Le Talmud
est-il raciste ?
En 1893 est paru le livre "Le Talmud démasqué,
les enseignements rabbiniques secrets concernant les Chrétiens".
Son auteur était le Père Justin Bonaventure
Pranaitis, Maître de Théologie et professeur
d’hébreu à l’Académie Impériale
Ecclésiastique de l’Église Catholique
Romaine de Saint-Pétersbourg.
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Dans cet ouvrage, Pranaitis dénonce tous les enseignements
intolérants, discriminatoires, haineux et mêmes
racistes contenus dans le Talmud.
Il y explique que la première édition complète
du Talmud fut imprimée à Venise en 1520; les
non-Juifs purent alors en prendre connaissance et furent scandalisés
de tous les passages hostiles et insultants à leur
égard qu'il contenait. Les Juifs, craignant des représailles,
commencèrent alors à sortir des éditions
censurées et expurgées du Talmud (comme celle
de Bâle en 1578, par exemple).
Lors d’un Synode tenu en Pologne en 1631, les rabbins
de nombreux pays décidèrent officiellement de
retrancher les passages antichrétiens, afin d'éviter
des persécutions. Un "O" ou le mot "haiah"
(="Etait") était cependant inscrit à
l'endroit des passages censurés afin de les marquer,
et leur contenu continuait à être enseigné
oralement. Ou alors les noms faisant référence
aux chrétiens furent remplacés par des mots
se rapportant à des peuples païens disparus depuis
longtemps. Les Juifs pouvaient ainsi prétendre que
ces passages ne visaient pas les Chrétiens actuels
mais seulement les idolâtres polythéistes des
anciens temps.
On remarquera que, depuis la création de l'Etat d'Israël,
les rabbins restaurèrent cependant tous les passages
antichrétiens dans les nouvelles éditions du
Talmud.
En 1962, le "Livre de la connaissance”, code talmudique
de Maimonide, a été publié à Jérusalem
en édition bilingue anglais-hébreu. Dans la
partie juive, tous las passages haineux et racistes sont présents
alors que, bizarrement, dans la partie anglaise, ils sont
absents. Par exemple la partie en hébreu dit : "C'est
un devoir de les exterminer (les juifs infidèles) de
ses propres mains, comme Jésus de Nazareth et ses disciples
... que le nom du pervers s'en aille en putréfaction"
alors que la traduction anglaise dit seulement : "C'est
un devoir de prendre des mesures actives pour les détruire".
Voici quelques exemples, rapportés par Pranaitis et
ses successeurs, des passages antichrétiens contenus
dans le Talmud (liste qu'on retrouve un peu partout sur Internet):
Les non-juifs sont impurs :
Abhodah Zarah 22b : "Les Non-juifs sont impurs parce
qu'ils n'étaient pas là au Mont Sinaï."
Abhodah Zarah 35b : "Toutes les filles des incroyants
sont niddah (sales, impures) depuis leur naissance".
Iore Dea 198, 48 : "Les femmes Juives sont contaminées
par la simple rencontre de Non-juifs".
Schabbath 145b : "Les Non-juifs sont impurs parce qu'ils
mangent de la nourriture impure".
Zohar I, 46b, 47a : "L'âme des goyims est d'une
origine théologique impure".
Zohar I, 131a : "Les idolâtres (non-juifs) souillent
le monde."
Les non-Juifs sont des animaux :
Ereget Rashi Erod.22 30 : "Un Non-juif est comme un chien.
Les écritures nous apprennent qu'un chien mérite
plus de respect qu'un non-juif".
Lebhammoth 61a : "Les juifs ont droit à être
appelés « hommes », pas les Non-juifs".
Iore Dea 377, 1 : "Il faut remplacer les serviteurs Non-juif
morts, comme les vaches, ou les ânes perdus et il ne
faut pas montrer de sympathie pour le juif qui les emploie".
Jalkut Rubeni Gadol 12b: "Les âmes des non-juifs
proviennent d'esprits impurs que l'on nomme porcs".
Kerithuth 6b : "Les juifs sont des humains, non les Non-juifs,
ce sont des animaux".
Kethuboth 110b : "Pour l'interprétation d'un psaume
un rabbin dit : 'le psalmiste compare les Non-juifs à
des bêtes impures'."
Orach Chaiim 225, 10 : "Les Non-juifs et les animaux
sont utilisés de manière équivalente
dans une comparaison".
Schene Luchoth Haberith p. 250b : "Même qu'un non-juif
à la même apparence qu'un juif, ils se comportent
envers les juifs de la même manière qu'un singe
envers un homme".
Tosaphot, Jebamoth 94b : "Lorsque vous mangez en présence
d'un non-juif c'est comme ci vous mangiez avec un chien".
Yebamoth 98a : "Tous les enfants des goyims sont des
animaux".
Zohar II 64b : "Les non-juifs sont idolâtres, ils
sont comparés aux vaches et aux ânes".
Orach Chaiim 57, 6a : "Il ne faut pas avoir plus de compassion
pour les non-juifs que pour les cochons, quand ils sont malades
des intestins".
Les juifs peuvent voler les non-juifs :
Babha Bathra 54b : "La propriété d'un Non-juif
appartient au premier juif qui la réclame".
Babha Kama 113a : "Les juifs peuvent mentir et se parjurer,
si c'est pour tromper ou faire condamner un Non-juif".
Babha Kama 113b: "Le nom de dieu n'est pas profané
quand le mensonge a été fait à un Non-juif".
Baba Mezia 24a: "Si un juif trouve un objet appartenant
à un goyim, il n'est pas tenu de le lui rendre".
Choschen Ham 183, 7: "Des juifs qui trompent un Non-juif,
doivent se partager le bénéfice équitablement".
Abhodah Zarah 54a: "L'usure peut être pratiquée
sur les Non-juifs, ou sur les apostats".
Choschen Ham 226, 1: "Les juifs peuvent garder sans s'en
inquiéter les affaires perdues par un Non-juif".
iore Dea 157, 2 hagah: "Si un juif a la possibilité
de tromper un non-juif, il peut le faire".
Babha Kama 113a: "Les incroyants ne bénéficient
pas de la loi et Dieu à mis leur argent à la
disposition d'Israël".
Schabbouth Hag. 6d: "Les juifs peuvent jurer faussement
en utilisant des phrases à double sens, ou tout autre
subterfuge".
Les juifs peuvent tuer les non-juifs :
Abhodah Zarah 4b: "Vous pouvez tuer un incroyant avec
vos propres mains".
Abhodah Zarah 26b Tosepoth : "Même le meilleur
des Goïm devrait être abattu".
Choschen Ham 425, 5 : "Il est permis de tuer indirectement
un Non-juif, par exemple, si quelqu'un qui ne croit pas en
la Torah tombe dans un puits dans lequel se trouve une échelle,
il faut vite retirer l'échelle".
Bammidber Raba c 21 & Jalkut 772: "Tout juif qui
verse le sang d'incroyants (non-juifs) revient à la
même chose qu'une offrande à dieu".
Hilkkoth X, 1 : "il ne faut pas sauver les Non-juifs
en danger de mort".
Hilkhoth X, 2 : "Les juifs baptisés doivent être
mis à mort".
Ialkut Simoni 245c : "Répandre le sang des impies
est un sacrifice agréable à dieu".
Iore Dea 158, 1 : "En ce qui concerne les Non-juifs qui
ne sont pas des ennemis, un juif ne doit néanmoins
pas intervenir pour les prévenir d'une menace mortelle".
