu'il faut lire mais "UN fils de Dieu". Et il en est de même dans de nombreux autres passages des Evangiles.
Dans Marc 1:6 il est écrit
:
"Or Jean était vêtu de poil
de chameau et d’une ceinture de cuir autour des reins, et
il mangeait des sauterelles et du miel sauvage."
Et dans Matthieu 3:4 il est écrit :
"Or Jean lui-même avait
son vêtement de poil de chameau et une ceinture de cuir autour
de ses reins ; et sa nourriture était des sauterelles et du
miel sauvage."
>>>>>> Mais il s'agit d'une erreur de
traduction : Jean-Baptiste ne mangeait pas des sauterelles
("akris" en grec) mais des galettes ("enkris / egkris" en
grec).
Il semble bien en effet qu'il ait été Essénien, or les Esséniens
se nourrissaient de miel et de galettes cuites.
Dans Marc 1:7 et Luc 3:16, il est écrit
:
"Je ne suis pas digne de dénouer la courroie de ses sandales."
Mais dans Matthieu 3:11 il est écrit :
"Je ne suis pas digne de porter ses sandales."
>>>>>> Il s'agit là d'une erreur de traduction entre "lâshèlèt" ("dénouer") et "lâs'ét ("porter") en hébreu.
Dans Marc 4:19, il est écrit
:
"...et les soucis du monde, et la tromperie des richesses, et les convoitises à l'égard du reste..."
>>>>>> En fait, il ne s'agit probablement pas du "reste" ("she'âr" en hébreu) mais plutôt de la "chair" ("she'ér" en hébreu).
Dans Marc 5:13, il est écrit
:
"Et les esprits immondes, sortant, entrèrent dans les pourceaux, et le troupeau se rua du haut de la côte dans la mer ; environ deux mille furent ainsi noyés dans la mer."
>>>>>> En fait, il ne faut probablement pas lire "Environ deux mille" ("ke'alpayîm" en hébreu) mais plutôt "Bande" ("ka'alâpîm" en hébreu).
Marc 7:4 écrit :
"Et il y a beaucoup d’autres
choses qu’ils (les Pharisiens) ont reçues traditionnellement
pour les observer, comme de laver les coupes, les pots, les
vases d’airain, et les lits."
>>>>> Il s'agit la d'une
mauvaise traduction du mot hébreu "MTH" qui
peut signifier "lit" ou bien "bâton".
A noter que le Codex Sinaiticus et le Codex Vaticanus omettent
ce mot.
Marc 8:31 écrit :
"Jésus commence à enseigner."
Mais Matthieu 16. 21 écrit :
"il commence à montrer."
>>>>>> Il s'agit là d'une erreur de traduction entre "Iehôrôt" ("enseigner") et "leha'rôt" ("montrer") en hébreu.
Marc 11:4 écrit :
"Que désormais personne ne mange jamais de fruit de toi."
Mais Matthieu 21:19 écrit :
"Que jamais aucun fruit ne naisse plus de toi !"
>>>>>>Il s'agit là d'une erreur de traduction entre "YWKL" ("manger") et "YWBL" ("produire du fruit") en hébreu.
Marc 16:8 écrit :
"Et sortant, elles s'enfuirent du sépulcre. Et la crainte et le trouble les avaient saisies ; et elles ne dirent rien à personne, car elles avaient peur."
Mais Matthieu 28:8 écrit :
"Et sortant promptement du sépulcre avec crainte et une grande joie, elles coururent l'annoncer à ses disciples."
>>>>>>Il s'agit là d'une erreur de traduction entre "SMH" ("trouble") et "SMHH" ("joie") en hébreu.
Matthieu 6:13 et
Luc 11:4 écrivent :
"...et ne nous induis pas en tentation
/ ne nous conduis pas vers la tentation..."
>>>>> En fait le mot grec
"peirasmos" ne devrait pas se traduire par "tentation"
mais plutôt par "épreuve / test".
Matthieu 8:22 écrit :
"... Mais Jésus lui dit
: Suis-moi, et laisse les morts ensevelir leurs morts."
>>>>>>En fait il doit s'agir
d'un jeu de mots. Ce qu'il faut lire c'est plutôt ceci
:
"... Mais Jésus lui dit
: Suis-moi, et laisse les INDÉCIS ensevelir leurs morts."
Matthieu 10:34 écrit :
"Ne pensez pas que je sois venu
mettre la paix sur la terre ; je ne suis pas venu mettre la
paix, mais l’épée."
>>>>>> Ce jeu de mot entre
"paix" et "épée" n'a de
sens qu'en francais. En hébreu il devait plutôt
se dire ainsi :
"... je ne suis pas venu mettre
la paix (SHALOM), mais la vengeance (SHILEM)."
Et dans la Peshitta (version syriaque de la
Bible, écrite en araméen) il est écrit
ceci :
"... je ne suis pas venu pour
mettre la quiétude (SHAINA) mais le conflit (HARBA)"
Matthieu 11:25 écrit :
"En ce temps-Ià Jésus a répondu et a dit..."
Mais Luc 10:21 écrit :
"A cette heure-là il a jubilé par l'Esprit Saint et a dit..."
>>>>>>Il s'agit là d'une erreur de traduction entre "WY'N" ("répondu") et "WYRN" ("jubilé") en hébreu. Et le mot "Esprit Saint" a été rajouté pour tenter d'expliquer la jubilation.
Marc 7:28 écrit :
"Et elle répondit et lui
dit : Oui, Seigneur ; car même les chiens, sous la table,
mangent des miettes des enfants."
