La
découverte des Amériques :
Christophe Colomb a-t-il découvert
l'Amérique ? ... Ou n'est-ce qu'une idée reçue
???
Si on regarde en détail les vieux documents, on en
trouve plusieurs qui semblent décrire des voyages entre
l'Europe et les Amériques. Certains doivent être
purement légendaires ... mais d'autres pourraient démontrer
que Christophe Colomb est loin d'avoir été le
premier Européen à fouler le sol des Amériques.
Voici, dans l'ordre chronologique, les indices se rapportant
à d'anciens contacts transatlantiques :
1) Période phénicienne :
- Une inscription phénicienne aurait
été découverte à Pedra de Gavea,
rocher surplombant la ville de Rio de Janeiro au Brésil.
Elle daterait des règnes de Jethbaal et Badezir de
Tyr (887 - 850 av.JC).
Traduction :
"Badezir, Phénicien de
Tyr, fils aîné de JethBaal"
Badezir / Badezor / Baal-Ezer II était le roi de Tyr
vers 855 - 850 (ou 863 - 857)av.JC.
JethBaal / EthBaal / Ithobaal Ier était roi de Tyr
vers 887 - 855 (ou 896 - 863) av.JC.
- Une autre inscription phénicienne datant de 531 av.JC
aurait été trouvée à Pouso Alto
dans l'État de Paraïba, au Brésil (L'ennui
est que l'original a disparu).
Traduction :
"Nous sommes des Cananéens
Sidoniens de la cité du roi marchand (Hiram III). Nous
avons été jetés sur cette île lointaine,
une terre de montagnes. Nous avons sacrifié un jeune
aux dieux et aux déesses dans la dix-neuvième
année de notre puissant roi Hiram et nous sommes venus
d'Ezion Geber dans la mer Rouge. Nous avons voyagé
avec dix bateaux et fait le tour de la terre de Ham ( Afrique)
par mer pendant deux ans. Puis nous avons été
séparés par la main de Ba'al, et nous ne sommes
plus avec nos compagnons. ainsi, nous sommes venus ici, douze
hommes et trois femmes, sur Hy-Hadid ("l'île de
fer") dont moi Mat' astart, le chef, ai pris possession
(ou : Suis-je, moi l'amiral, un homme qui prendrait la fuite
? Non !) Puissent les dieux et déesses célestes
nous bien favoriser !"
- Platon (427 - 347 av.JC), das le Timée, parle d'une
mer impraticable située dans l'Atlantique, face à
un grand continent :
" Voilà pourquoi, aujourd'hui
encore, cette mer-là est impraticable et inexplorable,
la navigation étant gênée par les bas
fonds vaseux que l'île a formés en s'affaissant."
Peut-être s'agit-il de la mer des Sargasse, encombrée
par les algues, et située prés des Amériques.
- Théophraste (4ème siècle av.JC), dans
son Histoire des Plantes , parle aussi des algues sargasses,
qui donneront leur nom à la "mer des sargasses",
et dont il admire la force et la grandeur :
"...L'algue croît en pleine mer au-delà
des colonnes d'Hercule. Elle atteint, parait-il, des proportions
gigantesques comme longueur et comme largeur."
Avienus, dans "Ora Maritima (vers 409 av.JC), mentionne
également la mer des sargasses :
"Au-delà des colonnes d'Hercule
(détroit de Gibraltar), du côté de l'Europe,
.... les Carthaginois avaient coutume de construire des vaisseaux
à fond plat pour que l'esquif, offrant une carène
plus large, pût glisser sur la mer la moins profonde.
De ces colonnes en allant vers l'occident on trouve un abîme
sans fin, la mer s'étend au loin, les flots se prolongent,
ainsi le rapporte Himilcon. Nul n'a conduit ses vaisseaux
vers cette mer ; car on y manque de vents qui poussent le
navire, aucun souffle du ciel ne vient en seconder le mouvement
; de plus l'air est couvert comme d'un manteau de brouillards,
une brume éternelle enveloppe la mer, le jour est continuellement
obscurci par des nuages. "
"Les colons de Carthage et la multitude répandue
autour des Colonnes d'Hercule (détroit de Gibraltar)
visitaient ces mers. Le carthaginois Himilcon, qui rapporte
avoir fait lui-même l'expérience de cette navigation,
affirme qu'on peut à peine les parcourir en quatre
mois : ainsi nul souffle, ne vient pousser le vaisseau, ainsi
les eaux de cette mer paresseuse demeurent immobiles..."
"... Au-dessus des flots se dressent
des algues nombreuses, qui, par leur entrecroisement, forment
mille obstacles. Aucun souffle ne pousse en avant le navire.
Les flots restent immobiles et paresseux. Des algues en quantité
sont semées sur l'abîme et souvent elles arrêtent
la marche des vaisseaux, qu'elles retiennent comme avec des
joncs. Toutefois, la mer n'est qu'une surface sans profondeur
; à peine si une légère couche d'eaux
recouvre le sol. Cà et là rôdent toujours
des animaux marins ; des monstres nagent au milieu des vaisseaux
qui se traînent lentement et péniblement."
- Théopompe de Chios (378 - 323) affirme qu'un continent
appelé "Meropis" / "Meropide" existe
dans l'Atlantique et qu'il est habité par les "Méropes"
:
"Silène dit à Midas:
'L'Europe, l'Asie et la Libye sont des îles que les
flots de l'Océan baignent de tous côtés
: hors de l'enceinte de ce monde il n'existe qu'un seul continent,
la Méropide, dont l'étendue est immense. Il
produit de très grands animaux et des hommes d'une
taille deux fois plus haute que ne sont ceux de nos climats
: aussi leur vie n'est-elle pas bornée au même
espace de temps que la nôtre; ils vivent deux fois plus
longtemps'..." (-Voir
texte ici -)
- Des pièces de monnaies retrouvées à
Corvo (datées de 320 av.JC) prouvent que les Phéniciens
Carthaginois les avaient visitées.
- Le Grec Pythéas atteint l'ile de Thulé (Islande)
en 310 av.JC.
- Antonios Diogène, dans "Les choses incroyables
qu'on voit au-delà de Thulé", prétend
que les Phéniciens de Tyr naviguent jusqu'à
l'ile de Thulé (Islande).