Talmud, Makkoth 7b : "On est innocent du meurtre involontaire
d'un Israélite, si l'intention était de tuer
un koutim (non-juif) ; tout comme on est innocent du meurtre
accidentel d'un homme, quand l'intention était d'abattre
un animal".
Talmud, Peaschim 25a : "Il faut éviter l'aide
médicale des idolâtres sous entendu des Non-juifs".
Talmud, Pesachim 49b : "Il est permit de décapiter
les Goïm (non-juifs) le jour de l'expiation des péchés,
même si cela tombe également un jour de sabbat".
Rabbin Eliezer : " 'Il est permis de trancher la tête
d'un idiot, un membre du peuple de la Terre, c'est-à-dire
un animal charnel, un Chrétien, le jour de l'expiation
des péchés et même si ce jour tombe un
jour de sabbat'.
Ses disciples répondirent : 'Rabbi ! Vous devriez plutôt
dire 'de sacrifier' un Goï.' Mais il répliqua
: 'En aucune façon ! Car lors d'un sacrifice, il est
nécessaire de faire une prière pour demander
à Dieu de l'agréer, alors qu'il n'il n'est pas
nécessaire de prier quand tu décapites quelqu'un'."
Sanhedrin 57a: "Si un juif tue un non-juif, il ne sera
pas condamné à mort. Ce qu'un juif vole d'un
non-juif, il peut le garder".
Sanhedrin 58b : "Si un goyim (non-juif) frappe un juif,
il faut le tuer, car c'est comme frapper Dieu".
Sanhedrin 59a : "Les Goïm qui chercheraient à
découvrir les secrets de la Loi d'Israël, commettent
un crime qui réclame la peine de mort".
Sepher Ou Israël 177b : "Si un juif tue un Non-juif,
ce n'est pas un péché".
Zohar I, 25a : "Les Non-juifs doivent être exterminés
car ce sont des idolâtres".
Zohar I, 28b, 39a : "Les meilleures places dans les Cieux
sont pour ceux qui tuent les idolâtres".
Zohar II, 64b : "Le taux de naissance des Non-juifs doit
être diminué matériellement".
Sepher Ikkarim III c25: "Il est permis de prendre le
corps et la vie d'un non-juif".
Zohar II, 43a : "L'extermination des Non-juifs est un
sacrifice agréable à dieu".
Le juif est un être supérieur :
Hilkhoth Non-juif X, 1 : "Ne passez aucun accord avec
un Non-juif, et ne jamais manifester de pitié envers
un Non-juif".
Chagigah 15b : "Un juif est toujours considéré
comme bon, en dépit des péchés qu'il
peut commettre. C'est toujours sa coquille qui se salit, jamais
son fond propre".
Choschen Ham 26, 1: "Un juif ne doit pas être poursuivi
devant un tribunal Non-juif, par un juge Non-juif, ou par
des lois non-juives".
Chullin 91b: "Les juifs possèdent la dignité
dont même un ange ne dispose pas".
Kallah 1b, 18: "Le juif peut se parjurer la conscience
claire".
Sanhédrin 52b: "L'adultère n'est pas défendu.
avec la femme d'un Goyim (non-juif), parce que Moïse
n'a interdit que l'adultère avec 'la femme de ton prochain',
et les goyims (non-juifs) ne sont pas des prochains".
Choschen Ham 34, 19: "Les Non-juifs et les serviteurs
ne peuvent pas témoigner lors d'un procès".
Abhodah Zarah 20a: "Ne jamais faire la louange d'un Non-juif,
de peur qu'il ne la croie".
Abhodah Zarah 22a: "Ne pas fréquenter les goyims,
ils versent le sang".
Abhodah Zarah 25b: "Se méfier des Non-juifs quand
on voyage avec eux à l'étranger".
Abhodah Zarah 26a: "Ne pas recourir à une sage
femme non-juive, qui une fois seule pourrait tuer le bébé,
ou même si elle était surveillée, elle
pourrait lui écraser la tête sans que personne
ne puisse le voir".
Abhodah Zorah 26b: "Ceux qui voudraient changer de religion
doivent être jetés au fond d'un puits, et oubliés".
Abhodah Zarah 35b: "Ne pas boire du lait tiré
par un Non-juif".
Choschen Ham 156, 5: "Les clients non-juifs possédés
par un juifs, ne doivent pas être démarchés
par un autre juif".
Choschen Ham 386, 10: "Celui qui voudrait avouer les
secrets d'Israël aux Non-juifs, doit être tué
avant même qu'il ne leur dise quoi que ce soit".
Choschen Ham 388, 15: "Il faut tuer ceux qui donneraient
l'argent des Israélites à des Non-juifs".
Eben Haezar 44, 8: "Sont nuls, les mariages entre les
Non-juifs et les juifs".
Emek Haschanach 17a: "L'âme des non-juifs vient
de la mort et de l'ombre de la mort".
Hilkhoth Maakhaloth: "Les Non-juifs sont des idolâtres,
il ne faut pas les fréquenter".
Hilkhoth X, 6: "On peut aider les Non-juifs dans le besoin,
si cela nous évite des ennuis par la suite".
Hilkhoth X, 7: "Où les juifs sont fortement installés,
il ne faut plus tolérer la présence des idolâtres".
Iore Dea 81, 7 Ha: "Un enfant ne doit pas être
allaité par une nourrice non-juive, car son lait lui
donnera une nature maléfique".
Iore Dea 120, 1: "La vaisselle acheté à
des Non-juifs doit être jetée".
Iore Dea 146, 15: "Leurs idoles (c'est à dire
les objets du culte) doivent être détruites,
ou appelées par des noms méprisants."
Iore Dea 147, 5: "Il faut railler les objets du culte
non-juif, il est interdit de souhaiter du bien à un
Non-juif".
Iore Dea 148, 12 H: "On peut prétendre se réjouir
avec les Non-juifs pendant leurs fêtes, si cela permet
de cacher notre haine".
Iore Dea 151, 14: "Il est interdit de concourir à
la gloire d'un Non-juif".
Iore Dea 151, 11: "Il est interdit de faire un présent
à un Non-juif, cela encourage l'amitié".
Iore Dea 153, 1: "Les nourrices non-juives conduisent
les enfants à l'hérésie".
Iore Dea 154, 2: "Il est interdit d'enseigner un métier
à un Non-juif".
Iore Dea 159, 1: "Suivant la Torah, il est autorisé
de prêter de l'argent à un Non-juif avec intérêt.
Toutefois, certains des anciens n'ont pas reconnu ce droit
dans des cas de vie ou de mort. Aujourd'hui, ce droit est
accordé dans n'importe quelle circonstance".
Moed Kattan 17a: "Si un juif est tenté par le
mal, il doit se rendre dans une ville ou on ne le connaît
pas et la il peut s'adonner au mal".
Orach Chaiim 20, 2 : "Les Non-juifs se déguisent
pour tuer les juifs".
Rosch Haschanach 17a : "L'âme des non-juifs descend
en enfer pour toutes les générations".
Sanhedrin 57a: "Un juif n'est pas obligé de payer
le salaire redevable à un non-juif".
Sanhedrin 90a: "Ceux qui lisent le nouveau testament
(chrétiens) n'auront pas de place dans le monde à
venir".
Shabbath 116a (p. 569): "Les juifs doivent détruire
les livres des non-juifs (nouveau testament)".
Zohar I, 25b: "Ceux qui font du bien à un Non-juif,
ne se relèveront pas des morts".
Zohar I, 28b: "Les Non-juifs sont les enfants du serpent
de la Genèse".
Zohar I, 160a: "Les juifs doivent en permanence tenter
de tromper les Non-juifs".
Zohar I, 219b: "Les princes Non-juifs sont des idolâtres,
ils doivent mourir".