Par contre Matthieu 15:27 écrit
:
"Et elle dit : Oui, Seigneur ;
car même les chiens mangent des miettes qui tombent
de la table de leurs maîtres."
>>>>> S'agit-il donc de
la table des enfants ou des maïtres ?
Il s'agit manifestement d'une confusion entre les mots araméens
"HBNYM" (="enfants") et "RBNYM"
(="seigneurs").
Marc 9:49 écrit :
"
Car chacun sera salé de feu ; et tout sacrifice sera
salé de sel."
>>>>>
Mais comment le feu pourrait-il saler ?
En fait il y a confusion de sens car le verbe araméen
"ML" (ou "Mâlah" en hébreu) signifie "saler" mais aussi "volatiliser". Il s'agissait en fait d'un jeu de mot de Jésus.
Marc 6:8 écrit :
"Et il leur commanda de ne rien
prendre pour le chemin, si ce n’est un bâton seulement,
ni sac, ni pain, ni monnaie dans leur ceinture,"
Matthieu 10:10 écrit :
" ni d’un sac pour le chemin,
ni de deux tuniques, ni de sandales, ni d’un bâton,
car l’ouvrier est digne de sa nourriture"
Luc 9:3 écrit :
"et il leur dit : Ne prenez rien
pour le chemin, ni bâton, ni sac, ni pain, ni argent ;
et n’ayez pas chacun deux tuniques."
>>>>> On se demande si on
peut ou pas emporter un bâton puisque les textes se contredisent.
Il semble bien qu'il y ait eu une confusion entre l'hébreu
"L'MQL" qui signifie "si
ce n'est un bâton" et
"WL'MQL" qui signifie "et
pas de bâton".
Matthieu 19:24 écrit
:
"Il est plus facile à
un chameau de passer par le trou d'une aiguille...".
>>>>> C'est en fait une erreur de traduction
en grec, car "corde" (kamslos / kamilos) et "chameau" (kamélos)
ne diffèrent que d'une seule lettre. En hébreu "gamal" signifie
"chameau" et en araméen "gamla" peut signifier aussi bien
un chameau qu'un cordage de navire, une grosse fourmi ou une
planche de bois.
Mais certains expliquent cela autrement : Le "Trou de l'Aiguille"
était le nom d'une porte de Jérusalem, petite et basse, mais
qui faisait gagner beaucoup de temps aux chameliers. Seule
contrainte, pour passer il fallait débâter le chameau et le
faire passer en lui faisant baisser la tête. Ainsi il est
possible au riche de gagner le Royaume des Cieux mais, pour
cela, il doit se défaire de son "chargement" et se faire humble
pour y parvenir.
Cependant la Bible, dans Néhémie 3;1-31, ne cite pas une porte
de ce nom parmi celles existant à Jérusalem :
"Eliaschib, le souverain
sacrificateur, se leva avec ses frères, les sacrificateurs,
et ils bâtirent la porte des brebis ... Les fils de Senaa
bâtirent la porte des poissons... Jojada, fils de Paséach,
et Meschullam, fils de Besodia, réparèrent la vieille porte
(Mishneh)... Hanun et les habitants de Zanoach réparèrent
la porte de la vallée.... Malkija, fils de Récab, chef du
district de Beth-Hakkérem, répara la porte du fumier... Schallum,
fils de Col-Hozé, chef du district de Mitspa, répara la porte
de la source... Les Néthiniens demeurant sur la colline travaillèrent
jusque vis-à-vis de la porte des eaux ... Au-dessus de la
porte des chevaux, Après lui travailla Schemaeja, fils de
Schecania, gardien de la porte de l'orient... Après lui Malkija,
d'entre les orfèvres, travailla jusqu'aux maisons des Néthiniens
et des marchands, vis-à-vis de la porte de Miphkad, ..."
Il semble donc que cette "porte de l'aiguille"
n'ait jamais existé et ne soit qu'une invention pour essayer
d'expliquer ce passage mal traduit de la Bible.
On remarquera que cette expression a inspiré un proverbe rabbinique
de Rav Sheshet (B M 38b) :
"Tu es bien de Pumbeditha
où l'on fait passer un éléphant par le chas d'une aiguille
!"
Et un texte rabbinique sur l'interprétation
des songes dit ceci :
"... La preuve, dit Rabba,
qu’il en est bien ainsi, c’est qu’un rêve ne montre guère,
ni un palmier en or, ni un éléphant passant par le trou d’une
aiguille." (Ber. 55b).
Un commentaire rabbinique sur le Cantique 5,2 dit aussi :
"Le Saint, béni soit-il, dit
à Israël : ‘Mes fils, ouvrez-moi une porte de repentance comme
un trou d’aiguille, et moi, je l’élargirai pour y faire passer
des charrettes’."
Une variante parle même d’y faire passer
une armée avec tout son équipement.
Marc 6:48 écrit :
"Et les voyant se tourmenter à
ramer, car le vent leur était contraire, vers la quatrième
veille de la nuit, il vient vers eux, marchant sur la mer ;
et il voulait passer à côté d’eux."
>>>>> Il est possible
qu'à l'origine Jésus ne réalisait pas la
un miracle. En effet l'expression hébraïque "L
HYM" peut signifier aussi bien "sur la mer" que
"le long de la mer". Peut-être donc que Jésus
ne faisait que marcher sur la plage, au bord de la mer.
Marc 14:3 écrit:
" Et comme il était à
Béthanie dans la maison de Simon le lépreux, et
qu’il était à table, une femme vint, ayant
un vase d’albâtre plein d’un parfum de nard
pur et de grand prix ; et, ayant brisé le vase, elle
le répandit sur sa tête."