- Vers 85 av.JC, des Celtes prétendent
naviguer régulièrement jusqu'à la "Méotide
de l'Atlantique" (Baie d'Hudson ?).
- Pline, dans son "Histoire Naturelle" raconte que
des Germains Suèves (ou des Scandinaves Boètes
?) sont venus en Gaule et ont offert à Quintus Metellus
Celer des naufragés "indiens" trouvés
sur l'Atlantique en 62 av.JC :
"Le même Cornelius Nepos,
au sujet du circuit septentrional, dit que Quintus Metellus
Celer, collègue de Lucius Afranius dans le consulat,
mais alors proconsul de la Gaule reçut en présent,
du roi des Suèves, des Indiens qui, partis de l'Inde
pour leur commerce, avaient été jetés
par les tempêtes sur les côtes de la Germanie."
Pomponius Mella raconte également cette histoire.
S'agit-il vraiment d'Indiens venus des indes ... ou de naufragés
venus de l'autre coté de l'Atlantique ?
- Diodore de Sicile (90 - 20 av.JC) raconte que les phéniciens
Carthaginois avaient connaissance d'un pays situé au-dela
de l'Atlantique :
"Après avoir parlé
des îles situées en deçà des colonnes
d'Hercule (Détroit de Gibraltar), nous allons décrire
celles qui sont dans l'Océan. Du côté
de la Libye, on trouve une île dans la haute mer, d'une
étendue considérable, et située dans
l'Océan. Elle est éloignée de la Libye
de plusieurs journées de navigation, et située
à l'occident. Son sol est fertile, montagneux, peu
plat, et d'une grande beauté. Cette île est arrosée
par des fleuves navigables. On y voit de nombreux jardins
plantés de toutes sortes d'arbres, et des vergers traversés
par des sources d'eau douce. On y trouve des maisons de campagne
somptueusement construites et dont les parterres sont ornés
de berceaux couverts de fleurs. C'est là que les habitants
passent la saison de l'été, jouissant voluptueusement
des biens que la campagne leur fournit en abondance. La région
montagneuse est couverte de bois épais et d'arbres
fruitiers de toute espèce ; le séjour dans les
montagnes est embelli par des vallons et de nombreuses sources.
En un mot, toute l'île est bien arrosée d'eaux
douces qui contribuent non seulement au plaisir des habitants,
mais encore à leur santé et à leur force.
La chasse leur fournit nombre d'animaux divers, et leur procure
des repas succulents et somptueux. La mer qui baigne cette
île renferme une multitude de poissons, car l'Océan
est naturellement très poissonneux. Enfin l'air y est
si tempéré, que les fruits des arbres et d'autres
produits y croissent en abondance pendant la plus grande partie
de l'année. En un mot, cette île est si belle
qu'elle paraît plutôt le séjour heureux
de quelques dieux que celui des hommes.
Jadis cette île était inconnue à cause
de son grand éloignement du continent, et voici comment
elle fut découverte : les Phéniciens exerçaient
de toute antiquité un commerce maritime fort étendu
; ils établirent un grand nombre de colonies dans la
Libye et dans les pays occidentaux de l'Europe. Leurs entreprises
leur réussissaient à souhait, et, ayant acquis
de grandes richesses, ils tentèrent de naviguer au
delà des colonnes d'Hercule, sur la mer qu'on appelle
Océan. Ils fondèrent d'abord sur le continent,
près des colonnes d'Hercule, dans une presqu'île
de l'Europe, une ville qu'ils nommèrent Gadira.
Ils firent toutes les constructions convenables à cet
emplacement. Ils y élevèrent un temple magnifique
consacré à Hercule, et instituèrent de
pompeux sacrifices d'après les rites phéniciens.
Ce temple est encore de nos jours en grande vénération.
Beaucoup de Romains célèbres par leurs exploits
y ont accompli les voeux qu'ils avaient faits à Hercule
pour le succès de leurs entreprises.
Les Phéniciens avaient donc mis à la voile pour
explorer, comme nous l'avons dit, le littoral situé
en dehors des colonnes d'Hercule, et pendant qu'ils longeaient
la côte de la Libye, ils furent jetés par des
vents violents fort loin dans l'Océan. Battus par la
tempête pendant beaucoup de jours, ils abordèrent
enfin dans l'île dont nous avons parlé. Ayant
pris connaissance de la richesse du sol, ils communiquèrent
leur découverte à tout le monde. C'est pourquoi
les Tyrrhéniens, puissants sur mer, voulaient aussi
y envoyer une colonie ; mais ils en furent empêchés
par les Carthaginois. Ces derniers craignaient d'un côté
qu'un trop grand nombre de leurs concitoyens, attirés
par la beauté de cette île, ne désertassent
leur patrie. D'un autre côté, ils la regardaient
comme un asile où ils pourraient se retirer dans le
cas où il arriverait quelque malheur à Carthage.
Car ils espéraient qu'étant maîtres de
la nier, ils pourraient se transporter, avec toutes leurs
familles, dans cette île qui serait ignorée de
leurs vainqueurs."
- Le Pseudo--Aristote raconte lui aussi, dans "De mirabilis",
que des Phéniciens Carthaginois ont découvert
une île dans l'Atlantique, et qu'ls ont gardé
leur découverte secrète :
"On dit que dans la mer qui s'étend
au-delà des Colonnes d'Hercule (Détroit de Gibraltar)
les Carthaginois ont découvert une île, aujourd'hui
déserte. Elle était couverte de forêts
à essences variées, parcourue par des fleuves
navigables, féconde en productions de tout genre et
éloignée de plusieurs journées de navigation.
Les Carthaginois, attirés par la fertilité du
sol, y firent de fréquents voyages. Quelques-uns même
s'y établirent; mais le sénat de Carthage menaça
du dernier supplice tous ceux qui dorénavant émigreraient
dans cette île et ils tuèrent tous les indigènes".
- Sanchuniathon décrit également
un archipel connu par les Phéniciens dans l'Atlantique.