Zohar II, 19a: "La captivité des juifs prendra
fin lorsque les princes Non-juifs seront morts".
Que penser de tous ces exemples rapportés par Pranaitis
?
Certains font que remarquer que ce Pranaitis était
un antisémite russe et que, contrairement à
ce qu'il prétendait, il n'était pas du tout
un grand spécialiste de l'hébreu.
En Russie, en 1912, un certain Mendel Beiliss avait été
accusé du meurtre d'un enfant chrétien. On prétendait
qu'il voulait utiliser son sang pour accomplir des rituels
juifs innommables. Pranaitis fut appelé lors du procès
de Beilis en tant qu'expert religieux dans les rituels juifs.
Pranaïtis déclara que le meurtre du jeune garçon
était bien un rituel religieux juif de libation de
sang. Pourtant, sa crédibilité s'écroula
instantanément lorsque la défense de Beilis
lui posa des questions de base sur ce que n'importe quel spécialiste
du Talmud devrait savoir; Elle démontra à quel
point il était ignorant à propos du Judaïsme
:
Q : Quelle est la signification du mot Hullin ?
R : Je ne sais pas.
("Hullin" signifie "aliment profane" en
hébreu par opposition à "aliment consacré".
C'est aussi le nom d'un traité du Talmud.)
Q : Quelle est la signification du mot Erubin ?
R : Je ne sais pas.
("Erubin" est le nom d'un traité du Talmud.)
Q : Quelle est la signification du mot Yevamot ?
R : Je ne sais pas.
("Yevamot " signifie "Veuves". C'est aussi
le nom d'un traité du Talmud.)
Q : Quand a vécu Baba Bathra et quelle était
son activité ?
R : Je ne sais pas.
("Baba Bathra" signifie "La dernière
porte". Ce n'était pas une personne mais c'est
un traité Talmudique)
Références :
- "L'Accusation de sang : L'histoire étrange du
cas Beiliss" par Maurice Samuel.
- "L'affaiblissement du tzarisme : L'épreuve de
Beilis" par Alexandre B. Tager.
- "Les transcriptions de Beilis : L'épreuve anti-sémitique
qui a secoué le monde" par E. Leikin.
Cependant on remarquera qu'il n'est pas besoin d'être
un grand spécialiste de l'hébreu pour lire le
Talmud en recopiant simplement les phrases intolérantes
qui s'y trouvent.
Encore fait-il savoir si ces phrases s'y trouvent bien et
si elles ont bien été recopiées honnêtement
sans subir de déformations.
Les rabbins objectent que certains de ces passages du Talmud
n'existent pas ... Mais, justement, on dit que certains passages
ont été censurés et qu'ils n'ont pas
été restitués dans toutes les éditions.
Pranaitis travaillait dans un pays orthodoxe, hors les Chrétiens
orthodoxes n'avaient pas obligé les Juifs à
épurer leur Talmud comme l'avaient fait les Chrétiens
catholiques (.... à moins que ce ne soit là
qu'une invention de Pranaitis ?)
Les rabbins objectent aussi que certains de ces passages sont
caducs, car ils ne parlaient pas des Chrétiens actuels
mais des anciens peuples polythéistes environnant l'antique
Israel (les Cananéens par exemple).
Cependant, si c'est vrai, le problème n'est que reporté
dans le passé : ca montre que le judaïsme s'est
montré haineux et raciste envers ses voisins dans l'antiquité.
Et à aucun moment ce comportement n'a été
condamné ... on a juste considéré qu'il
n'avait plus lieu d'être puisque les peuples incriminés
n'existent plus.
En outre, il semblerait que, dans certains passages du Talmud,
les mots désignants les Chrétiens ont été
remplacés délibérément par des
mots désignants des peuples païens anciens (...
à moins que Pranaitis n'ait inventé ceci ?).
De plus, le fait même que des rabbins discutent sur
ces passages démontre bien que ceux-ci existent bien
dans le Talmud. Donc on ne peut pas croire ceux qui prétendent
que ces passages ne sont qu'une pure création de la
part des antisémites.
Les rabbins objectent également que ce n'est pas les
lois écrites dans le Talmud qui sont la chose la plus
plus importante mais les commentaires oraux que la tradition
y a ajouté; Hors les commentaires oraux peuvent parfois
dire le contraire de la loi écrite.
Mais dans ce cas a quoi sert la loi écrite, puisque
la loi orale prédomine et peut dire exactement l'inverse
?
En outre, on a vu que, justement, certains passages avaient
été retirés du Talmud écrit alors
qu'ils continuaient d'être enseignés oralement
(... à moins que ce ne soit là qu'une invention
de Pranaitis ?).
Enfin les rabbins objectent que certains de ces passages ont
été cités hors de leur contexte, ce qui
déforme complètement leur portée.
Cet argument est valable. En effet le Talmud contient des
discussions où plusieurs opinions sont proposées,
analysées et discutées; et certaines sont retenues
alors que d'autres sont rejetées. Il est donc malhonnète
de dire que le Talmud affiche telles ou telles lois racistes
alors que ces lois font justement partie de celles qui sont
rejetées dans les discussions du Talmud. C'est comme-ci
on extrayait de l'Evangile la phrase qui dit: "On
doit laisser mourir un malade le jour du Shabbat"
sans lire la réponse du Christ.
Prenons, comme exemple, Abhodah Zarah, 26b Tosepoth. :
"Même le meilleur des Goïm devrait être
abattu".
Une traduction plus complète donnerait ceci : "Un
Juif qui tue un Chrétien, offre ainsi un sacrifice
agréable à Dieu. Même le meilleur des
Goïm (non-Juifs) devrait être tué."
On remarquera que Abhodah Zarah, 26b, Tosepoth ne fait pas
partie du Talmud. C'est un recueil de commentaires sur le
Talmud. De plus, les sources talmudiques indiquent que ce
commandement de tuer tous les non-Juifs (ou plus exactement
les Cananéens) était applicable seulement pendant
les guerres contre eux.
Cependant cela n'apporte pas un grand changement : Que ce
soit pendant les périodes de paix ou de guerres, dire
que tuer est agréable à Dieu n'est qu'une vulgaire
parole de haine.
Prenons, comme autre exemple, le Babha Bathra 54b : "La
propriété d'un Non-juif appartient au premier
juif qui la réclame".
Une traduction plus détaillée dit plutôt
ceci : "Rab Yehudah a dit que
la propriétè d'un paien est sur le même
pied que les terres désertiques. Quiconque l'occupe
le premier en acquiert la propriété."
Mais le texte complet, avec tous les commentaires, serait
plutôt cela :
"Rab Yehudah dit au nom de Samuel
: La propriété d'un idolatre, si elle est vendue
à un Israelite et que le dernier n'a pas fait de hazakah
dessus, c'est comme un désert; et le premier qui fait
une hazakah dessus en acquiert la propriété.
Pourquoi ? Parce que l'idolatre, aussitôt qu'il recoit
l'argent, s'en détache lui-même; et comme l'Israelite
n'a pas encore aquis de titre jusqu'à ce qu'il recoive
l'acte de vente, c'est donc comme un desert, et tout le monde
peut en prendre possession (en retournant l'argent à
l'acheteur)."