>>>>> Il semble bien qu'il
sagisse d'une erreur de traduction. Le mot initial, en araméen,
était probablement "SNW'", qui signifie "pieux",
et il a été confondu avec "SRW'" qui
signifie "lépreux". C'était donc Simon
le pieux et non pas Simon le lépreux.
Marc 11:12-14 écrit :
"Et le lendemain, comme ils sortaient
de Béthanie, il eut faim.
Et, voyant de loin un figuier qui avait des feuilles, il s’en
approcha pour voir si peut-être il y trouverait quelque
chose ; mais, y étant venu, il n’y trouva rien
que des feuilles, car ce n’était pas la saison.
Et répondant, il lui dit : Que désormais personne
ne mange jamais de fruit de toi. Et ses disciples l’entendirent"
>>>>> Cette scène
parrait illogique : Comment jésus peut-il reprocher à
un figuier de ne pas porter de fruits alors que ce n'est pas
la saison ?
Cela s'explique s'il y a eu confusion entre les expressions
araméennes "'T T'NYM" et "'D T'NYM".
Il ne faudrait donc pas comprendre : "car
ce n'était pas la saison" mais "car il n'y avait pas
de fruits".
Marc 15: 20 écrit :
"Et après qu’ils
se furent moqués de lui, ils le dépouillèrent
de la pourpre et le revêtirent de ses propres vêtements
; et ils l’emmènent dehors pour le crucifier."
>>>>> En fait, le verbe grec "PHEREIN" signifie
"porter" et non pas "emmener"..
Jésus était donc tellement affaibli par la flagellation
que les solats romains devaient le porter.
Matthieu 27: 46 écrit
:
"Et vers la neuvième heure,
Jésus s’écria d’une forte voix,
disant : Éli, Éli, lama sabachthani ? c’est-à-dire
: Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné
?"
>>>>> En fait, "Lama sabachthani" signifie
"Pourquoi m'as-tu stoppé".
Pour dire "Pourquoi m’as-tu abandonné" il aurait fallu écrire "Lama
ozvetani"
L'épisode du voile du temple qui se
déchire (Mc 15.38, Mt 27.51, Lc 23.45) vient d'une erreur
de traduction.
En fait ce passage se basait sur une prophétie d'Amos 9.1
:
"Frappe le chapiteau
pour que les linteaux s'ébranlent."
Mais le traducteur a confondu l'hébreu KPTR (= "linteau")
avec PRKT (= "rideau").
La preuve en est que le texte grec dit bien que "le rideau
du Temple se FENDIT" ("eschisthè") et non "se déchira"
("regnumai") contrairement à ce qu'écrivent les textes latins.
D'ailleurs l'Évangile des Hébreux (un texte utilisé par les
Nazaréens) parlait bien d'un linteau et non d'un voile.
De même le fait de dire
que Jésus était le fils d'un charpentier (ou charpentier lui-même
selon certains passages) est également une sur-interpétation
malheureuse : Pour les Juifs, le mot charpentier servait de
métaphore pour désigner un homme sage :
"C'est quelque chose que
nul charpentier, fils de charpentier, ne peut expliquer." (Talmud de Jérusalem)
ou
"Il n'y a pas de charpentier,
ni fils de charpentier qui puisse expliquer cela." (Talmud de Babylone).
En outre le mot "HERESH" Peut signifier aussi bien "charpentier" que "magicien".
Jacques fait cette citation,
selon les Actes 15:16-17 :
"-Après cela, je reviendrai
et je relèverai le tabernacle de David, qui est tombé, et
je réparerai ses ruines et je les relèverai, afin que le reste
des hommes cherche le Seigneur ..."
>>>>> C'est en fait une déformation
d'une prophétie trouvée dans Amos 9:11-12 :
"-En ce temps-là, je
relèverai le tabernacle de David, qui est tombé, et je réparerai
ses brèches, et je relèverai ses ruines, et je le rebâtirai
comme aux jours d’autrefois, afin qu’ils possèdent le reste
d’Édom ..."
Dans la Septante (version de l'Ancien
testament traduite en grec), en effet, le mot EDOM (-D-M)
avait été faussement traduit par ADAM (-D-M). Ce qui avait
fait croire qu'Israel ne règnerait pas sur le reste d'EDOM
mais sur le reste d'ADAM, c'est à dire sur tous les autres
hommes
Dans Marc 3:21 il est écrit :
"Sa famille (à Jésus) ayant
appris ce qui se passait vint pour s'emparer de lui. Car ils
disaient qu'il était hors de lui."
En fait le texte original de dit pas "sa famille" mais "ceux
avec lui", c'est à dire "ses gens" ou "les siens" ... ce qui
est vague. Il ne peut pas s'agir de sa famille puisque, quelques
phrases plus loin, il est écrit : "Survinrent
sa mère et ses frêres..." , ce qui
prouve bien qu'ils n'étaient pas la auparavant.
Il est probable que "ses gens" désigne plutôt ses apôtres puisqu'il
avait été question d'eux quelques lignes plus tôt. A noter que
dans certains manuscrits en version dite "occidentale", "ceux
avec lui" est remplacé par "les
scribes et les autres".
En grec, le mot "PAIS" signifie à la fois
"enfant" et "serviteur". Lorsqu'il est
écrit dans la Bible que Jésus est le "Fils
de Dieu" cela pourrait donc signifier en fait qu'il n'est
que le "serviteur de Dieu". En effet, pour les Juifs,
le Messie est appelé le "EBED YAHVE" (= "Serviteur
de Dieu").