Probablement s'agit-il des Canaries :
"Les Imyrchakines ("iles
éloignées" en hébreu) sont les dernières
iles à l' Ouest. La plus eloignée d'entre elles
est à 10 journées du promontoire Tyborsypha
("promontoire des tempêtes"). Le nom des plus
considérables est Hyresa, Hyrisima , et Igydula."
- Pausanias le Périégète (115-180 ap.JC) parle des îles Satyrides, situées dans l'Atlantique, peuplées par des satyre à la peau "rousse" et pourvus de "queues presque aussi longues que celles des chevaux" (ou "à la peau rouge" et à la "chevelure noire et raide comme le crin d'un cheval"). Ces informations lui venant du marin Euphémos de Carie.
2) Période romaine :
- Un four romain, daté du premier siècle
av.JC aurait été retrouvé à Jeffries
aux USA.
- Une tête d’homme barbu, de style romain sévérien
(193-235 ap.JC, date confirmée par thermoluminescence),
a été trouvée dans une tombe précolombienne
(datée de vers 1476-1510) à Tecaxic-Calixtlahuaca
à 65 km à l’ouest de Mexico. Mais peut-être
est-ce un canular de l’archéologue Hugo Moedano
? (-
Voir ici -)
- Sénèque (03 av.JC - 65 ap.JC) affirme qu'on
découvrira un jour de nouvelles terres au-delà
de Thulé (Islande). Comment le sait-il ?
- Plutarque (46 - 120), se rapportant aux dires d'un étrangers
de passage à Carthage, décrit des iles et un
grand continent dans l'Atlantique :
"Loin de nous, dans la mer, est
l`île d'Orgygia (Ogygie), distante de la Grande-Bretagne,
du côté de l'occident, de cinq journées
de navigation. Il y a trois autres îles situées
vers le couchant d'été, aussi éloignées
de la première qu'elles le sont les unes des autres.
C'est dans une de ces îles que, suivant la tradition
des Barbares du pays, Cronos (Saturne) est détenu prisonnier
par ordre de Zeus, qui, ayant reçu de son père
la garde, tant des îles que de la mer adjacente qu'on
appelle Cronienne, s'était établi un peu au-dessous.
Ils ajoutent que le grand continent (Amérique ?) qui
environne l'Océan est éloigné de l'île
d'Ogygie d'environ cinq mille stades, et un peu moins des
autres îles; qu'on n'y aborde que sur des vaisseaux
à rames. Les eaux, en effet, ne permettent qu'une lente
navigation, et sont rendues bourbeuses par la quantité
de vase qu'y déposent de nombreux affluents venus de
la terre ferme. Il en résulte de tels atterrissements
que la mer en est épaisse: elle prend une sorte de
consistance, à ce point qu'on l'a crue glacée
(mer des sargasse ?)." (- voir
texte ici -)
- Des inscriptions juives auraient été retrouvées
à Bat Creek dans l'État du Tennessee, aux USA.
Elles dateraient de vers 135.
D'autres pièces juives et romaines auraient aussi été
retrouvées à Louisville aux USA.
(sources à vérifier)
- Ptolémée (90 - 168) prétend que, selon
Marin de Tyr, un certain Alexandre (Alexandre le grand ?)
serait allé à "Cattigara", un pays
situé au-dela de la Malaisie :
"Marin n'indique pas le nombre
de stades entre la Chersonèse dorée (presqu'île
de Malacca) et Cattigara. Alexandre a écrit que la
ligne côtière s'étend vers le sud, et
qu'en navigant le long de la côte, ils arrivèrent
à Zaba au bout de vingt jours, et qu'ensuite en poursuivant
quelques jours vers le sud et la gauche ils atteignirent Cattigara
"
On ignore à quoi correspondait Cattigara. A Bornéo,
à l'Indochine ... ou à Amérique ? En
tout cas Ptolémée situe ce pays à 8°30'
de latitude nord et y place un contoir chinois.
3) Période Irlandaise et Viking :
- L'Irlandais Saint Brendan de Clonfert (484
- 578), selon le "Navigatio Sancti Brendani abbatis",
aurait voyagé dans l'Atlantique vers 565 - 573 pour
rechercher le paradis. Il aurait ainsi visité les "îles
fortunées", ce qui se traduit par "Hy-Bresail"
ou "O'Brazil" en irlandais.
Mais ce texte est trés romancé.et semble influencé
par les vieux mythes celtiques qui croyaient que le monde
des morts se trouvait dans une île au-dela de l'Atlantique.
- Dans l'"Hexameron" de Jacques le Syrien, évèque
d'Edesse, 633 - 708), il est écrit qu'une terre inconnue
existe entre l'Espagne et la Chine :
"En face de l'Espagne et des Colonnes
d'Hercule jusqu'au pays des Chinois lequel est à l'orient
de l'Inde, il y a une terre inconnue et inhabitée."
- Vers 741, des Portugais, chassés par les Arabes,
colonisent "Antilia / l' "ile des sept cités"
sans l'Atlantique.
Martin Behaim en disait ceci :
"Quand on se reporte à
l'année 741 après la naissance du Christ, lorsque
toute l'Espagne fut envahie par les mécréants
d'Afrique, alors l'île nommée Sette Citade, ci-dessus
figurée, fut peuplée par un archevêque
de Porto ou Portugal, avec six autres évêques
et des chrétiens, hommes et femmes, lesquels, s'étant
enfuis d'Espagne sur des vaisseaux, y vinrent avec des bestiaux
et leur fortune".
- Dicuil dit que des moines irlandais sont allé jusqu'en
Islande ("Thulé") en 795.
- Des moines Irlandais Ceilé-dés (Culdees Colombites)
sont chassés des Féroés par les Vickings vers 825. Ces
moines se réfugient alors en Islande. Ils en sont également chassés par les Vikings vers 874.
Les vieilles chroniques islandaises disent en effet que lorsque
les Vikings Norvégiens arrivèrent en Islande,
ils y trouvèrent des cloches, des croix de bois, des
livres écrits avec des caractères irlandais,
et la nature même de ces reliques leurs fit penser que
les premiers habitants avaient été des chrétiens
venus soit de l'Écosse, soit de l'Irlande. Et même
quelques établissements de moines Irlandais existaient
encore dans certaines parties de l'île. Les chroniques
citent Kirkiubui, l'une des plus chaudes et des plus fertiles
vallées de la côte méridionale comme la
résidence de ces "Papars" (Irlandais chrétiens).