On voit donc que, lorsque le texte est complet, son sens devient
bien différent. De plus, le Bava Kama, 13a-b s'oppose
au vol des non-juifs :
"Et qui permet de voler un non-juif
? N'est-il pas dit : Rabbi Shimon dit que Rabbi Akiva enseigna
ceci en revenant de Zephirin: Nous savons que le vol d'un
non juif est interdit car 'après qu'un juif ait été
vendu comme esclave à un non juif, il aura la redemption'
(Levitique 25:48). Nous voyons ainsi que même lorsque
le tribunal juif a le pouvoir de le rendre libre gratuitement,
il ne doit pas faire ainsi à moins que le non-juif
soit entièrement payé, car il est écrit
'il devrai faire un compte avec son acheteur (idem 50)'. Rava
a dit: il n'y a pas de contradiction avec un autre cas. Ici
nous parlons de vol alors qu'auparavant nous parlions d'annulation
de prêt."
Prenons un autre exemple, le Sanhedrin 59a Abhodah Zarah 8a-8b
: "Les Goïm qui chercheraient
à découvrir les secrets de la Loi d'Israël,
commettent un crime qui réclame la peine de mort."
Une autre traduction donne plutôt ceci :
"Le goy qui veut étudier
le Talmud et les Juifs qui l'aideront, tous doivent mourir."
Mais si on lit la suite du texte, on voit qu'il est question
d'un dialogue entre deux rabbins, dont le premier, en effet,
réclame fanatiquement la mort pour un païen qui
étudierait la Torah (le Pentateuque, et non le Talmud),
alors que le deuxième rabbin démolit l'argumentation
de son collègue en rappelant qu'un païens, qui
a étudié la Torah pourra lui succéder
en s'élevant au rang de grand prêtre.
Les traductions de Pranaitis sont donc partiales (voire délibérément
mutilées) et on ne peut pas leurs faire confiance.
On peut cependant essayer de lire d'autres auteurs plus anciens
qui, eux aussi, ont recopié les passages du Talmud
qui posaient problème.
En 1239, Nicolas Donin, un érudit Juif nouvellement
converti au christianisme, porta devant le Pape Grégoire
IX, une accusation contre le contenu du Talmud. Ce dernier
fit alors saisir les exemplaires de ce livre et fit ouvrir
une enquête ouverte sur le sujet. L'année suivante
eut alors lieu à Paris une discussion entre Donin et
quatre rabbins parmi les plus érudits, à la
suite de laquelle le Talmud fut condamné à être
brûlé. Les 35 chefs d'accusations soulevés
lors du procès ont été mis par écrit
dans l'ouvrage "Extractiones de Talmut", ce qui
permet de connaitre les passages du Talmud qui posaient problème
et scandalisaient les Chrétiens.
Voici quelques passages de ce manuscrit, permettant de déterminer
le contenu du Talmud à cette époque, avant qu'il
ne soit censuré et expurgé en Occident :
VIII. "Et celui qui n’observe
pas ce qu'ils disent mérite la mort" : (...) "Cela
se lit dans l'Ordre Moëd, traité de Erubim (fol.
21.6), chapitre Ocimpacim, où il est dit : Rabha fait
cette glose : … Mon fils, observe les paroles des scribes
plus que les paroles de la loi... ; quiconque transgresse
les paroles des scribes mérite la mort... Rab Papa
dit : Cela nous enseigne que celui qui se moque de la parole
des sages est puni du châtiment de la boue bouillante."
X. "Parmi eux (les scribes et les docteurs du Talmud)
il y en a qui ont donné pour loi : 'Le meilleur des
chrétiens, tue-le'!" : (… ) "Rabbi
Siméon dit : 'Le meilleur des chrétiens, tue-le;
le meilleur des serpents, écrase-lui la tête'…
Le meilleur des chrétiens peut donc être tué
comme un méchant."
XII. "Un chrétien peut être trompé,
par ruse ou artifice, sans péché." : "Ceci
se lit dans l'Ordre Yeschuot, traité Baba-Kamma (fol.
38, a), chapitre Schor, (…) ; dans la Mischna (…).
Par là les docteurs prouvent et disent que Dieu a livré
aux juifs tous les biens des autres nations."
XXX. "Trois fois par jour, dans la prière qu’ils
regardent comme la plus importante, ils maudissent les ministres
de l'Eglise, les Rois, et tous les autres, mêmes juifs,
qui sont les ennemis des juifs. "
Au XVIe siècle, Sixte de Sienne,un autre juif
converti, a lui aussi recopié dans un livre (déposé
dans sa Bibliothèque sainte) les passages du Talmud
que lui-même condamnait :
Ghémara de Babylone, ordre 1er, traité 1, chapitre
4 :
"Nous ordonnons que tout juif, trois fois par jour, maudisse
tout le peuple chrétien, et prie Dieu de le confondre
et de l'exterminer avec ses rois et ses princes. Et que surtout
les prêtres des juifs fassent trois fois le jour, dans
la synagogue, cette prière en haine de Jésus
de Nazareth. (...) Dieu a prescrit aux juifs de s'approprier
par n'importe quel moyen, soit par ruse, soit par violence,
soit par usure, soit par vol, les biens des chrétiens."
Ordre 4, traité 8 : "Il est prescrit à
tous les juifs de regarder les chrétiens comme des
brutes, et de ne pas les traiter autrement que comme des bêtes
brutes."
Ordre 4, traité 8. chapitre 2 : " Que le juif
ne fasse ni bien ni mal aux païens, mais qu'il s'efforce
par tous les moyens possibles d’ôter la vie au
chrétien-"
Ordre 4, traité 8 : "Si un juif voit un chrétien
sur le bord d'un précipice, il est tenu de l'y précipiter
aussitôt."
Ordre 2. traité 1, chapitre. 2 : Les Etats chrétiens
sont plus exécrables que les états des autres
peuples, et c'est un moindre péché d'être
au service d'un prince païen que d'un prince chrétien."
Ordre 1, traité 1, chapitre 2 : Les églises
des chrétiens sont des maisons de perdition et des
lieux d'idolâtrie que les juifs sont tenus de détruire.
Mais tous ces extraits sont-ils des traductions objectives
du Talmud ou sont-ils des déformations partisanes ?
Le mieux serait probablement de faire des recherches par soi-même
dans le Talmud si on veut se faire une idée de son
contenu réel (à condition d'en trouver une traduction
complète et non censurée).
En cherchant, que peut-on donc encore trouver dans le Talmud
?
On peut, par exemple, y trouver des passages bêtement
superstitieux :
Gittin 69a : "Pour guérir
sa chair un Juif devrait prendre la poussière qui est
dans l'ombre des toilettes en plein air, et la mélanger
avec du miel et le manger".
Gittin 69b : "Pour guérir la pleurésie,
un Juif devrait prendre les excréments d'un chien blanc
et les pétrir avec du baume..."
Pesahim 111a : "Il est défendu pour les chiens,
les femmes ou les palmiers de passer entre deux hommes, d'autres
ne peuvent marcher non plus entre les chiens, les femmes ou
les palmiers. Des dangers spéciaux sont impliqués
si les femmes ont leurs règles ou se regroupent à
un carrefour."
Gittin 70a ”En venant des toilette de plein air, un
homme ne devrait pas avoir des rapports sexuels avant qu'il
n'ait attendu assez longtemps pour marcher la moitié
d'un mile, parce que le démon des toilettes est avec
lui pendant toute cette durée; s'il le fait quand même,
ses enfants seront épileptiques.”
Yebamoth 59b: "Une femme qui a eu des rapports sexuels
avec une bête a le droit de se marier avec un prêtre
juif. Une femme qui a eu des relations avec un démon
a aussi droit de se marier avec un prêtre juif."
On peut aussi trouver des passages sexistes dans le Talmud
:
Menahoth 43b : “Un Juif mâle
devrait dire la prière suivante chaque jour : 'Dieu
Merci de ne pas m'avoir fait une femme, un Gentil ou un esclave'.”