Cependant le mot grec "HYIOS"
("fils") est bien utilisé dans certains passages
(Ex : Mt 3:17, Mt 26:63, Mc 14:61).
L'Evangile de Jean commence par ces vers :
"Au commencement était la Parole ; et la Parole était auprès de Dieu ; et la Parole était Dieu. Elle était au commencement auprès de Dieu."
Cependant ont peut critiquer cette traduction qui, bien que traditionnelle, n'est pas très exacte.
Par exemple, le mot "Logos", en grec, est ici traduit par "la Parole" ou "le Verbe" alors qu'il serait bien plus compréhensible de le traduire par "la Raison". La racine "logos" ayant d'ailleurs servi à construire le mot "logique".
On remarquera aussi que pour dire "la parole était Dieu" ("Kai théos en o logos"), il aurait fallu qu'il soit écrit "o théos" (= le Logos était LE Dieu) alors qu'il est écrit simplement "théos" (= le Logos était UN dieu).
C'est d'ailleurs ainsi que les Chrétiens Coptes d'Egypte ont traduit ce passage. Idem pour les témoins de Jéhovah.
Est-ce que cela signifierait donc qu'il y a plusieurs dieux ?
Cependant en relisant l'Evangile de Jean en entier, on remarquera qu'il est aussi bien écrit "théos" ("un dieu") que "o théos" (Dieu / Le Dieu »), selon les passages.
Il est donc plus logique de penser que "theos" n'est pas un nom employé sans article (donc représentant la forme indéterminée) mais qu'il est employé comme adjectif ainsi que le permet la grammaire grecque en l'absence d'article.
La bonne traduction devrait donc être "le Logos était divin".
Certaines transformations
des textes semblent même volontaires :
Dans la version de la Genèse trouvée à Qmran, on ne trouve pas
le passage indiquant que Cham a été maudit pour avoir regardé
la nudité de son père, et qu'il est devenu l'esclave de ses
frêres.
Par contre on trouve un passage expliquant que Cham a vu "la
vérité nue" et a été chargé par son père Noé de "guider" ses
frères et non de les servir.
Dans le Deutéronome 27;4-5 il est écrit :
"Quand vous aurez passé le Jourdain, placez les pierres selon ce que je vous recommande aujourd'hui, sur la montagne d'Ebal, et enduisez-les de chaux. Et tu bâtiras là un autel à l’Éternel, ton Dieu, un autel de pierres, sur lesquelles tu ne lèveras pas le fer ."
Cependant la version samaritaine du Deutéronome 27;4 ne parle pas ici du mont Ebal / Eybal (identifié au Har 'Eval / Eslamiyé) mais du mont Garizim / Guerizim / Ghérizim (montagne sacrée des Samaritains).
Par contre la version hébraïque du Deutéronome 11;29 ajoute ceci :
"Et il arrivera que, quand l’Éternel, ton Dieu, t’aura fait entrer dans le pays où tu vas pour le posséder, tu mettras la bénédiction sur la montagne de Garizim, et la malédiction sur la montagne d’Ébal."
Et dans Josué 8;30-34 il est écrit :
"
Alors Josué bâtit un autel à l'Éternel, le Dieu d'Israël, sur le mont Ébal, Comme Moïse, serviteur de l'Éternel, l'avait commandé aux enfants d'Israël, ainsi que c’est écrit dans le livre de la loi de Moïse : 'Un autel de pierres entières, sur lesquelles on n’a pas manié d’outil en fer. On se mit à offrir dessus des holocaustes à Jéhovah et à sacrifier des sacrifices de communion. Puis il écrivit là, sur les pierres, une copie de la loi de Moïse qu’il avait écrite devant les fils d’Israël. Tout Israël, ses anciens, les préposés et ses juges se tenaient de part et d’autre de l’Arche, en face des prêtres, des Lévites, qui portaient l’arche de l’alliance de Jéhovah, aussi bien le résident étranger que l’indigène, une moitié vis-à-vis du mont Guerizim et l’autre moitié vis-à-vis du mont Ébal, comme l’avait ordonné Moïse le serviteur de Jéhovah, pour bénir tout d’abord le peuple d’Israël. Après quoi il lut à haute voix toutes les paroles de la loi, la bénédiction et la malédiction, selon tout ce qui est écrit dans le livre de la loi."
Il est donc difficile de savoir laquelle de ces deux montagnes méritait le plus d'abriter un autel de Dieu : Le mont Ebal ou le mont Garizim ?
(On notera quand même, en passant, que les restes d'un autel auraient été retrouvés par des archéologues sur le mont Ebal).
Dans Actes 2;24 il est
actuellement écrit :
"...lequel Dieu a ressuscité,
ayant délié les liens de la mort, puisqu’il n’était pas possible
qu’il fût retenu par elle."
Alors que dans les anciennes Bibles (Codex de Bèze et Vieille
Latine) il était écrit :
"... lequel Dieu a ressuscité,
ayant délié les DOULEURS de l'ENFER, puisqu’il n’était pas possible
qu’il fût retenu par elle."
Dans Luc 2;11 il est actuellement
écrit :
"Car aujourd’hui, dans
la cité de David, vous est né un sauveur, qui est le Christ,
le Seigneur."
Alors que dans d'anciennes Bibles (Codex occidental de Bèze
?) il était écrit :
"Car aujourd’hui, dans
la cité de David, vous est né un sauveur, qui est le Christ
DU Seigneur."
Cela montre que, jadis, seul Dieu était
le seigneur, et non pas Jésus.
Dans Matthieu 3;17 il est actuellement
écrit :
"Et voici une voix qui
venait des cieux, disant : 'Celui-ci est mon Fils bien-aimé,
en qui j’ai trouvé mon plaisir'."