Et ces derniers s'enfuirent au-delà des mers à
cause de leur aversion pour les colons païens. Il est
probable qu'ils allèrent au Groenland ... et plus à
l'ouest encore lorsque les Vickings les y rejoignirent.
- Vers 967, le "dieu blanc" Quetzalcoatl arrive
au Mexique, venu de Tula (Thulé ???).
- Vers 982, le Vicking Erik le Rouge (Eirikr Thorvaldsson)
arrive au Groenland.
- Vers 986, le Vicking Bjarni Herjolfsson longe les
cotes de l'Amérique.
- Vers l'an 1000-1001, le Vicking Leif Ericson, fils d'Erik
le Rouge, découvre le Helluland (ile de Baffin ?),
le Markland (Labrador ?), l'ile de Terre neuve et le Vinland (Nouvelle Ecosse ?) .
Selon la "saga des Groenlandais" :
"... (Après avoir quitté
le Markland]) ils ont navigué deux jours en mer avec
un vent du nord-est avant d’apercevoir la terre. Ils
se sont dirigés vers la terre et sont arrivés
à une île qui était au nord au large de
la terre et ils sont descendus. La température était
belle et ils ont remarqué la rosée sur l’herbe;
ils en ont pris dans leurs mains, en ont bu et ils ont pensé
qu’ils n’avaient jamais goûté quelque
chose d’aussi doux.
Après ils sont retournés à leur bateau
et ont navigué dans le chenal entre l’île
et le cap qui s’avançait dans la mer vers le
nord. Ils ont doublé le cap et sont partis vers l’ouest.
Il y avait des hauts fonds à marée basse et
ils se sont échoués; la mer semblait lointaine
pour ceux qui étaient à bord du bateau.
Ils étaient si curieux de voir la terre qu’ils
n’ont même pas pris la peine d’attendre
que la marée remonte et vienne soulever le bateau.
Ils sont allés à terre à un endroit où
une rivière se fondait dans un lac qui se déversait
dans la mer. Lorsque le bateau a flotté à marée
haute, ils ont pris la barque et ramé jusqu’au
bateau et ils ont remonté la rivière, puis le
lac où ils ont jeté l’ancre. Ils ont apporté
leurs hamacs à terre et ont bâti des cabanes.
Plus tard, ils ont décidé de passer l’hiver
à cet endroit et ils ont bâti de grandes maisons."
- Le Landmamabok prétend que les Vickings découvrent
qu'il existait une colonie d'hommes blancs prés du
Vinland. Ceux-ci étaient les descendants des moines
irlandais chassés d'Islande par les Vikings, et ils
encadraient les Skrealings (Amérindiens ou Eskimos)
et les poussaient à attaquer tout étranger qui
approchait. Les Vikings donnèrent alors à cette
région les noms de Huitramannaland (= "pays des
hommes blancs"), Escotitland (= "pays des Scots
/ Irlandais"), Albania (= "Ecosse") et Irland
it Mikla (= "Grande Irlande").
Selon le Landmamabok, les Vikings retrouvèrent un des
leurs qui avait été recueilli, naufragé,
par les colons irlandais vers 963 :
"Ari Marsson était le fils
de Mar de Reikholar et de Thorkatla, fille de Hergils Hrappson.
Il fut jeté sur la côte de la terre de Whiteman
/ Huitramanaland (= "pays des hommes blancs"), que
d'autres appellent Irland it Mikla ("Grande-Irlande"),
et qui est située dans l'Océan occidental, près
du bon Vinland. Là, Ari n'ayant pas obtenu la permission
de retourner dans son pays, se vit retenu prisonnier et baptisé."
- Une autre saga Viking explique ceci :
"Au Sud du Groenland habitable
il y a une zone sauvage et inhabitée, avec fes icebergs
énormes. Ensuite vient le pays des Skraelings. Puis
viennent le Markland et le bon Vinland, encore plus loin.
au-delà de la dernière. A côté,
et au-delà, se trouve l'Alban, c'est-à dire
Huitramannaland, où, autrefois, des navires sont venus
d'Irlande. Là, plusieurs Irlandais et Islandais ont
vu et reconnu Ari, le fils de Mar et Kotlu, de Reykianess,
au sujet duquel rien n'avait été entendu depuis
longtemps, et qui avait été fait chef par les
habitants de cette terre."
- Lors d'un voyage au Vinland en 1007-1009, Thorsfinn Karlsefni
captura des Eskimos Skrealings au Markland. Ceux-ci s'appelaient
Ovaege / Uvegi (Uvege / Uvèk = "père"
en Eskimo) et Vethildi et disaient que leurs chefs s'appelaient
Avalldania / Avaldamon et Valdidisa / Valdidida. Ils racontèrent
aussi que des hommes blancs étaient établis
"en face de chez eux" et que certains jours, "ces
Blancs, en costume clairs, se groupaient en défilés,
avec à leur tête des hommes vêtus de blanc,
chantant fort, tandis que d’autres portaient de grandes
étoffes de couleurs vives au bout de longues perches.
Et on pensait que ce pays était le Huitramannaland
ou Grande-Irlande".
- A l'Anse aux Meadows à Terre-Neuve les datations dendrochonologiques montrent que les Vickings ont occupé le site en 1021.
- En 1029, au cours d'un voyage de Dublin en Islande, le viking
Gudhleif Gudlangsson fut déporté vers le sud-ouest
par une violente tempête et rejeté sur une côte
inconnue où il fut fait prisonnier par des hommes qui
parlaient irlandais. Il eut la vie sauve grâce à
l'intervention d'un vieillard qui arriva à cheval et
lui adressa la parole en norrois. C'était Bjorn Asbrandsson,
le héros de Breidavik, exilé en l'an 998 ou
999 pour fuir un mari jaloux.
- Un texte raconte ceci :
"En l'an 1059, un prêtre Irlandais ou saxon, du
nom de Jon ou John, qui avait passé quelque temps en
Islande, est allé prêcher aux colons au Vinland,
et il fut assassiné par des païens."