Baba Bathra 16b : “la naissance d'une fille est un triste
événement.”
Aboth 1:5 : “il n'est pas bon de parler aux femmes,
pas même à votre propre femme.”
Gittin 91a : “il est permis de divorcer d'avec votre
femme si elle brûle votre dîner, ou si vous voyez
une plus jolie fille, même si elle n'a que 3 ans.”
Plus hypocrite et insidieux, on peut également trouver
une prière qui favorise le mensonge : Le Kol Nidre,
dont le contenu apparait dans le Talmud, Livre de Nedarim
23a-23b.
Voici ce qui en est dit dans l'Edition Soncino :
"Et que celui qui desire qu'aucun
des voeux qu'il prendra pendant l'année ne soit valide,
se presente au debut de l'année et declare: "Tous
les voeux que je prends, dans le futur seront nuls. (Ses voeux
ne seront donc pas valides), pourvu qu'il se souvienne de
cela au moment ou il fera le voeu."
Et voilà la traduction officielle de cette prière,
issue du volume VIII de l'encyclopaedia Judaica (page 539):
"De tous les voeux, les engagements,
les serments, les anathemes que l'on pourrait prendre, faire,
jurer ou promettre, ou par lequel nous pourrions nous lier
d'une maniere quelconque entre ce jour de l'expiation et le
suivant (dont nous attendons l'heureuse venue), nous nous
repentons par avance. Puissent ils etre absous, pardonnés,
annulés, nuls et non avenus; ils ne doivent nous lier
d'aucune maniere, ni avoir un pouvoir quelconque sur nous.
Les voeux ne doivent pas etre considerés comme des
voeux, les obligations ne doivent pas etre obligatoires, ni
les serments etre des serments."
Cette prière permet et autorise donc la dissimulation
et le mensonge, voir l'incite. Ce n'est guère spirituel.
On peut aussi citer divers exemples qui, sans être xénophobes
ou racistes, paraissent très barbares.
Ceux qui traitent de la pédérastie, par exemple
:
Kerithuth, 11a-11b
"Rabba a dit que ça voulait
dire ceci : 'Quand un homme adulte a des rapports avec une
petite fille, ce n’est rien, car quand la fille est
plus petite que dans ce cas là (moins de trois ans),
c’est comme si on lui mettait le doigt dans l’œil
; mais quand un petit garçon a des rapports avec une
femme adulte, c’est un cas équivalent à
celui où une fille est pénétrée
par un morceau de bois'."
Abhodah Zarah 36b-37a :
"Rabbi Naham ben Isaac a dit :
'Au sujet des enfants païens, ils décrétèrent
que les rapports sexuels pourraient causer une souillure par
l’émission de leur sperme, et qu’un enfant
israélite ne devait donc pas prendre l’habitude
de commettre des actes de pédérastie avec ces
animaux. (...) À partir de quel âge un enfant
païen déclenche-t-il la souillure par l’émission
de son sperme ? À partir de neuf ans et un jour. Dès
lors qu’il est capable de l’acte sexuel, il souille
en répandant son sperme.'
Rabina a dit : 'Il faut donc conclure qu’une petite
fille païenne souille depuis l’âge de trois
ans et un jour, attendu qu’elle est alors capable de
participer à l’acte sexuel, elle peut donc parfaitement
souiller par l’intermédiaire de ses humeurs vaginale'.”
Sanhedrin 54b :
"Un juif peut avoir des rapports
sexuels avec un enfant à condition que l’enfant
ait moins de neuf ans."
Sanhedrin 55b-55a :
"Rab a dit : 'La pédérastie
avec un enfant qui a moins de neuf ans, n’est pas à
considérer comme la pédérastie avec un
enfant plus âgé.'
Samuel a dit : 'La pédérastie
avec un enfant qui a moins de trois ans, n’est pas à
considérer de la même manière que la pédérastie
avec un enfant plus âgé.'
Quelle est la base de leur désaccord ?
–Rab soutient que seul un sujet passif qui pourrait
être capable d’avoir des rapports sexuels en tant
que sujet actif, peut rendre coupable le sujet actif ; tandis
qu’un enfant incapable d’être un sujet actif,
ne peut être considéré comme le sujet
passif d’un acte de pédérastie.
Samuel soutient quant à lui que l’Écriture
dit : 'Tu ne coucheras pas avec un homme comme on couche avec
une femme' (Lévitique 18 :22). Il a donc été
enseigné, conformément à l’avis
de Rab, que le crime de pédérastie n’est
qualifié qu’à partir de neuf ans et un
jour ; (55a) mais celui qui commet la bestialité, que
ce soit par les voies naturelles ou par les voies qui ne sont
pas naturelles, ou bien une femme qui fait en sorte d’être
abusée d’une manière bestiale, que ce
soit par les voies naturelles ou par les voies qui ne sont
pas naturelles, est passible de châtiment."
Sanhedrin 55b :
"Une petite fille de trois ans
et un jour peut être acquise en mariage par coït,
en cas de mort de son mari et si elle a un rapport sexuel
avec le frère de son mari, elle devient à lui.
Une telle fille est considérée comme femme mariée,
on peut se rendre coupable d’adultère à
travers elle ; car elle peut souiller l’homme qui a
des rapports sexuels avec elle, et celui-ci pourrait à
son tour souiller ce sur quoi il se couche, comme un vêtement
qu’on se passe (cas de blennorragie)."
Une variante de ce passage est :
'Y a-t-il une chose qui soit permise
à un Juif et qui soit interdite à un païen.
Le rapport sexuel par les voies qui ne sont pas naturelles
est permis à un Juif. '
En considérant les deux en même temps, la dernière
comme une illustration de la première, on apprend que
la peine relative à la violation du commandement :
'À sa femme oui, mais pas à la femme de son
voisin' ne s’applique que pour les rapports naturels,
mais pas pour les rapports qui ne sont pas naturels."
Sanhédrin 59b :
"Une relation sexuelle avec un
garçon de moins de huit ans n’est pas de la fornication."
Sanhedrin 69a :
"De ce qui précède,
je ne connais la teneur de la loi qu’à l’égard
d’un homme adulte, mais qu’est-il dit pour les
enfants qui sont âgés de neuf ans et un jour,
et qui sont capables d’avoir des rapports sexuels ?
Et cela depuis le vers 'Et si un homme...?'
Il répondit : 'Un mineur de cette âge peut produire
de la semence, mais ne peut pas engendrer avec elle, car sa
semence est comme la graine des céréales qui
n’en sont qu’aux deux tiers de leur croissance.(elles
ne pousseront pas)'
Yebamoth 12b :
"Rabbi Bebai a récité
tous ces cas particuliers devant Rabbi Naham : 'Trois catégories
de femmes peuvent utiliser un absorbant dans leurs relations
sexuelles avec leur mari (pour empêcher la conception).
Une mineure, une femme enceinte, et une nourrice. La mineure
parce qu’elle pourrait devenir enceinte, et ainsi pourrait
mourir (...)'
Et quel doit être l’âge de cette mineure
? Entre onze ans et un jour et douze ans et un jour. Celles
qui sont plus jeunes, ou celles qui sont plus vieilles, doivent
avoir des relations sexuelles avec leurs maris de la manière
habituelle."
Yebamoth 60b :
"Ainsi que le révèle
le rabbin Joshua ben Lévi : 'Il y avait une ville sur
la Terre d’Israël, où la légitimité
d’un habitant était disputée, et Rabbi
envoya Rabbi Ramanos qui mena une enquête. Rabbi Ramanos
trouva dans cette ville la fille d’un prosélyte
(et qui était mariée à un prêtre)
qui n’avait pas encore trois ans et un jour, et Rabbi
a déclaré : 'Elle peut vivre avec ce prêtre'."