Dans Marc 1;11 il est actuellement écrit
:
"Et il y eut une voix
qui venait des cieux : 'Tu es mon Fils bien-aimé ; en toi
j’ai trouvé mon plaisir'."
Mais dans l'ancien Codex de Bèze
il était écrit :
"Tu es mon fils; aujourd'hui
je t'ai engendré."
Cela implique que Jésus n'était pas
le fils unique de Dieu mais qu'il l'est devenu grace à
ses mérites, et qu'il a été en quelque sorte "adopté"
(comme le disaient les Adoptianistes) .
Dans Jean 1:34 il est actuellement écrit :
"Et j'ai vu, et j'ai rendu témoignage qu'il est le Fils de Dieu."
Cependant le codex sinaïticus et les papyrus P106 et p5 indiquent "il est l'ELU de Dieu" ce qui va dans le sens des théories adoptianistes.
Dans Marc 1;41, il est actuellement
écrit :
"Et Jésus, ému de compassion,
étendant la main, le toucha, et lui dit : Je le veux, sois
net."
Mais dans d'anciennes Bibles (ex : le
codex de Beze) il était écrit :
"Et Jésus, SE METTANT
EN COLÈRE, étendant la main, le toucha, et lui dit : Je le
veux, sois net."
On remarquera que certaines Bibles
anciennes ne possèdaient pas ce passage de Luc; 22:19 :
"Et ayant pris un pain,
et ayant rendu grâces, il le rompit, et le leur donna, en disant :
Ceci est mon corps, qui est donné pour vous ; faites ceci en
mémoire de moi. De même la coupe aussi, après le souper, en
disant : Cette coupe est la nouvelle alliance en mon sang, qui
est versé pour vous."
Et certaines ne possèdaient
pas non plus ce passage de Luc 22; 43-44 :
"Et un ange du ciel lui
apparut, le fortifiant. Et étant dans l’angoisse du combat,
il (Jésus) priait plus instamment ; et sa sueur devint comme
des grumeaux de sang découlant sur la terre."
Dans la Bible des Marcionites,
les deux premiers chapitres de Luc n'existaient pas, et les
deux premiers de Matthieu non plus (idem dans la Bible des Ébionites).
Irénée de Lyon disait ainsi :
"Marcion mutile l'Évangile selon Luc, éliminant de celui-ci tout ce qui est relatif à la naissance du Maître, retranchant aussi nombre de passages des enseignements du Maître."
Selon Tertullien, Marcion aurait également retranché de l'Évangile de Luc ces paroles que l'on retrouve dans Matthieu15;24-26 :
"Mais lui, répondant, dit : Je ne suis envoyé qu'aux brebis perdues de la maison d'Israël (…) Il ne convient pas de prendre le pain des enfants et de le jeter aux chiens."
Dans l'ancienne Bible
du codex de Bèze, il y avait ce passage suplémentaire censuré
entre Luc 6;5 et 6;6 :
"Le même jour, ayant vu quelqu'un
travaillant le jour du Sabbat, il lui dit : 'Homme, si tu sais
ce que tu fais, tu es heureux. Si tu ne le sais pas, tu es maudit
et transgresseur de la loi !' "
Et dans certaines Bibles
anciennes en syriaque, le passage de la femme adultère (Jean
8:2-11) n'existe pas.
Selon Grotius, les deux
derniers chapitres de l'évangile de Jean n'existaient pas au
début.
Le 9ème verset de Matthieu
pourrait aussi être une addition.
Dans Luc 17;21 il est actuellement
écrit : "
"On ne dira pas :
'Voici, il est ici ; ou, voilà, il est là'. Car voici, le
royaume de Dieu est au milieu de vous."
Pourtant la vraie traduction exacte
devrait être :
"On ne dira pas : 'Voici,
il est ici' ou 'voilà, il est là'. Car voici, le royaume
de Dieu est EN vous."
En effet, le grec "Entos" signifie "à l'intérieur" et non
pas "au milieu".
Dans Marc 11:4 il est actuellement
écrit :
"Et ils s’en allèrent
et trouvèrent un ânon qui était attaché dehors, à la porte,
DANS LA RUE ; et ils le détachent."
Cependant Justin de Naplouse (mort vers 160)
disait que lorsque Jésus arriva à Jérusalem, il trouva un
ânon attaché À UNE VIGNE, ce qui se rapportait à la prophétie
"Il attache à la vigne son âne'"(Gn 49.11).
L'une des deux version est donc une erreur
due à une mauvaise traduction : il y a eu confusion entre
"vitis" (="vigne") et "vicus (=" rue") en latin.
Ce qui est étonnant c'est que ca montre qu'il existait déja
un évangile en latin à cette époque, et qu'il a été retraduit
dans une autre langue.
Dans Jean 11:2 il est actuellement
écrit :
"Et c’était la Marie
qui oignit le Seigneur d’un parfum et qui lui avait essuyé
les pieds avec ses cheveux. Lazare, le malade, était son frère."
Pourtant c'est seulement APRÉS, dans
Jean 12:3 qu'apparait la scène ou Marie oint les pieds de
Jésus :
"... Marie donc, ayant
pris une livre de parfum de nard pur de grand prix, oignit
les pieds de Jésus et lui essuya les pieds avec ses cheveux ;
et la maison fut remplie de l’odeur du parfum."
Cela montre donc que, primitivement,
le chapitre 11 devait se trouver APRÉS et non pas AVANT le
chapitre 12.