- Un autre texte raconte ceci :
"En l'an 1121, Erik, évêque
du Groenland, a fait un voyage au Vinland."
- Le géographe arabe Abu Abdallah el Idrissi (1099
- 1164) connaissait également l'existence de la "Grande
Irlande" dans l'Atlantique. Il dit aussi que huit Arabes
sont partis de Lisbonne en 1125 et qu'ils ont atteint les
"eaux épaisses et fétides" (Mers des
Sargasses ?) puis une ville habitée par des hommes
nus à la peau rouge.
- Honorius d'Autun, dans son "Imago Mundi" composée
en 1130, raconte ceci :
"Il y a dans l'Océan une
certaine île agréable et fertile entre toutes
les autres, inconnue aux hommes, découverte par quelque
hasard, puis cherchée sans qu'on pût la retrouver
et appelée Perdue. C'était, dit-on, celle où
vint jadis Saint Brandan."
- En 1153 des naufragés 'Indiens" échouent
à Lübeck. Ils disent être venus d'une "terre
riche en poissons" (Terre neuve ?).
- Le Gallois Modoc aurait exploré par deux fois une
terre inconnue dans l'Atlantique vers 1170.
Sa tombe, datée de 1186, aurait été retrouvée
à Louisville dans le Kentucky. (Mais qui peut croire
ça ? Ce serait vraiment un énorme hasard d'avoir
pu retrouver sa tombe en plein coeurde l'Amérique !).
- Les cartes du XIIIème siècle indiquent une
ile d'Antilla / Antillas / Antilha / Anticha dans l'Atlantique.
- En 1285 deux ecclesiastiques islandais, Adalbrand et
Thorwald Helgason, sont allé au Fundunyialand (= "Newfoundland / Terre neuve").
- Des Norvégiens seraient allé au Vinland (colonie
viking d'Amérique) en 1290.
- La carte d'Angelino Dulcert (Angelinus Dalorto) de Gènes,
en 1324 (ou 1339 ?), place dans l'Atlantique les îles
de Saint Brandan, d'Antilia et de Brasil (pour la 1ère
fois).
Cette île de Brasil sera connue avec de nombreuses ortographes
différentes : Bresail, Berzil, Braçûr,
Brazylle, Brasil, Brésil, Brace, Bracill, Bacil, Bracir,
Brazir, Brazi, Brezill, Bresilzi, Braxilis, O'Brasil, O'Brasile,
HyBreassail, HyBresail, Hy-Brasil, Hy-Brésil, Hy-Breasil
ou Hy-Brazil.
Trois thèses existent pour expliquer le nom de cette
île :
Hy-Barzel pouvait être un nom sémitique signifiant
"l'île du fer", comme chez les Phéniiciens.
Hy-Bresail pouvait désigner les "îles bienheureuses"
pour les Irlandais, c'est à dire les îles des
morts (Breas-Ail / Bressan = noble / béni / prospère
/ chanceux / bienheureux / enchanté)
O'Brasil pouvait aussi signifier "Ile où l'on
se procure du bois-Brésil" (ce bois servait à
fabriquer de la teinture rouge). Il est possible que ce soit
de cette île que les Normands importaient ce bois, leur
source d'approvisionnement ayant toujours été
un mystère.
- En 1341 les Portugais redécouvrent les Canaries (appelées
"îles Fortunées" ou "îles
des bienheureux" dans l'antiquité). Boccace décrit
cette redécouverte dans son livre "Des Canaries
et d'autres îles nouvellement découvertes dans
l'Océan, au large de l'Espagne" :
"L'année de l'incarnation
1341 furent apportées à Florence des lettres
de marchands florentins résidant à Séville,
cité d'Hispanie Ultérieure, datées du
15 novembre de l'année susdite, et qui contenaient
les faits suivants.
Elles disent que le premier juillet de cette année-là
deux navires, affrétés, ainsi qu'un petit navire
de guerre, par le roi du Portugal et pourvus par lui des provisions
nécessaires à la traversée, partirent
de la cité de Lisbonne et firent voile vers le large,
avec un équipage composé de soldats florentins,
génois, et espagnols ainsi que d'autres Espagnols,
emportant en outre des chevaux, des armes et diverses machines
de guerre construites pour prendre les cités et les
places-fortes. Ils partaient à la recherche de ces
îles que nous disons communément 'découvertes'
; un vent favorable les y amena en 5 jours. Ils ne revinrent
à bon port qu'en novembre, ramenant en même temps
avec eux : d'abord quatre hommes pris parmi les habitants
de ces îles, puis un grand nombre de peaux de boucs
et de chèvres, du suif, de l'huile de poisson, des
peaux de phoques, du bois rouge qui colore presque comme le
brésil – même si les experts en la matière
affirment que ce n'est pas du brésil – et aussi
des écorces d'arbres qui servent également à
teindre en rouge, comme de la terre rouge et d'autres produits
du même genre...."
(Il s'agit la de la plus ancienne citation du "bois brésil"
connue).
- En 1347, un navire groenlandais transportant des troncs d'arbres du Markland, avec dix-sept ou dix-huit hommes à bord, a été entrainé par une tempête jusqu'en Islande.
- Une carte italienne daté de 1351 indique l'ile de
Brazil dans l'Atlantique.
- La Norvège envoit Paul knutsson dans l'Atlantique
en expédition en 1354-1362 pour savoir ce qu'est
devenue la colonie du Vinland. Aucun survivant n'est retrouvé.
- Une pierre runique retrouvée à Kensington
au Minessota (USA), semble pouvoir être datée
de 1362. Elle aurait été écrite par des
Vikings ayant quitté leur colonie du Vinland. (-
Voir ici -)
Traduction :
"Envoyé 10 hommes vers
la mer pour aller chercher notre bateau, 14 jours de trajet
depuis ici, Année 1362 de notre Seigneur."
ou :
"(Nous sommes) 8 Geates et 22
Norvégiens partis du Vinland loin vers l'ouest . Nous
avons construit des pièges et deux abris à un
jour de marche au nord de cette pierre. Nous avons pêché
un jour. A notre retour nous avons retrouvé 10 de nos
hommes rouges de sang et morts. AVM (Ave Maria) Délivre
nous de tout mal !"