Les rabbins font de 9 ans (ou 3 ans) le minimum : si quelqu'un
sodomise un enfant moins âgé, aucune culpabilité
n'est encourue.
Pour ce qui est des filles, il est dit que pour ne pas risquer
de châtiment divin, le sodomite doit s'en prendre à
celles de moins de 3 ans.
Le fait est qu'il ne sera pas puni par Dieu s'il sodomise
un garçon de moins de 9 ans ou une fille de moins de
3 ans.
En outre, un enfant de moins de 9 (ou 3) ans qui se serait
fait sodomiser n'est pas coupable du crime pédérastique
alors que l'enfant qui est plus vieux que 9 (ou 3) ans, qu'il
soit sodomisé ou qu'il sodomise, est coupable.
Je suis pourtant pas sûr qu'à cet age on puisse
dire qu'on aie le libre-arbitre de se laisser faire...
Serait-il possible de rendre ces lois moins barbares en les
remettant dans leur contexte ?
Et le problème reste toujours le même : Ces passages
ont-ils bien été traduits ?
Plus récemment un autre auteur a mis en cause les lois
talmudiques. Il s'agit d'Israël Shahak.
C'était un Juif rescapé de l'Holocauste qui
a émigré en Israël en 1945 et servi dans
l'armée juive Tsahal. Militant des droits de l'homme,
il s'est attaqué à l'influence de l'obscurantisme
religieux juif dans la vie politique israëlienne.
En 1965, il est révolté par l'attitude d'un
Juif religieux qui refuse de prêter son téléphone
afin d'appeler une ambulance pour secourir un goy (non Juif).
Ce religieux justifie son refus en invoquant la Halakha qui
interdit de sauver un non-juif le jour du Sabbat. Questionnés
par Shahak, les membres de la Cour rabbinique de Jérusalem
(nommés par l'Etat d'Israël) répondent
que ce refus était parfaitement conforme aux lois talmudiques.
Selon cette loi, il est interdit à un juif de profaner
le jour du Sabbat pour sauver un non-juif. Par contre c'est
permis pour sauver un juif. Scandalisé par cette discrimination,
Shahak se met alors à étudier les lois talmudiques
et expose le résultat de ses recherches dans des livres
comme "Le racisme de l'État d'Israël"
et "Histoire juive, religion juive, le poids de trois
millénaires". ( - Télécharger - )
En 1973, Shahak révèle ainsi que l'armée
israélienne a distribué à ses soldats
une brochure disant ceci : "Lorsque
nos forces rencontrent des civils en temps de guerre ou lors
d'une poursuite ou d'un raid, tant qu'il n'y a aucune certitude
que ces civils sont dans l'impossibilité de nuire à
nos troupes, alors, conformément à la Halakha,
ils peuvent et doivent être tués. En aucun cas
on ne peut se fier à un Arabe, même s'il donne
l'impression d'être civilisé. En temps de guerre,
nos troupes donnant l'assaut sont non seulement autorisées
mais tenues par la Halakha de tuer même les civils paisibles,
c'est-à-dire les civils paisibles en apparence".
Cette brochure a alors été retirée mais
ceux qui l'ont mise en pratique n'ont jamais été
punis.
Israël Shahak pense même que le comportement impérialiste
des Israéliens envers les Palestiniens est calqué
directement sur le contenu de l'Ancien testament où
Dieu encourage les Hébreux à exterminer tous
les anciens peuples occupant la terre promise.
Si on lit l'Ancien testament, en effet, il n'y a plus de problèmes
de traduction : On voit directement ce qu'il en est des enseignements
haineux envers les populations non-juives. On voit également
l'intolérance barbares dont faisait preuve la loi mosaîque;
Hors la loi talmudique n'est autre que le développement
de cette loi mosaïque.
Voici quelques exemples :
Exode 21.2-4 :
"Si tu achètes un serviteur
(esclave) hébreu, il servira six années, et,
la septième, il sortira libre, gratuitement.
S’il est venu seul, il sortira seul ; s’il avait
une femme, sa femme sortira avec lui.
Si son maître lui a donné une femme, et qu’elle
lui ait enfanté des fils ou des filles, la femme et
ses enfants seront à son maître, et lui, il sortira
seul".
Exode 22.2 :
"Si un voleur est pris sur le
fait d’effraction…
Lui (le voleur) cependant doit réparer ; et s’il
ne le peut, il sera vendu pour son vol."
Lévitique 20.9-16 :
"Tout homme qui maudira son père
et sa mère sera certainement mis à mort ; il
a maudit son père et sa mère, son sang est sur
lui.
Et un homme qui commet adultère avec la femme d’un
autre, — qui commet adultère avec la femme de
son prochain… : l’homme et la femme adultères
seront certainement mis à mort.
Et l’homme qui couchera avec la femme de son père,
découvre la nudité de son père ; ils
seront certainement mis à mort, tous deux : leur sang
est sur eux.
Et si un homme couche avec sa belle-fille, ils seront certainement
mis à mort, tous deux ; ils ont fait une confusion
: leur sang est sur eux.
Et si un homme couche avec un mâle, comme on couche
avec une femme, ils ont fait tous deux une chose abominable
; ils seront certainement mis à mort : leur sang est
sur eux.
Et si un homme prend une femme et sa mère, c’est
une infamie ; on les brûlera au feu, lui et elles, et
il n’y aura point d’infamie au milieu de vous.
Et si un homme couche avec une bête, il sera certainement
mis à mort ; et vous tuerez la bête.
Et si une femme s’approche d’une bête, quelle
qu’elle soit, pour se prostituer à elle, tu tueras
la femme et la bête ; elles seront certainement mises
à mort : leur sang est sur elles".
Lévitique 21.9 :
"Et si la fille d’un sacrificateur
se profane en se prostituant, elle profane son père
; elle sera brûlée au feu".
Lévitique 24.16 :
"... et celui qui blasphémera
le nom de l’Éternel sera certainement mis à
mort : toute l’assemblée ne manquera pas de le
lapider ; on mettra à mort tant l’étranger
que l’Israélite de naissance, lorsqu’il
aura blasphémé le Nom".
Lévitique 26.27-33 :
"Et si avec cela vous ne m’écoutez
pas, et que vous marchiez en opposition avec moi,
je marcherai aussi en opposition avec vous, avec fureur, et
je vous châtierai, moi aussi, sept fois plus, à
cause de vos péchés ;
et vous mangerez la chair de vos fils, et vous mangerez la
chair de vos filles ;
je détruirai vos hauts lieux, et j’abattrai vos
colonnes consacrées au soleil, et je mettrai vos cadavres
sur les cadavres de vos idoles, et mon âme vous aura
en horreur.
Et je réduirai vos villes en déserts, et je
désolerai vos sanctuaires, et je ne flairerai pas l’odeur
agréable de vos parfums,
et je désolerai le pays, et vos ennemis qui y habiteront
en seront étonnés ;
et vous, je vous disperserai parmi les nations, et je tirerai
l’épée après vous, et votre pays
sera mis en désolation, et vos villes seront un désert".
Nombres 15.32-36 :
"Et comme les fils d’Israël
étaient au désert, ils trouvèrent un
homme qui ramassait du bois le jour du sabbat.
Et ceux qui le trouvèrent ramassant du bois, l’amenèrent
à Moïse et à Aaron, et à toute l’assemblée.
Et on le mit sous garde, car ce qu’on devait lui faire
n’avait pas été clairement indiqué.