Dans Jean21:15-17 il est écrit :
"Lors donc qu'ils eurent dîné, Jésus dit à Simon Pierre : Simon, fils de Jonas, m'aimes-tu plus que ne font ceux-ci ? Il lui dit : Oui, Seigneur, tu sais que je t'aime. Il lui dit : Pais mes agneaux.
Il lui dit encore une seconde fois : Simon, fils de Jonas, m'aimes-tu ? Il lui dit : Oui, Seigneur, tu sais que je t'aime. Il lui dit : Sois berger de mes brebis.
Il lui dit pour la troisième fois : Simon, fils de Jonas, m'aimes-tu ? Pierre fut attristé de ce qu'il lui disait pour la troisième fois : M'aimes-tu ? Et il lui dit : Seigneur, tu connais toutes choses, tu sais que je t'aime. Jésus lui dit : Pais mes brebis."
En fait, le verbe "aimer" traduit ici deux mots grecs différents : Agapaô et Phileô.
Phileô désigne un amour personnel et conditionnel alors que Agapaô désigne un amour général et inconditionnel.
Le texte précis serait donc celui-ci :
"Lors donc qu'ils eurent dîné, Jésus dit à Simon Pierre : Simon, fils de Jonas, m'aimes-tu (agapao) plus que ne font ceux-ci ? Il lui dit : Oui, Seigneur, tu sais que je t'aime (phileo). Il lui dit : Pais mes agneaux.
Il lui dit encore une seconde fois : Simon, fils de Jonas, m'aimes-tu (agapao)? Il lui dit : Oui, Seigneur, tu sais que je t'aime (phileo). Il lui dit : Sois berger de mes brebis.
Il lui dit pour la troisième fois : Simon, fils de Jonas, m'aimes-tu (phileo)? Pierre fut attristé de ce qu'il lui disait pour la troisième fois : M'aimes-tu (phileo)? Et il lui dit : Seigneur, tu connais toutes choses, tu sais que je t'aim (phileo). Jésus lui dit : Pais mes brebis."
Celà introduit une nuance inexistante en francais.
Dans la Bible, c'est surtout le mot Agapaô qui est utilisé. Mais parfois il est difficile de comprendre pourquoi un mot a été employé plutôt que l'autre :
"Le Père aime (agapao) le Fils, et a mis toutes choses entre ses mains." (Jean 3:35)
"Car le Père aime (phileo) le Fils, et lui montre toutes les choses qu'il fait lui-même…" (Jean 5:20)
Dans Corinthiens1,15;3 Paul dit : "Christ est mort POUR nos péchés, selon les écritures".
Cependant la Bible araméenne dit : "Christ est mort A CAUSE DE nos péchés".
Le sens est théologiquement totalement différent et interdit le mythe du christ rédempteur.
A noter aussi que la vraie traduction
du grec "PISTIS" ne devrait pas être" foi" mais "confiance".
Ce terme traduit probablement l'araméen "HYMNWT'"
ou l'hébreu "'EMÛNAH" qui signifient
à la fois "certitude", "confiance"
et "vérité". De même MA'AMIN
signifie "celui qui fait confiance" et non pas un
simple "croyant". HE'EMÎN signifie "faire
confiance" ou "être certain d'une vérité"
et non pas "croire". Et 'AMEN signifie "c'est
certain".
De même l'expression "les pauvres
d'esprit" (Matthieu 5:3) traduit l'araméen "'ANYÂ"
qui signifie à la fois "pauvre", "doux"
et "humble".
Et le mot "lytron" ne devrait pas être traduit par "racheter" mais par "délivrer". La doctrine du rachat par le sang de Jésus n'est donc pas justifiée.
Quand à Jean, s'il donne le nom de
"Logos" (Verbe) et d'"Agneau" à
Jésus, c'est probablement à cause d'un jeu de
mots en araméen, "'IMRA" signifiant à
la fois "agneau" et "parole".
Certaines traductions sont
même évitées tellement elles sont embarrassantes.
Dans 2.Pierre 1:19 il est écrit :
"... Et nous avons la
parole prophétique rendue plus ferme, à laquelle vous faites
bien d’être attentifs, comme à une lampe qui brille dans un
lieu obscur, jusqu’à ce que le jour ait commencé à luire et
que l’étoile du matin se soit levée dans vos cœurs,"
Et dans l'Apocalypse 22:16, il est écrit :
"
Moi, Jésus, j'ai envoyé mon ange pour vous attester ces choses dans les Eglises. Je suis le rejeton et la postérité de David, l'étoile brillante du matin."
Et dans l'Apocalypse 2:28, il est écrit :
"Et je lui donnerai l'étoile du matin."
>>>> Ici "l'étoile du matin" symbolise
donc Jésus. Cependant ce mot devrait être traduit par "Lucifer"
en latin et par "Phosphoros" en grec. En effet Lucifer et Phosphoros signifient
tout deux "le porte-lumière", ce qui est le nom poétique de
l'étoile du matin (c'est à dire Vénus).
Exemple, dans la Bible latine (Vulgate, 2.Pierre 1;19) :
"... donec dies elucescat
et Lucifer oriatur in cordibus vestris."
Dans Esaïe 14:12 on retrouvait
déja cette même expression :
"Te voila tombé du ciel,
astre brillant, fils du matin..."
>>>> L' "astre brillant, fils du matin",
était pourtant bien traduit ici par "Lucifer" en latin.
Alors pourquoi hésiter à faire de même dans Pierre et dans l'Apocalypse ?
Pour éviter que Jésus ne soit surnommé "Lucifer", du même
nom qu'un ange déchu ?