4) Période Francaise :
- Vers 1367, des Basques ou des Bretons,
découvrent la "Terra Bacalaos" (Terre neuve
ou Labrador) et commencent à y envoyer des expéditions
de pèche.
- Sur la carte de Pizigano, créée en 1367, l'ile
de Braçir / Brazie est indiquée deux fois :
Une à l'ouest de l'Espagne et une au sud-ouest de l'Irlande.
Les îles de d'Antilia et de Saint Brandan sont également
indiquées.
- La carte d'Abraham Cresques, en 1375, indique l'île
de Brasil située au sud-ouest de l'Irlande.
- Vers 1380 les Basques commencent à
vendre des peaux de castors aux Anglais. Il semble bien que
celles-ci proviennent d'Amérique du nord.
- Le texte "Dello scoprimento dell isole Frislanda..."
(daté de 1558) raconte que vers 1390 - 1405, les Vénitiens
Antonio et Nicolo Zeno sont partis se sont mis au service
du conte Zichmni (Henry Sinclair, 1345 - 1404) de Frislande
(Fereys-land = iles Feroës) . Celui-ci les a chargés
de retrouver ou conquérir des terres découvertes
25 ans plus tôt par des pêcheurs frislandais :
l'Estlanda (Shetland), l'Islanda (Islande), l'Icarie (?),
la Grolandia et l'Engroneland (Groenland), l'Estotitland (colonie
irlandaise d'Escotitland) plus à l'ouest, et Drogeo
(Vinland ?) plus au sud.
Cependant , contrairement à ce que prétend ce
texte, Nicolo Zeno n'est pas mort en Frislande mais a passé
la plus grande partie de sa vie au service de Venise. Il y
fit d'ailleurs son testament en 1400.
- Les pierres runiques trouvées à Spirit-Pond,
dans le Maine (USA), semblent dater de 1011 et contiennent
des textes vikings ... mais certains spécialistes estiment
que ces textes correspondent à la langue parlée
par les Scandinaves vers 1401 seulement. Une datation au carbone
14 d'un morceau de charbon de bois trouvé dans les
environ donne 1405 (+ ou - 70) ce qui est compatible avec
cette seconde date. (-
Voir ici -)
- En 1412, des baleiniers Basques et Bayonnais passent dans
le golfe de Grunder en Islande. il est possible qu'ils se
dirigent vers Terre neuve pour y pêcher en secret.
- Vers 1411 - 1414, la carte d'Albertin de Virga montre une
terre, appelée "Caparu sive Java magna",
au sud-est de l'Asie, à l'emplacement de l'Australie.
Son existance semble avoir été rapportée
par Marco Polo, qui l'appelait "Java Major (au 16ème
siècle les cartographes de l'école de Dieppe
l'appelleront "Grande Jave"). Cependant, si
on regarde bien la forme de cette grande île sur la
carte, on remarquera qu'elle ressemble à celle de la
cote ouest du Pérou. Mais ce n'est peut-être
qu'une coîncidence.
- D'aprés Martin Behaim, un bateau espagnol serait
passé en 1414 prés de l'ile d'Antilia / ile
des sept cités.
- Une carte chinoise datant de 1418 ou 1421 représente
la totalité du monde, avec les deux Amériques
en entier et l'Australie. Elle passe pour avoir été
réalisée par l'explorateur Zhen-He. Pourtant
ce dernier n'a pas fait le tour de monde mais a seulement
exploré la cote orientale de l'Afrique vers 1405 -
1435, d'après ce qu'on sait. (-
Voir ici -)
Quelques inscriptions sont écrites sur la carte...
Prés des Amériques :
"La peau de la race de cette contrée
est noire-rouge, et des plumes sont attachées autour
de leur tête et à la ceinture."
Prés de l'Australie :
"La peau de ces Aborigène
est toute noire. Tous sont nus et portent des objets en os
autour de leur taille."
Dans l'Europe de l'est :
"Ce peuple croit en Shang-di (='Dieu')
et sa religion s'appelle Jing (='christianisme')."
Comme la carte qui nous est parvenue n'est qu'une copie réalisée
en 1763 par Mo-Yi-Tong, on peut se demander si ce n'est pas
ce dernier qui a rajouté plein de détails à
la version ancienne de la carte, (par exemple, le détroit
de Bering qui n'a été découvert qu'en
1728). On remarquera ainsi que le mot "Shang-di"
pour désigner le Dieu des Chrétiens n'a été
employé en Chine qu'à partir du 16ème
siècle seulement.
- En 1424, la carte de Zuane Pizzigano indique l'ile d'Antillha.
- Le Danois Claude Clavus redécouvre et cartographie le Groenland en
1424.
- Diogo de Silves (re-)découvre les
Acores en 1427.
-- La carte de Yale, dans la "Relatio Tartara",
en 1434 ou 1440, montre les Beata insula ("îles
Bienheureuses" = îles Canaries ?), le Groenland,
l'ile de Saint Brandan, Branzila et le Vinland (colonie viking
en Amérique du nord). Certains pensent que cette carte
est un faux, pourtant une étude au spectromètre
accélérateur de masse montre que le parchemin
date d'entre 1423 et 1445. (-
Voir ici -)
- La carte du Vénitien Andrea Bianco, rédigée
à Lisbonne en 1436, indique une ile de Brasil (Bersil)
dans les Acores, et une grande ile d'Antillia plus à
l'ouest. Dans l'archipel des Acores sont indiquées
les iles de Corbo Marino et San Zorzi, c'est à dire
Corvo et Sao Jorge (pourtant explorées officiellement
par les Portugais seulement vers 1444 et 1449). Une île
de de Stocafixa / Storafixa / Stochfis (stockfish = "morue
séchée" en anglais) est indiquée
à l'emplacement de Terre neuve.
- Les Basques disent que Jean de Échaïde avait
découvert une terre immense de l'autre côté
de l'océan Atlantique.
- Selon Masein et Marmental, des naufragés Bretons
auraient dérivé jusqu'à une terre située
au sud de Terre neuve vers 1449.