Et l’Éternel dit à Moïse : L’homme
sera mis à mort ; que toute l’assemblée
le lapide avec des pierres hors du camp.
Et toute l’assemblée le mena hors du camp, et
ils le lapidèrent avec des pierres, et il mourut, comme
l’Éternel l’avait commandé à
Moïse".
Nombres 31.9 et 14-18 :
"Les Israélites emmenèrent
captives les femmes des Madianites avec leurs petits enfants,
ils razzièrent tout leur bétail, tous leurs
troupeaux et tous leurs biens.
....
Moïse s'emporta contre les commandants
des forces, chefs de milliers et chefs de centaines, qui revenaient
de cette expédition guerrière.
Il leur dit : " Pourquoi avez-vous laissé la vie
à toutes les femmes ?
Ce sont elles qui, sur les conseils de Balaam, ont été
pour les Israélites une cause d'infidélité
à Yahvé dans l'affaire de Péor : d'où
le fléau qui a sévi sur la communauté
de Yahvé.
Tuez donc tous les enfants mâles. Tuez aussi toutes
les femmes qui ont connu un homme en partageant sa couche.
Ne laissez la vie qu'aux petites filles qui n'ont pas partagé
la couche d'un homme, et qu'elles soient à vous."
Josué 10.29-40 :
"Josué, et tout Israël
avec lui, passa de Makkéda à Libna, et il attaqua
Libna.
L'Eternel la livra aussi, avec son roi, entre les mains d'Israël,
et la frappa du tranchant de l'épée, elle et
tous ceux qui s'y trouvaient; il n'en laissa échapper
aucun
[...]
Josué, et tout Israël avec lui, passa de Libna
à Lakis; il campa devant elle, et il l'attaqua.
L'Eternel livra Lakis entre les mains d'Israël, qui la
prit le second jour, et la frappa du tranchant de l'épée,
elle et tous ceux qui s'y trouvaient, comme il avait traité
Libna.
[...]
Josué, et tout Israël avec lui, monta d'Eglon
à Hébron, et ils l'attaquèrent.
Ils la prirent, et la frappèrent du tranchant de l'épée,
elle, son roi, toutes les villes qui en dépendaient,
et tous ceux qui s'y trouvaient; Josué n'en laissa
échapper aucun, comme il avait fait à Eglon,
et il la dévoua par interdit avec tous ceux qui s'y
trouvaient.
[...]
Josué battit tout le pays, la montagne, le midi, la
plaine et les coteaux, et il en battit tous les rois; il ne
laissa échapper personne, et il dévoua par interdit
tout ce qui respirait, comme l'avait ordonné l'Eternel,
le Dieu d'Israël."
Deutéronome 7:16 :
"Tu dévoreras tous les
peuples que l'Éternel, ton dieu, va te livrer, tu ne
jetteras pas sur eux un regard de pitié".
Deutéronome, 12 :
Ce sont ici les statuts et les ordonnances
que vous garderez pour les pratiquer dans le pays que l’Éternel,
le Dieu de tes pères, te donne pour le posséder,
tous les jours que vous vivrez sur la terre.
Vous détruirez entièrement tous les lieux où
les nations que vous déposséderez auront servi
leurs dieux sur les hautes montagnes et sur les collines et
sous tout arbre vert ;
et vous démolirez leurs autels, et vous briserez leurs
statues ; et vous brûlerez au feu leurs ashères,
et vous abattrez les images taillées de leurs dieux,
et vous ferez périr leur nom de ce lieu-là.
Deutéronome, 13 :
Si ton frère, fils de ta mère,
ou ton fils, ou ta fille, ou la femme de ton cœur, ou
ton ami, qui t’est comme ton âme, t’incite
en secret, disant : Allons, et servons d’autres dieux,
des dieux que tu n’as point connus, toi, ni tes pères,
d’entre les dieux des peuples qui sont autour de vous,
près de toi ou loin de toi, d’un bout de la terre
à l’autre bout de la terre,
tu ne t’accorderas pas avec lui et tu ne l’écouteras
pas ; et ton œil ne l’épargnera pas, et
tu n’auras pas pitié de lui, et tu ne le cacheras
pas ;
mais tu le tueras certainement : ta main sera la première
contre lui pour le mettre à mort, et la main de tout
le peuple ensuite ;
et tu l’assommeras de pierres, et il mourra, car il
a cherché à t’entraîner loin de
l’Éternel, ton Dieu, qui t’a fait sortir
du pays d’Égypte, de la maison de servitude
...
Si, dans l’une de tes villes que l’Éternel,
ton Dieu, te donne pour y habiter, tu entends dire :
Des hommes, fils de Bélial, sont sortis du milieu de
toi, et ont incité les habitants de leur ville, disant
: Allons, et servons d’autres dieux que vous n’avez
pas connus ;
alors tu rechercheras, et tu t’informeras, et tu t’enquerras
bien ; et si c’est la vérité, si la chose
est établie, si cette abomination a été
commise au milieu de toi,
tu frapperas certainement par le tranchant de l’épée
les habitants de cette ville ; tu la détruiras entièrement,
et tout ce qui y sera, et toutes ses bêtes, par le tranchant
de l’épée.
Et tout son butin, tu le rassembleras au milieu de sa place,
et tu brûleras tout entiers au feu la ville et tout
son butin, à l’Éternel, ton Dieu ; et
elle sera un monceau perpétuel, elle ne sera plus rebâtie.
Deutéronome, 15 :
Et c’est ici la manière
du relâche : tout créancier relâchera sa
main du prêt qu’il aura fait à son prochain
; il ne l’exigera pas de son prochain ou de son frère,
car on aura proclamé le relâche de l’Éternel.
Tu l’exigeras de l’étranger ; mais ta main
relâchera ce que ton frère aura de ce qui t’appartient,...
Deutéronome, 17 :
S’il se trouve au milieu de toi,
dans une de tes portes, que l’Éternel, ton Dieu,
te donne, un homme ou une femme qui fasse ce qui est mauvais
aux yeux de l’Éternel, ton Dieu, en transgressant
son alliance,
et qui aille et serve d’autres dieux, et s’incline
devant eux, soit devant le soleil, ou devant la lune, ou devant
toute l’armée des cieux, ce que je n’ai
pas commandé ;
et que cela t’ait été rapporté,
et que tu l’aies entendu, alors tu rechercheras bien
; et si c’est la vérité, si la chose est
établie, si cette abomination a été commise
en Israël,
tu feras sortir vers tes portes cet homme ou cette femme,
qui auront fait cette mauvaise chose, l’homme ou la
femme, et tu les assommeras de pierres, et ils mourront.
Deutéronome, 21 :
Si tu sors pour faire la guerre contre
tes ennemis, et que l’Éternel, ton Dieu, les
livre en ta main, et que tu en emmènes des captifs,
si tu vois parmi les captifs une femme belle de figure, et
que tu t’attaches à elle, et que tu la prennes
pour femme,
tu l’introduiras dans l’intérieur de ta
maison ; et elle rasera sa tête et se fera les ongles,
et elle ôtera de dessus elle le vêtement de sa
captivité ; et elle habitera dans ta maison, et pleurera
son père et sa mère un mois entier ; et après
cela tu viendras vers elle, et tu seras son mari, et elle
sera ta femme.
Et s’il arrive qu’elle ne te plaise pas, tu la
renverras à son gré ; mais tu ne la vendras
point pour de l’argent : tu ne la traiteras pas en esclave,
parce que tu l’as humiliée.