On trouve aussi des ajouts
tardifs :
Dans la Genèse 13:8, 35:27 et 37:14 il est parlé de la ville d’Hébron. Pourtant à cette époque cette ville s’appelait encore Kariat Rabâ.. Ce ne fut qu’après la conquête de Canaan par les Hébreux que celle-ci prit le nom d’Hebron (voir Josué14).
Dans la Genèse 14:14 il est parlé de la ville de Dan. Pourtant à cette époque cette ville s’appelait encore Leith Ce ne fut qu’après la conquête de Canaan par les Hébreux que celle-ci prit le nom de Dan (voir Juges 18).
>>>>>>> Cela montre que la Genèse n'a pas été écrite par Moïse mais par un auteur datant d'après la conquète de Canaan.
Dans l'Exode 16:35 il est écrit :
"Et les enfants d'Israël mangèrent la manne, pendant 40 ans, jusqu'à ce qu'ils furent parvenus au pays où ils devaient habiter."
>>>>>>> Pourtant Moïse passe pour être l'auteur de ce texte. Comment pouvait-il alors savoir que les Hébreux ont erré pendant 40 ans alors qu'il est mort avant la fin de leur errance ?
Dans le Deutéronome 3:14 il est écrit :
"Jaïr, fils de Manassé, prit toute la contrée d'Argob jusqu'à la frontière des Guescuriens et des Mahacathiens, et donna son nom au pays de Basçan en l'appelant les bourgs de Jaïr, nom qu'ils ont eu jusqu'à ce jour."
>>>>>>> Moïse passe pour être l'auteur du Deutéronome. Pourtant l'expression "jusqu'à ce jour" montre que ce texte date de bien aprés Moïse.
Dans le Deutéronome 34
: 5-12 il est écrit :
-"Et Moïse, serviteur
de l’Éternel, mourut là dans le pays de Moab, selon la parole
de l’Éternel. Et il l’enterra dans la vallée, dans le pays
de Moab, vis-à-vis de Beth-Péor ; et personne ne connaît son
sépulcre, jusqu’à aujourd’hui. Et Moïse était âgé de cent
vingt ans quand il mourut ; son œil n’était pas affaibli,
et sa vigueur ne s’en était pas allée. Et les fils d’Israël
pleurèrent Moïse dans les plaines de Moab, trente jours ;
et les jours des pleurs du deuil de Moïse furent terminés.
Et Josué, fils de Nun, était rempli de l’esprit de sagesse,
car Moïse avait posé ses mains sur lui ; et les fils d’Israël
l’écoutèrent, et firent comme l’Éternel l’avait commandé à
Moïse. Et il ne s’est plus levé en Israël de prophète tel
que Moïse, que l’Éternel ait connu face à face, selon tous
les signes et les merveilles que l’Éternel l’envoya faire
dans le pays d’Égypte contre le Pharaon et tous ses serviteurs
et tout son pays, et selon toute cette main forte, et selon
tous les terribles prodiges que fit Moïse aux yeux de tout
Israël."
>>>>> Mais comment ce passage peut-il
décrire la mort de Moîse, alors qu'on dit que c'est lui qui a écrit le Deutéronome ? Et comment peut-il dire aussi que
nul ne fut comparable à lui et qu'on n'a toujours pas retrouvé
sa sépulcre ? Cela n'indique-t-il pas que ces passages ont
été écrits longtemps aprés Moïse ?
On trouve le passage suivant dans Nombres
22; 1 :
"Et les fils d’Israël
partirent, et campèrent dans les plaines de Moab, de
l’autre côté du Jourdain de Jéricho."
>>>>>>>>> Mais comment Moïse
aurait-il pu écrire que Moab se trouve de l'autre coté
du jourdain ? Voir les chose comme celà n'aurait été
possible que s'il avait écrit ce texte à l'intérieur
de la Terre Promise ... hors il est bien connu que Moïse
n'a jamais mis les pieds sur la Terre Promise.
Au chapitre 36; 31 de la Genèse,
une liste des rois Edomites donne le nom de plusieurs rois qui
ont vécu longtemps après la mort de Moïse.
"... Et ce sont ici les rois
qui régnèrent dans le pays d’Édom,
avant qu’un roi régnât sur les fils d’Israël."
>>>>>> Pourtant, on affirme que c'est Moïse qui a écrit la
Genèse ! On voit donc bien que ce texte ne peut être authentique.
Marc 1:1 écrit :
"Commencement de l'Évangile de Jésus Christ, Fils de Dieu."
>>>>>> Pourtant le passage "Fils de Dieu" n'apparait pas dans le codex Sinaïticus, Vaticanus et Bezae.
Luc 22:43-44 écrit :
"Alors un ange lui apparut du ciel pour le fortifier. Saisi d'angoisse, Jésus priait avec plus d'insistance, et sa sueur devint comme des caillots de sang qui tombaient par terre."
>>>>>>> Hilaire de Poitiers, Jérôme et Epiphane, déclarent que ces versets ne se trouvaient pas dans plusieurs manuscrits grecs et latins.
Luc 23:34 écrit :
"Père, pardonne-leur, car ils ne savent ce qu'ils font."
>>>>>>> Pourtant ce passage n'existe pas encore dans le codex vaticanus, le codex de Beze, le Codex Koridethi et le P75. Quand au codex sinaïticus il indique que cette phrase n'est pas d'origine.
Luc 24:6 écrit :
"Il n'est point ici, mais il est ressuscité."
>>>>>>> Pourtant ce passage est absent du codex de Beze.
Marc 16:19-20 écrit :
-"Le Seigneur donc, après
leur avoir parlé, fut élevé en haut dans le ciel, et s’assit
à la droite de Dieu. Et eux, étant partis, prêchèrent partout,
le Seigneur coopérant avec eux, et confirmant la parole par
les signes qui l’accompagnaient."