5) Période Portugaise :
- En 1451, le Portugais Gonzalo Velho Cabral
redécouvre, en s'aidant de vieilles cartes, l'archipel
des Acores (et Diego de Teive explore Corvo et Flores en 1452).
- La carte de Fra Mauro, en 1457, indique l'ile de Berzil.
- Vers 1452 - 1472, Diego de Teive aurait apercuTerre neuve,
au loin, lors d'un de ses voyages. Un de ses marins, le Portugais
Pedro de Velasco aurait parlé de cette découverte
à Christophe Colomb.
- Les Portugais Jao Vaz Cortereal et Alvaro Martens Hornen,
avec un équipage de Danois, découvrent la 'Terra
Nova do Bacalhau" ("Terre neuve des morues"
= Labrador et Terre neuve) en 1463 ou 1472. Ils cherchaient
un passage occidental vers l'Asie pour le compte du Danemark.
"Baccalaos" signifie "morues" en basque.
- En 1468, une carte de Toscanelli indique deux îles
Antilia dans l'Atlantique.
- En 1476 - 1477, les Danois engagent des marins Portugais
et Allemands pour aller chercher ce qu'est devenue la colonie
Vicking du Groenland. Le pilote est le Danois Johan Scolvus
(Skolp). Lors de l'expédition, ils visiteront le pays
des "Quijs" au-delà de l'Atlantique.
Il est possible que Christophe Colomb ait fait partie de l'équipage
car il prétend être allé en 1477 à
100 lieues à l'ouest de Frislande (Islande ? Feroes
?).
- En 1480, Thomas Croft et John Jay de Bristol partent à
la recherche de l'île de Brasylle pour y pêcher
de la morue. Mais ils reviennent sans l'avoir trouvée.
L'années suivante, les deux bateaux Trinity et George
quittent l'Angleterre pour la même recherche ... mais
sans plus de succés.
- En 1481, emporté par les courants, l'Espagnol Alonso
Sanchez aurait atteint l'ile de Quisqueia (Haïti). Il
était en relation avec Alonzo Pinzon, futur pilote
de Christophe Colomb.
- La carte de Benincasa, en 1482, indique l'ile de Braçill.
- En 1488, le pirate dieppois Jean Cousin, emporté
par le courant, atteint l'embouchure d'un grand fleuve (Amazone
?) auquel Il donne le nom de "Maragnon". Son chef
d'équipage, le Castillan Pinçon était
peut-être un parent d'Alonzo Pinzon, futur pilote de
Christophe Colomb. De plus, Coatelem, un de ses marins, aurait
parlé à C.Colomb de cette découverte.
- Vers 1491 - 1493, la carte de Martin Behaim indique l'île
d'Antilia.
- Chistophe Colomb découvre l'Amérique,
ou plus exactement les Antilles, en 1492.
- 1493 - 1496 : 2ème voyage de Christophe Colomb aux
Antilles. Pierre Martyr d'Anghiero donne leurs noms aux Antilles
en se fondant sur l'ile mythique d'Antilia.
- En 1496 - 1497, le Vénitien Jean Cabot part à
la recherche de l'ile de Brazil pour le compte des Anglais,
et découvre (oficiellement) les iîes de la morue
: Baccaleos (Labrador) et Stocafixa (Terre Neuve).
- En 1498, l'envoyé d'Espagne à
Londres, Pedro de Ayala, décrit l'effort britannique
dans la recherche de l'île de Brasil :
"Ces sept dernières années,
les habitants de Bristol ont équipé deux, trois
et quatre caravelles pour aller chercher l'île du Brésil
et l'île des Sept Cités, selon leur fantaisie.
Le roi avait décidé de les envoyer parce que
l'année d'avant avait été rapportée
la preuve certaine qu'il y avait des terres à trouver.".
- 1498 - 1500 : 3ème voyage de Christophe Colomb. Amerigo
Vespucci longe la Floride et le nord de l'Amérique
du sud.
- En 1500 le Portugais Pedro Alvares Cabral découvre
officiellement le Brésil auquel il donne d'abord le
nom de "Ilha de Vera Cruz".
Le nom de Brésil" lui sera plus tard donné
en référence à la mythique île
de O'Brasil qu'on pensait exister quelque part dans l'Atlantique.
- Amerigo Vespucci explore la cote orientale de l'Amérique
du sud en 1501- 1504.
- 1502-1504 : 4ème voyage de Christophe Colomb. découverte
du Yucatan.
- En 1503, le capitaine Paulmier de Gonneville cite le "pays
de l'Inde occidentale" où les Dieppois, Malouins
et autres Normands vont depuis longtemps chercher du bois
à teindre (appelé "bois de Brésil").
- La carte de Martin Waldseemuller, en 1507, indique l'Amérique
du sud en entier, avec les Andes. Pourtant celles-ci n'étaient
pas encore découvertes. La cote ouest de l'Amérique
du sud aurait-elle été explorée en secret
par des Portugais ? (-
Voir ici -)
- Une carte de 1508 indique encore le Labrador sous le nom
de "Terre de Bacalao".
- En 1510, la carte de Loritius Glareanus montre la cote ouest
de l'Amérique du sud. Pourtant,, officiellement, elle
n'est pas encore explorée. Ca montre peut-être
que des Portugais ont commencé à l'explorer
en secret.
- En 1511 (ou 1503 - 1507), la carte de Lenox
montre également l'ouest de l'Amérique du sud,
ainsi que le détroit de Magellan ... pourtant encore
non officiellement explorés. (-
Voir ici -)
- En 1513, Nuñez de Balboa découvre l'océan
Pacifique. Pourtant des cartes plus anciennes l'indiquaient
déjà.