Deutéronome, 21 :
Si un homme a un fils indocile et rebelle,
qui n’écoute pas la voix de son père ni
la voix de sa mère, et qu’ils l’aient châtié,
et qu’il ne les ait pas écoutés,
alors son père et sa mère le prendront et l’amèneront
aux anciens de sa ville, à la porte de son lieu ;
et ils diront aux anciens de sa ville : Voici notre fils,
il est indocile et rebelle, il n’écoute pas notre
voix, il est débauché et ivrogne ;
et tous les hommes de sa ville le lapideront avec des pierres,
et il mourra ; et tu ôteras le mal du milieu de toi,
et tout Israël l’entendra et craindra.
Deutéronome, 22 :
Si un homme a pris une femme, et est
allé vers elle, et qu’il la haïsse,
et lui impute des actes qui donnent occasion de parler, et
fasse courir sur elle quelque mauvais bruit, et dise : J’ai
pris cette femme, et je me suis approché d’elle,
et je ne l’ai pas trouvée vierge :
.....
Mais si cette chose est vraie, si les signes de la virginité
n’ont pas été trouvés chez la jeune
femme,
alors ils feront sortir la jeune femme à l’entrée
de la maison de son père, et les hommes de sa ville
l’assommeront de pierres, et elle mourra ; car elle
a commis une infamie en Israël, en se prostituant dans
la maison de son père ; et tu ôteras le mal du
milieu de toi.
Si un homme a été trouvé couché
avec une femme mariée, ils mourront tous deux, l’homme
qui a couché avec la femme, et la femme ; et tu ôteras
le mal d’Israël.
Si une jeune fille vierge est fiancée à un homme,
et qu’un homme la trouve dans la ville et couche avec
elle,
vous les ferez sortir tous les deux à la porte de cette
ville, et vous les assommerez de pierres, et ils mourront
: la jeune fille, parce que, étant dans la ville, elle
n’a pas crié, et l’homme, parce qu’il
a humilié la femme de son prochain ; et tu ôteras
le mal du milieu de toi.
Deutéronome, 23 :
Celui qui est eunuque, soit pour avoir
été froissé, soit pour avoir été
taillé, n’entrera point dans la congrégation
de l’Éternel.
L’enfant illégitime n’entrera pas dans
la congrégation de l’Éternel ; même
sa dixième génération n’entrera
pas dans la congrégation de l’Éternel.
L’Ammonite et le Moabite n’entreront pas dans
la congrégation de l’Éternel ; même
leur dixième génération n’entrera
pas dans la congrégation de l’Éternel,
à jamais ;
(.....)
Tu ne prendras pas d’intérêt
de ton frère, intérêt d’argent,
intérêt de vivres, intérêt de quelque
chose que ce soit qu’on prête à intérêt.
Tu prendras un intérêt de l’étranger,
mais de ton frère tu ne prendras pas d’intérêt
; afin que l’Éternel, ton Dieu, te bénisse
en tout ce à quoi tu mets la main, dans le pays où
tu entres pour le posséder.
Deutéronome, 25,11-12
:
Si des hommes ont une rixe l’un
avec l’autre, et que la femme de l’un s’approche
pour délivrer son mari de la main de celui qui le frappe,
et qu’elle étende sa main et saisisse celui-ci
par les parties honteuses,
tu lui couperas la main : ton œil ne l’épargnera
point.
Josué, 6, 17-24 :
Et la ville sera anathème à
l’Éternel, elle et tout ce qui s’y trouve
; Rahab seule, la prostituée, vivra, elle et tous ceux
qui sont chez elle dans la maison, parce qu’elle a caché
les messagers que nous avions envoyés.
Et ils détruisirent entièrement, par le tranchant
de l’épée, tout ce qui était dans
la ville, et homme et femme, et enfant et vieillard, les bœufs,
les moutons et les ânes.
(...)
Et ils brûlèrent par le feu la ville et tout
ce qui y était ; seulement l’argent et l’or,
et les vases d’airain et de fer, ils les mirent dans
le trésor de la maison de l’Éternel.
Josué, 9, 24 :
Et ils répondirent à
Josué, et dirent : Parce qu’il a été
clairement déclaré à tes serviteurs,
que l’Éternel, ton Dieu, avait commandé
à Moïse, son serviteur, de vous donner tout le
pays et d’exterminer tous les habitants du pays devant
vous ; et nous avons beaucoup craint pour nos vies à
cause de vous, et nous avons fait cela.
Josué, 11, 14-20 :
Et les fils d’Israël pillèrent
pour eux tout le butin de ces villes et les bêtes ;
seulement ils frappèrent par le tranchant de l’épée
tous les hommes, jusqu’à ce qu’ils les
eussent détruits : ils n’y laissèrent
rien de ce qui respirait.
Comme l’Éternel l’avait commandé
à Moïse, son serviteur, ainsi Moïse commanda
à Josué, et ainsi fit Josué ; il n’omit
rien de tout ce que l’Éternel avait commandé
à Moïse.
Il n’y eut aucune ville qui fit la paix avec les fils
d’Israël, excepté les Héviens qui
habitaient Gabaon ; ils les prirent toutes par la guerre.
Car ce fut de par l’Éternel que leur cœur
fut endurci pour s’en aller en guerre contre Israël,
afin qu’il les détruisit entièrement sans
qu’il y eût pour eux de merci ; car c’était
afin de les détruire, comme l’Éternel
l’avait commandé à Moïse.
Josué, 21, 8-12 :
Et ils dirent : y a-t-il quelqu’un
d’entre les tribus d’Israël qui ne soit pas
monté vers l’Éternel à Mitspa ?
Or voici, aucun homme de Jabès de Galaad n’était
venu au camp, à la congrégation.
Et le peuple fut dénombré : et voici, il n’y
avait là aucun homme des habitants de Jabès
de Galaad.
Et l’assemblée y envoya douze mille d’entre
les vaillants hommes, et on leur commanda, disant : Allez,
et frappez les habitants de Jabès de Galaad par le
tranchant de l’épée, et les femmes et
les enfants.
Et voici ce que vous ferez : vous exterminerez tout mâle,
ainsi que toute femme qui aura eu compagnie d’homme.
Et ils trouvèrent parmi les habitants de Jabès
de Galaad quatre cents jeunes filles vierges qui n’avaient
point connu d’homme en couchant avec lui ; et ils les
amenèrent dans le camp, à Silo, qui est dans
le pays de Canaan.
Samuel I, 15:3 :
Va maintenant, et frappe Amalek, et
vous détruirez entièrement tout ce qui est à
lui, et tu ne l’épargneras pas, mais tu feras
mourir les hommes et les femmes, les enfants et ceux qui tètent,
les bœufs et les moutons, les chameaux et les ânes.
Ezechiel 9, 5-6 :
Et à ceux-là il dit, à mes oreilles : Passez par la ville après lui, et frappez ; que votre œil n'ait point compassion, et n'épargnez pas. Tuez, détruisez vieillards, jeunes hommes, et vierges, et petits enfants, et femmes ; mais n'approchez d'aucun de ceux qui ont sur eux la marque, et commencez par mon sanctuaire. Et ils commencèrent par les anciens qui étaient devant la maison.
Psaume 137, 8-9 :
Fille de Babylone, qui vas être détruite, bienheureux qui te rendra la pareille de ce que tu nous as fait ! Bienheureux qui saisira tes petits enfants, et les écrasera contre le roc !
Comme on le voit, l'Ancien Testament contient encore de nombreux
passages barbares ou qui ne peuvent qu'inciter à l'intolérance
religieuse, voire à la xénophobie ou au racisme.
C'est trés regrettable.
Et pour finir, voici un petit document illustrant combien
ces vieux textes peuvent conduire les croyants à se
comporter en obscurantistes : Lettre
ouverte au Docteur Laura.
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