>>>>> Comment Marc a-t-il pu donc être
au courant de ce qui se passait dans le ciel ? C'est simple
: Eusèbe lui-même a avoué que ce verset manquait dans les
premières versions. On sait maintenant que la fin de l'évangile
de Marc est un ajout tardif.
Dans une ancienne version syriaque
de Matthieu 1:16 (le manuscrit SY.S, que l'on date du IV ou
du Vème siècle) il est écrit :
-"... et Joseph, auquel
était fiancée la jeune Marie, engendra Jésus, le dénommé Christ."
>>>>>>> Cela montre bien qu'à cette
époque on considérait que Joseph était bien le vrai père de
Jésus. Et c'est seulement plus tard que, pour soutenir le
nouveau dogme de la naissance virginale de Jésus, ce passage
a été transformé en "...
Joseph, le mari de Marie, de laquelle est né Jésus, le dénommé
Christ."
Il suffit de lire Marc et Luc pour
se rendre compte que le fameux "Tu es Pierre et sur cette
pierre je batirais mon Eglise"(hoti
su éi Pétros, kai épi tautê tê pétra oikodomêsô mou tên ekklêsian
mou tên ekklêsian) a été rajouté
dans Matthieu 16:18, où il casse le rythme du récit.
Par contre on ne sent aucune rupture dans les passages correspondants
de Marc et Luc où il ne figure pas.
En outre, c'est le seul emploi du mot "Eglise" (ekklesia) dans
les Evangiles, et qui plus est dans le sens de "bâtiment", ce
qui est totalement anachronique : à l'époque de Jésus, en effet,
ce mot désignait encore seulement une assemblée. Pourtant le
verbe "oikodomêsô" qui l'accompagne ici ne peut signifier que
"construire en maçonnerie". De plus ce verbe est employé ici
avec le datif au lieu de l'accusatif ... hors le datif n'a remplacé
l'accusatif dans cette conjugaison qu'à partir du 6ème siècle
ap.JC seulement.
Ce passage a donc été rajouté tardivement pour justifier la
prédominance de l'évèque de Rome (le Pape) sur les autres évèques.
Dans Marc 16:16 il est écrit :
-"Celui qui aura cru et qui
aura été baptisé sera sauvé ; et celui qui n’aura pas cru
sera condamné."
>>>>>>> Ce passage ne se trouve pas dans toutes
les Bibles anciennes. C'est donc un ajout tardif inséré pour
introduire la doctrine paulinienne du salut par la foi dans
un texte qui ne le contenait pas.
Dans Matthieu 28:19 il est actuellement écrit :
-"Allez, faites de toutes les nations des disciples, baptisant au nom du Père, du fils et du Saint-esprit, et enseignez-leur à observer tout ce que je vous ai prescrit."
>>>>>>> C'est l'un des trés rares passages des Evangiles où la Trinité est invoquée. Et cela est suspect car la Trinité est une invention tardive du christianisme, bien postérieure aux apotres. Il est donc très probable que ce passage ait été inséré plusieurs siècles après Matthieu. Et cela est confirmé par le fait qu'Eusèbe ne connaissait pas ce passage. En effet, il lisait ceci :
-"Allez donc : de toutes les nations faites des disciples en mon nom, leur apprenant à garder tout ce que je vous ai prescrit."
Même le pape Benoît XVI a reconnu que Mathieu 28:19 est une falsification tardive.
Certaines Bibles contiennent aussi
ce passage dans 1Jean 5;7-8 :
-"Car il y a trois qui
rendent témoignage dans le ciel : le Père, le Verbe et le
Saint-Esprit ; et ces trois-là sont un. Et il y en a trois
qui rendent témoignage sur la terre ; savoir, l'esprit, l'eau, et le sang ; et ces trois-là se rapportent à un."
>>>>>> Il s'agit d'un ajout trés tardif pour
introduite la doctrine de la Trinité dans la Bible, alors
qu'elle ne s'y trouvait pas à l'origine. Saint Augustin ne connaissait pas ce passage. C'est dans la 3ème
édition de la Bible d'Érasme, en 1522, qu'il apparait
pour la 1ère fois. Il passera ensuite dans le "Texte recu"
de Robert Estienne en 1550, puis, en 1611, dans la "Bible
du roi Jacques":
Dans 1Timothée 3:16 il est écrit :
"Et, sans contredit, le mystère de la piété est grand : Dieu a été manifesté en chair, a été justifié en Esprit, a été vu des anges, a été prêché parmi les nations, a été cru dans le monde, a été élevé dans la gloire".
>>>>>>>
Cependant ce passage semble bien avoir été "bidouillé". Ainsi, dans le Codex A du British Museum, un texte en grec, un "O" a été transformé en "TH", ce qui remplace le mot "OS" par le mot "THS", abréviation de "THEOS" (= Dieu). "Celui qui a été manifesté en chair" devient donc "Dieu a été manifesté en chair".
Cette transformation vise à identifier Jésus avec Dieu, chose qui ne se trouvait pas dans la version initiale.
Éphésiens 3:9 écrit :
"…et de mettre en lumière devant tous quelle est l’administration du mystère caché dès les siècles en Dieu qui a créé toutes choses…"
>>>>>>> Certaines Bibles (par exemple celle du roi Jacques) contiennent cet ajout à la fin : "par Jésus-Christ". Il s’agit là d'une tentative pour faire de Jésus le co-créateur du monde.
Comment faire confiance en un texte aussi
"bidouillé" ? |