- En 1513, l'amiral Piri Reis dessine une carte représentant
les Antilles et la cote orientale de l'Amérique du
sud. Il y montre des régions très au sud (et
les Andes ?). Pourtant celles-ci n'avaient pas encore été
officiellement explorées (ça montre peut-être
que de nouvelles explorations ont eu lieu en secret). Pour
la faire, il raconte qu'il a compilé 20 cartes, dont
certaines étaient des oeuvres de Christophe Colomb
volées aux Espagnols en 1501. (-
Voir ici -)
Sur cette carte, Piri Reis indique une ile d'Antillia à
l'est des Antilles et au nord de l'Amazone. Il évoque
également les voyages de Sanvolrandan (Saint Brendan)
et prétend que Christophe Colomb connaissait d'avance
l'existance de l'Amérique grace à un livre :
"il est raconté qu'un infidèle
génois, nommé Colombo, est celui qui a découvert
ces lieux. Par exemple, un livre tomba entre les mains de
ce dit Colombo, et il y trouva écrit qu'à l'autre
bout de la mer de l'Ouest (l'Atlantique), c'est à dire
sur son rivage occidental, se trouvaient des côtes et
des îles avec toutes sorte de métaux et aussi
des pierres précieuses. Colombo, ayant étudié
ce livre soigneusement, exposa ces affaires une par une au
seigneur de Gènes et lui dit : 'Allons, fournissez-moi
deux navires, laissez-moi y partir et trouver ces lieux'."
- En 1514, Les marins de Paimpol et de Bréhat prétendent
qu'ils vont pêcher depuis plus de 60 ans prés
des "terres neuves".
- La carte de Johann Schöner, en 1515 et 1523, indique
l'Amérique du sud complète avec les Andes et
le Détroit de Magellan. Pourtant Pizarre n'a exploré
le Pérou qu'en 1532, et le détroit de Magellan
n'est pas encore connu (officiellement). (-
Voir ici -)
- La carte de Lopo Homem, en 1519, indique l'Amérique
du sud ("Mondus Novus" ou "Brazil") avec
le détroit de Magellan, alors que celui-ci n'est pas
encore connu (officiellement). (-
Voir ici -)
- En 1520, Magellan découvre, officiellement , le détroit
auquel il donne son nom. Le chroniqueur de son expédition
raconte cependant qu'il connaissait l'existence de ce passage
: "... il le connaissait pour l'avoir vu sur une carte
marine chez le roi du Portugal, établie par un grand
pilote et marin du nom de Martin Behaim." Le détroit
de Magellan était donc connu antérieurement
par les Portugais mais son existence était tenue secrète.
- En 1540, le rois de France révèle à
un ambassadeur espagnol que les marins Francais visitaient
déjà les cotes américaines 80 ans avant
les Portugais et Espagnols.
- Dans le livre "Les trois mondes", écrit
en 1582 par Lancelot-Voisin La Popelinière, il est
écrit que les Normands et les Bretons avaient trouvé
le Brésil avant Christophe Colomb.
- En 1647, Cleirac de Bordeau écrit dans son "Us
et coutumes de la mer" que, cent ans avant Christophe
Colomb, les Basques pêchaient déjà la
morue et la baleine prés de Terre-Neuve.
( Voir ICI
des extraits de cartes de l'Amérique, montrant la progression
de la connaissance de ce continent au XVIème siècle)
En dehors des documents écrits, d'autres
indices archéologiques semblent indiquer que l'Amérique
a reçu des visites étrangères dans l'antiquité
:
- Dans la momie de Ramses II (mort en 1213 av.JC), on a trouvé
un rembourrage contenant des feuilles de tabac (identifiées
par leur contenu en nicotine). Hors le tabac est originaire
des Amériques et de l'Océanie.
- Dans la momie de Henoubtaoui, une prêtresse de la
XXIème dynastie (1085-950 avant J.C.) on a trouvé
des traces de nicotine et de cocaïne. Pourtant le tabac
et le coca ne poussaient alors qu'en Amérique.
- On a aussi retrouvé des momies de la civilisation
andine de Paracas (1100/100 av.Jc). Celles-ci représentaient
les membres de l'aristocratie de Paracas : hors ils étaient
tous blonds ou chatains. De plus, leurs cheveux étaient
fins comme ceux des européens et non pas épais
et raides comme ceux des indiens. La forme du crane de ces
momies correspondait à la race "dalique",
c'est à dire à des nordiques scandinaves primitifs,
encore assez proches des Cro-magnons. En ce qui concerne leurs
groupes sanguins, 28,5 % de ces momies étaient de sang
"A" et 21,4% de sang "AB". Pourtant, les
indiens d'Amérique du sud sont normalement TOUS de
sang "O".
On peut donc en conclure que ces indiens étaient commandés
par une aristocratie de blancs aux cheveux blonds.
- En Amérique du nord, on a retrouvé des tertres
funéraires construit par la civilisation des "Mounds-Builders"
(1000 av.JC - 1400 ap.JC). Hors, l'un de ces tertres avait
la forme d'un éléphant, animal inconnu aux Amériques.
(Cependant un relevé de 1894 montre qu'à
cette époque cet "éléphant"
n'avait pas de trompe et ressemblait à un ours. Il
est donc probable que la "trompe" se soit formée
récemment par effondrement d'une partie du tumulus.)
De plus, en creusant dans des tertres, on a retrouvé
deux pipes sculptées en forme d'éléphant
(-
Voir ici -). Cela montrerait donc que l'Amérique
était en relation avec des peuples d'Afrique ou d'Asie.
Cependant certains se demandent si on a bien affaire à
de vrais éléphants et non pas plutôt à
des mastodontes. Ces pachidermes américains auraient
pu s'éteindre à une date moins ancienne que
ce que l'on croyait. . Certains estiment aussi que l'un de
ces éléphants représentés pourrait
n'être qu'un tamanoir, et que l'autre serait un faux
récent.
- Il y a aussi la découverte du squelette de l'homme
de Kennewick, dans l'Etat de Washington. On avait cru que
cet homme préhistorique, vieux de 9300 ans, était
de type européen ... mais des études plus précises
ont montré que c'était plutôt des Aïnous
et Polynésiens qu'il fallait le rapprocher.
D'autres squelettes étranges ont été
découverts en Amérique du sud, comme celui de
"Luzia" "Hominidé 1 de Lapa Vermelha
IV) dans le Minas Gerais au Brésil. Ceux-ci ressemblent
plutôt à des négroîdes ou des australoïdes.
Tous ces squelettes semblent, en fait, appartenir à
des races trés anciennes qui vivaient dans les Amériques
AVANT l'arrivée des Amérindiens par le détroit
de Béring il y a environ 12000 ans..
Tout cela laisse rêveur...
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